Garou-Garou, le passe-muraille

film de Jean Boyer, sorti en 1951

Garou-Garou, "le passe-muraille" est un film français réalisé par Jean Boyer et sorti en 1951. Il est inspiré de la nouvelle Le Passe-muraille de Marcel Aymé.

Garou-Garou, le passe-muraille

Réalisation Jean Boyer
Scénario Jean Boyer
Michel Audiard
Acteurs principaux
Sociétés de production Cité Films
Silver Films
Fidès
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie, Fantastique
Durée 90 minutes
Sortie 1951

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Fréquemment abrégé en Le Passe-muraille, son titre est bien Garou-Garou, "le passe-muraille"[1].

Synopsis

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Léon Dutilleul, petit fonctionnaire de bureau encadré par une hiérarchie moraliste et dirigiste, se découvre un jour la capacité de passer à travers les murs. Immédiatement, il en avertit son ami le piètre artiste-peintre Gen-Paul. Celui-ci lui donne des idées pour en profiter, par exemple jouer quelques mauvais tours à ses supérieurs hiérarchiques, faire quelques petites farces à des inconnus, ou profiter de l'occasion pour un peu de voyeurisme dans le magasin de mode d'à côté. Le hasard de la vie lui fait découvrir une « lady », Susan, anglaise, en réalité souris d'hôtel qui fait équipe avec Maurice, portier du même palace, pour des fric-fracs nocturnes dans les chambres de l'hôtel. Malgré les appels à la prudence de son ami, Léon veut la remettre dans le droit chemin en lui faisant la morale, mais il est amoureux : pour tenter de la séduire, il se fait passer pour un grand aventurier et voleur sous le nom de Garou-Garou. Les occasions de jouer de son don se multiplient alors.

Fiche technique

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Distribution

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Non Crédités :

Différences avec la nouvelle

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La nouvelle de Marcel Aymé est très courte (18 000 caractères). Dans la nouvelle, Dutilleul est binoclard et barbichu, attributs qu'il n'a pas dans le film. Il est célibataire et vit seul alors que, dans le film, il vit chez sa sœur et son beau-frère. Le personnage du peintre, secondaire dans la nouvelle, devient important dans le film. Le rôle féminin est très différent (une femme séquestrée et battue par un mari jaloux dans la nouvelle, une monte-en-l'air « maquereautée » dans le film, Dutilleul couche avec elle dans la nouvelle, alors que dans le film leur relation reste platonique). Dans la nouvelle, Dutilleul vole pour se rendre intéressant, dans le film c'est uniquement pour construire un personnage qui émerveillera l'élue de son cœur, et il rendra l'argent volé). La chute, amenée progressivement dans la nouvelle (Dutilleul reste prisonnier du mur qu'il ne peut plus franchir), est très différente dans le film et proposée de façon abrupte (Dutilleul perd son don au profit de sa maîtresse).

Autour du film

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  • Une version anglaise a été tournée avec Bourvil, Joan Greenwood, Marcelle Arnold, Payne Williams et Charles Jarrell sous le titre Mister Peek-a-Boo
  • Première rencontre cinématographique entre Bourvil et Gérard Oury : « .. le Passe-muraille, c'était Bourvil, et il devait m'asséner des claques au travers des cloisons [..] j'avais la tête comme une calebasse. Naturellement, après un certain nombre de prises, je ne pouvais plus me défendre d'un réflexe d'appréhension. Cela dura deux jours et fut à l'origine de vingt ans d'amitiés. »[2].
  • En 1977, Pierre Tchernia a réalisé pour la télévision une nouvelle version de la nouvelle de Marcel Aymé : Le Passe-muraille avec Michel Serrault dans le rôle-titre.
  • En 2016, une nouvelle version intitulée Le Passe-muraille est réalisée par Dante Desarthe, avec Denis Podalydès dans le rôle-titre et également Marie Dompnier, Scali Delpeyrat et Céline Milliat-Baumgartner.
  • Le film rassembla 2 566 567 spectateurs en salles[3].

Notes et références

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  1. Voir l'affiche originale et le générique lui-même (vingt-quatrième seconde).
  2. Gérard Oury, Ma grande vadrouille, Plon, Paris, 2001, p. 18.
  3. « Box office BOURVIL - (page 10) - BOX OFFICE STORY », sur www.boxofficestory.com (consulté le )

Liens externes

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