Rotboald Ier de Provence

comte de Provence

Rotboald Ier[1] ou Roubaud Ier, mort en 1008, est comte de Provence de 968 à 1008 puis marquis de Provence à la mort de son frère Guillaume de 993 à 1008. Il est fils de Boson II, comte d'Arles et de Constance de Provence.

Rotboald Ier de Provence
Titres de noblesse
Comte de Provence
Marquis de Provence
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Emilde (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Rotboald II de Provence
Tetberga of Provence (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Peu de choses sont connues sur ce comte. Le comté de Provence étant possession indivise entre les descendants de Boson II, il règne avec son frère Guillaume Ier le libérateur, qui se couvre de gloire en éliminant la menace sarrasine. En 970, il souscrit avec son frère une charte de donation en faveur de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, et en 990 une autre en faveur de l'abbaye de Cluny.

Il épouse une Emildis (ou d'après Jean-Pierre Papon, une Ermengarde[2]), peut-être fille d'Étienne, vicomte de Gévaudan, et de sa première épouse Anne, et a trois enfants :

Notes et références

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  1. ou Rotboald II, si l'on considère son grand-père paternel comme Rotboald Ier, bien que ce dernier n'ait jamais été comte de Provence.
  2. Jean-Pierre Papon, Jules Frédéric Paul Fauris de Saint-Vincens - Histoire générale de Provence…, page 493 ici :
    Au reste, que Rotbold ait reçu l'investiture du fief, il n'y a point de doute ; car immédiatement après la mort de son frère il prit le titre de Marquis de Provence qu'il n'avoit point fait auparavant, et même celui de comte par la grâce de Dieu (….) expressions qui semblent annoncer un pouvoir souverain, mais qui prouvent du moins, quoiqu'elles soient exagérées, que celui de Rotbold étoit au-dessus des autres ; cela devient encore plus sensible quand on fait attention que ce comte confirma, avec sa femme Ermengarde, en 1004, l'élection de Jean, abbé de S. Pons de Nice. Le droit de confirmer ces sortes d'élections n'appartenoit qu'au représentant du souverain. Je remarque même que dans toutes les donations qu'il ratifia avec sa belle-sœur Adélaïde et son neveu Guillaume, il signa toujours le premier.

Voir aussi

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  • (en) Charles Cawley, « Provence - Kings, Counts », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en ).