« Taras (cité antique) » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Parisii1976 (discuter | contributions)
Lazulis (discuter | contributions)
 
Ligne 77 :
Cependant, Rome revint bientôt sur le terrain contre les peuples du sud de l'Italie, et Pyrrhus fut de nouveau invité à retourner dans les Pouilles par des messagers envoyés du sud de l'Italie. Les défaites de Pyrrhus furent cette fois beaucoup plus incisives que par le passé, à tel point qu'après la défaite à la [[Bataille de Beneventum]] (275 {{av JC}}), il se retira en Grèce (où il mourut peu de temps après), laissant une petite garnison commandée par Milon à Tarente.
 
Les Tarantins appelèrent alors une flotte carthaginoise pour les soutenir, pour les aider à se débarrasser de la garnison d'Épire. En réponse, Milone remit la ville au consul romain [[Lucius Papirius Cursor (consul en -293)|Lucius Papirius Cursor]] et Tarente tomba ainsi au pouvoir des Romains en 272 {{av JC}} Il fit démanteler les murs de la ville, lui imposa un tribut de guerre et lui enleva toutes ses armes et navires. Tout ce qui ornait Tarente (statues de l'art grec, objets précieux, peintures de valeur) et tout ce qui avait de la valeur était envoyé à Rome, avec les mathématiciens, les philosophes, les hommes de lettres, dont [[Livius Andronicus]], qui traduisit du grec l'[[Odusia]] en langue latine ; le grand poète [[Léonidas de Tarente]] réussit cependant à s'échapper avant la capitulation de la ville, mais à partir de ce moment il mena une existence misérable, mourant en exil. Rome s'abstint d'infliger des châtiments à Tarente et plaça la ville parmi les alliés, tout en lui interdisant de frapper de la monnaie.
 
== Galerie ==