Jacques de Baroncelli

réalisateur français (1881-1951)

Marie Joseph Henri Jacques de Baroncelli, 9e marquis de Baroncelli-Javon (1943), né le à Bouillargues (Gard) et mort le en son domicile dans le 17e arrondissement de Paris[2], est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma français.

Jacques de Baroncelli
Jacques de Baroncelli en 1925.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Joseph Henri Jacques de Baroncelli de Javon
Nationalité
Activités
Fratrie
Folco de Baroncelli
Marguerite de Baroncelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Distinction
Archives conservées par

Biographie

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Baroncelli est issu d'une famille noble provençale d'origine florentine ; ses ancêtres ont suivi la cour papale en Avignon. Son père est le comte Hippolyte Alexandre Marie Augustin Raymond Baroncelli de Javon et sa mère est Henriette Marie Caroline Thérèse Louise de Chazelles. L'enfant est né au château de Belle-Côte sur la commune de Bouillargues. Le père exerce la profession de directeur du télégraphe.

Jacques est le frère du célèbre manadier, écrivain et fervent défenseur de l'âme provençale Folco de Baroncelli, et de Marguerite de Baroncelli, qui fut reine du félibrige sous le capouliérat (présidence) de Mistral et qui épousa le peintre postimpressionniste Georges Dufrénoy.

Il est le père du critique de cinéma et romancier Jean de Baroncelli (1914-1998).

Jacques de Baroncelli débute à Paris dans le journalisme et accède rapidement au poste de rédacteur en chef du quotidien l'Éclair.

Subjugué par le cinéma, il adapte à l'écran des œuvres existantes, comme le Père Goriot, (1921), et la Duchesse de Langeais (1942), d'après le roman d'Honoré de Balzac, en collaboration avec Jean Giraudoux.

En vrai magicien de l'image, il sait passer du mélodrame (avec des œuvres comme Nitchevo, Feu ! et Veille d'armes) au romantisme maritime (avec Pêcheur d'Islande de Pierre Loti, chef-d’œuvre du muet). Il mettra tout son génie de cinématographe à la disposition des œuvres poétiques, comme le Rêve d'Émile Zola, adapté deux fois à l'écran.

Le , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[3].

« Baroncelli n'a qu'un défaut, celui de ne pas en avoir. »

— Louis Delluc

Distinctions

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Filmographie partielle

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Comme réalisateur

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Courts métrages

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Longs métrages

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Comme scénariste

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Comme producteur

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Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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