« Coupe du monde de football » : différence entre les versions
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{{Sport en cours|Coupe du monde de football de 2006}} |
{{Sport en cours|Coupe du monde de football de 2006}} |
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La '''Coupe du monde de football''' est une [[compétition]] internationale de [[football]] qui se tient tous les quatre ans dans un [[pays]] organisateur. La première édition eut lieu, à l'initiative de [[Jules Rimet]], président de la Fédération Internationale de Football ([[FIFA]]), en [[Coupe du monde de football 1930|1930]] en [[Uruguay]]. |
La '''Coupe du monde de football''' est une [[compétition]] internationale de [[football]] qui se tient tous les quatre ans dans un [[pays]] organisateur. La première édition eut lieu, à l'initiative de [[Jules Rimet]], président de la Fédération Internationale de Football ([[FIFA]]), en [[Coupe du monde de football 1930|1930]] en [[Uruguay]]. |
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[[Image:FIFA Worldcup Copy for Germany 1990.jpg|280px|right|thumb|La Coupe du monde]] |
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== Historique == |
== Historique == |
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{{Loupe|Histoire de la coupe du monde de football}} |
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{{Approfondir|Histoire de la coupe du monde de football}} |
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=== Origine de la compétition=== |
=== Origine de la compétition=== |
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[[Image:Coupe Jules Rimet.jpg|right|thumb|Coupe [[Jules Rimet]]]] |
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[[Image:Coupe Jules Rimet.jpg|left|220px|thumb|Coupe [[Jules Rimet]]]] |
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Le projet d'organiser une Coupe du monde commença dès la création de la [[Fédération internationale de football association|FIFA]] en [[1904]]. En [[1906]] la première édition fut programmée en [[Suisse]] et quatre [[Poule (football)|poule]]s de quatre équipes en guise de premier tour furent mises en place. Mais lors de la clôture des confirmations d'inscriptions pour les seize sélections invitées, le [[31 août]] [[1905]], aucune fédération ne confirma sa participation, et le projet fut enterré. Avec la mise en place d'un tournoi olympique de football à partir de [[1908]], la FIFA voulut procéder à la reconnaissance de ce tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur. L'idée fut validée lors du congrès de la FIFA en [[1914]], mais la Première Guerre mondiale bloqua cette initiative. Après la Grande Guerre, la FIFA modifie son attitude. Dès son élection à la présidence de la FIFA, [[Jules Rimet]] met en effet tout en oeuvre pour ne pas reconnaître le tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur, militant pour la mise en place d'une nouvelle compétition. Les [[Jeux Olympiques]] de [[1924]] et [[1928]] permettent d'établir un dialogue constructif entre les formations d'Amérique du Sud et celles du Vieux continent. Le projet de Coupe du monde est finalement adopté par la FIFA le [[28 mai]] [[1928]] par 25 voix pour, 5 contre (les pays scandinaves) et 1 abstention (l'Allemagne).<ref>Victor Sinet, ''La Coupe du Monde oubliée'', Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002, p.17-20</ref> |
Le projet d'organiser une Coupe du monde commença dès la création de la [[Fédération internationale de football association|FIFA]] en [[1904]]. En [[1906]] la première édition fut programmée en [[Suisse]] et quatre [[Poule (football)|poule]]s de quatre équipes en guise de premier tour furent mises en place. Mais lors de la clôture des confirmations d'inscriptions pour les seize sélections invitées, le [[31 août]] [[1905]], aucune fédération ne confirma sa participation, et le projet fut enterré. Avec la mise en place d'un tournoi olympique de football à partir de [[1908]], la FIFA voulut procéder à la reconnaissance de ce tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur. L'idée fut validée lors du congrès de la FIFA en [[1914]], mais la Première Guerre mondiale bloqua cette initiative. Après la Grande Guerre, la FIFA modifie son attitude. Dès son élection à la présidence de la FIFA, [[Jules Rimet]] met en effet tout en oeuvre pour ne pas reconnaître le tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur, militant pour la mise en place d'une nouvelle compétition. Les [[Jeux Olympiques]] de [[1924]] et [[1928]] permettent d'établir un dialogue constructif entre les formations d'Amérique du Sud et celles du Vieux continent. Le projet de Coupe du monde est finalement adopté par la FIFA le [[28 mai]] [[1928]] par 25 voix pour, 5 contre (les pays scandinaves) et 1 abstention (l'Allemagne).<ref>Victor Sinet, ''La Coupe du Monde oubliée'', Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002, p.17-20</ref> |
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=== Évolution de l'épreuve === |
=== Évolution de l'épreuve === |
