Gaston Redon

architecte français

Gaston Fernand Redon, né à Bordeaux le et mort le à Compiègne[1], est un architecte français, Prix de Rome, qui s'est consacré pour l'essentiel à sa carrière d'enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts.

Gaston Redon
Présentation
Naissance
Bordeaux
Décès
Compiègne
Nationalité Drapeau de la France France
Activités Architecte, enseignant
Architecte des bâtiments civils et palais nationaux
Diplôme 1883
Formation École nationale supérieure des beaux-arts
Élèves Roger-Henri Expert, Albert Laprade, Léon Azéma, Michel Roux-Spitz.
Œuvre
Réalisations Musée des arts décoratifs de Paris
Distinctions Grand prix de Rome (1883)
Membre de l'Académie des beaux-arts (1914)
Entourage familial
Famille Odilon Redon (frère)

Il est le frère cadet (13 ans et demi d'écart) du peintre symboliste Odilon Redon.

Biographie

modifier
 
Sépulture au cimetière du Montparnasse.
 
Les pensionnaires de la villa Médicis (dont Gaston Redon) à Rome en 1885 ; au centre, Claude Debussy en veste blanche.

Issus d'une famille bordelaise désargentée, les trois frères Redon s'orientent vers des carrières artistiques : Ernest vers la musique, Gaston et Odilon, le plus connu, vers les beaux arts.

Élève à l'École nationale supérieure des beaux-arts, Gaston est diplômé en 1883 et obtient, la même année, le grand prix de Rome. Il séjourne ainsi à la Villa Médicis entre 1884 et 1887, en même temps que Claude Debussy avec qui il se lie d'amitié. Il sera lui-même passionné de musique toute sa vie.

Après un séjour en Orient, il entame une carrière officielle : architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, chargé du musée du Louvre et des Tuileries, élection à l'Académie des beaux-arts en 1914 au fauteuil de Joseph Auguste Émile Vaudremer. Il va se consacrer essentiellement à l'enseignement aux Beaux-Arts en reprenant l'atelier Coquart-Gerhardt avec Alfred-Henri Recoura.

Profondément désintéressé par l'architecture ordinaire, Gaston réalise plusieurs dessins représentant des architectures fantastiques. Certains sont actuellement conservés au musée d'Orsay[2].

Son corps a été transféré quelques mois après son décès, le , au cimetière du Montparnasse (22e division)[3].

Principales réalisations

modifier
 
Casino municipal de Royan, 1895.

Élèves

modifier
  1. Retour aux beaux-arts après cinq ans de captivité en Allemagne

Références

modifier
  1. Nécrologie du Petit Parisien du 21 novembre 1921 via Gallica (vue 5/6)
  2. Voir le commentaire d'un de ses dessins sur le site du musée d'Orsay.
  3. Registre journalier d'inhumation de Paris Montparnasse de 1922 (page 9/31)
  4. Lorraine Decléty, « Le ministère des colonies », Livraisons d’histoire de l’architecture, 2004, vol. 8, no 1, p. 23 - 39 [lire en ligne].
  5. Dossier scolaire de Joseph Durand

Liens externes

modifier