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Si la première édition ne rassemble que 13 équipes, la mise en place de tours préliminaires s'impose dès [[1934]] afin de ne retenir que 16 formations parmi les 30 nations inscrites. [[Cuba]], [[Haïti]], [[Mexique]], [[Pérou]] (forfait), [[Palestine]], [[Estonie]], [[Lituanie]], [[Portugal]], [[Grèce]], [[Bulgarie]], [[Irlande]], [[Luxembourg]], [[Roumanie]] et [[Yougoslavie]] passent à la trappe au tour préliminaire. La [[Colombie]], le [[Costa Rica]], le [[Salvador]], le [[Japon]] étaient inscrits, mais ne participèrent pas à la compétition (forfait avant le tirage au sort du tour préliminaire). Même le pays organisateur l'[[Italie]] doit y participer. En revanche, l'[[Uruguay]] décide de ne pas défendre son titre. Depuis [[1938]], le tenant du titre ([[Italie]]) et l'organisateur ([[France]]) sont qualifiés d'office. Ceci reste valable jusqu'en [[2002]] où la France est le dernier qualifié d'office en tant que tenant du titre. Le [[Brésil]], champion du monde en 2002 dut ainsi passer par le tour préliminaire pour accéder en phase finale en [[2006]]. |
Si la première édition ne rassemble que 13 équipes, la mise en place de tours préliminaires s'impose dès [[1934]] afin de ne retenir que 16 formations parmi les 30 nations inscrites. [[Cuba]], [[Haïti]], [[Mexique]], [[Pérou]] (forfait), [[Palestine]], [[Estonie]], [[Lituanie]], [[Portugal]], [[Grèce]], [[Bulgarie]], [[Irlande]], [[Luxembourg]], [[Roumanie]] et [[Yougoslavie]] passent à la trappe au tour préliminaire. La [[Colombie]], le [[Costa Rica]], le [[Salvador]], le [[Japon]] étaient inscrits, mais ne participèrent pas à la compétition (forfait avant le tirage au sort du tour préliminaire). Même le pays organisateur l'[[Italie]] doit y participer. En revanche, l'[[Uruguay]] décide de ne pas défendre son titre. Depuis [[1938]], le tenant du titre ([[Italie]]) et l'organisateur ([[France]]) sont qualifiés d'office. Ceci reste valable jusqu'en [[2002]] où la France est le dernier qualifié d'office en tant que tenant du titre. Le [[Brésil]], champion du monde en 2002 dut ainsi passer par le tour préliminaire pour accéder en phase finale en [[2006]]. |
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=== Sélection du pays organisateur === |
=== Sélection du pays organisateur === |
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[[Image:World cup hosts.png|thumb|right|280px|Pays hôtes]] |
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Plusieurs pays se portent candidats. Le pays le plus apte à organiser la Coupe du monde est choisi, en fonction de critères très variés: Régime politique du pays, niveau des infrastructures (stades, moyens de transport...). Un dossier par pays est présenté à la [[FIFA]] qui choisit. Il existe toujours un ''pays de réserve'' afin de palier une renoncement à l'organisation au dernier moment, comme ce fut le cas en [[Coupe du monde de football 1986|1986]] avec la démission de la [[Colombie]] en [[1983]] suite à des problèmes financiers et de sécurité<ref>[http://2002.fifaworldcup.yahoo.com/02/fr/pf/h/pwc/1986.html La Colombie décline l'organisation de la coupe du monde]</ref>. |
Plusieurs pays se portent candidats. Le pays le plus apte à organiser la Coupe du monde est choisi, en fonction de critères très variés: Régime politique du pays, niveau des infrastructures (stades, moyens de transport...). Un dossier par pays est présenté à la [[FIFA]] qui choisit. Il existe toujours un ''pays de réserve'' afin de palier une renoncement à l'organisation au dernier moment, comme ce fut le cas en [[Coupe du monde de football 1986|1986]] avec la démission de la [[Colombie]] en [[1983]] suite à des problèmes financiers et de sécurité<ref>[http://2002.fifaworldcup.yahoo.com/02/fr/pf/h/pwc/1986.html La Colombie décline l'organisation de la coupe du monde]</ref>. |
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=== Qualifications === |
=== Qualifications === |
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Les modes de qualifications dépendent de la zone sur le globe. En effet une équipe des Caraïbes devra disputer plus de matchs qu'une équipe européenne pour tenter de se qualifier à une phase finale de coupe du monde. Cette phase de qualification est organisée par chaque confédération qui déterminent le calendrier et les modalités de qualification. |
Les modes de qualifications dépendent de la zone sur le globe. En effet une équipe des Caraïbes devra disputer plus de matchs qu'une équipe européenne pour tenter de se qualifier à une phase finale de coupe du monde. Cette phase de qualification est organisée par chaque confédération qui déterminent le calendrier et les modalités de qualification. |
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[[Image:World Map FIFA.png|thumb|Zone géographique de la [[FIFA]] au 1{{er}} janvier 2006 : en vert [[CONMEBOL]], en orange [[Confédération africaine de football|CAF]], en rouge [[CONCACAF]], en rose [[AFC]], en jaune [[OFC]], en bleu [[UEFA]]|right|400px]] |
[[Image:World Map FIFA.png|thumb|Zone géographique de la [[FIFA]] au 1{{er}} janvier 2006 : en vert [[CONMEBOL]], en orange [[Confédération africaine de football|CAF]], en rouge [[CONCACAF]], en rose [[AFC]], en jaune [[OFC]], en bleu [[UEFA]]|right|400px]] |
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=== Vainqueur === |
=== Vainqueur === |
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[[Image:World cup winners.png|thumb|left|280px|Pays vainqueurs]] |
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À l'exception de la [[Coupe du monde de football 1950|coupe du monde de 1950]], le titre est décidé dans un match dit « à élimination directe » (généralement, la coupe du monde compte une phase de 2 à 4 matches « à élimination directe » pour les finalistes, bien que les éditions de [[Coupe du monde de football 1974|1974]] et de [[Coupe du monde de football 1978|1978]] n'aient compté que les finales pour la première et la troisième place). C'est-à-dire que la partie doit avoir un vainqueur et que, par conséquent, un match nul est exclu. En cas de résultat nul à la fin du temps réglementaire, on procède à une prolongation de 2 fois 15 minutes. Si celle-ci mène aussi à un résultat nul, la vainqueur est actuellement désigné par une séance de tirs au but. Cette décision n'a dû être appliquée en finale qu'en [[Coupe du monde de football 1994|1994]]. |
À l'exception de la [[Coupe du monde de football 1950|coupe du monde de 1950]], le titre est décidé dans un match dit « à élimination directe » (généralement, la coupe du monde compte une phase de 2 à 4 matches « à élimination directe » pour les finalistes, bien que les éditions de [[Coupe du monde de football 1974|1974]] et de [[Coupe du monde de football 1978|1978]] n'aient compté que les finales pour la première et la troisième place). C'est-à-dire que la partie doit avoir un vainqueur et que, par conséquent, un match nul est exclu. En cas de résultat nul à la fin du temps réglementaire, on procède à une prolongation de 2 fois 15 minutes. Si celle-ci mène aussi à un résultat nul, la vainqueur est actuellement désigné par une séance de tirs au but. Cette décision n'a dû être appliquée en finale qu'en [[Coupe du monde de football 1994|1994]]. |
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=== Autres récompenses === |
=== Autres récompenses === |
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[[Image:Ronaldo.jpeg|right|180 px|thumb|Ronaldo, soulier d'or 2002]]L'article 45 du règlement de la Coupe recense les autres trophées officiels mis en jeu par la FIFA à l'occasion de la Coupe du monde. <ref>[http://www.fifa.com/documents/static/regulations/FWC06_regulations_FR.pdf Règlement FIFA de la Coupe du monde 2006]</ref> |
[[Image:Ronaldo.jpeg|right|180 px|thumb|Ronaldo, soulier d'or 2002]]L'article 45 du règlement de la Coupe recense les autres trophées officiels mis en jeu par la FIFA à l'occasion de la Coupe du monde. <ref>[http://www.fifa.com/documents/static/regulations/FWC06_regulations_FR.pdf Règlement FIFA de la Coupe du monde 2006]</ref> |
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La FIFA désigna une équipe type de la Coupe du monde en [[1938]]. Devant le tollé général provoqué par cette sélection (absence de [[Silvio Piola]] et [[Giuseppe Meazza]]), la FIFA cessa de publier de telles listes à la fin des phases finales.<ref>Victor Sinet, ''La Coupe du Monde oubliée'', Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002, p.157</ref> |
La FIFA désigna une équipe type de la Coupe du monde en [[1938]]. Devant le tollé général provoqué par cette sélection (absence de [[Silvio Piola]] et [[Giuseppe Meazza]]), la FIFA cessa de publier de telles listes à la fin des phases finales.<ref>Victor Sinet, ''La Coupe du Monde oubliée'', Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002, p.157</ref> |
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===L'étoile sur le maillot=== |
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Le vainqueur de la coupe du monde dispose sur son maillot une étoile par trophée gagné. Ces étoiles font leur apparition sur le maillot du Brésil en [[1974]]. Les autres anciens vainqueurs adoptent ce système du début des [[années 1990]] (Allemagne et Italie) au début des [[années 2000]] (Angleterre, Argentine, Uruguay) tandis que la France arbore son étoile depuis sa victoire en [[1998]]. |
Le vainqueur de la coupe du monde dispose sur son maillot une étoile par trophée gagné. Ces étoiles font leur apparition sur le maillot du Brésil en [[1974]]. Les autres anciens vainqueurs adoptent ce système du début des [[années 1990]] (Allemagne et Italie) au début des [[années 2000]] (Angleterre, Argentine, Uruguay) tandis que la France arbore son étoile depuis sa victoire en [[1998]]. |
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== Aspect économique de la coupe du monde == |
== Aspect économique de la coupe du monde == |
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===Le prix de la coupe=== |
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=== Le prix de la coupe === |
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Le coût de l'organisation complet de la [[Coupe du monde de football 1998|coupe du monde en France]] fut estimé à plus de 9,4 milliards de francs (1,6 milliard d'euros) dont 6,7 milliards d'investissements (1,1 milliard d'euros) dans des infrastructures sportives et de desserte et 2,7 milliards (450 millions d'euros) de dépenses d'organisation comprenant principalement le budget du Comité français d'organisation (CFO). Le financement est assuré par les fonds publics (Etat, collectivités locales et entreprises publiques) pour un montant approchant les 5,4 milliards (900 millions d'euros), soit 57 % du total<ref>[http://www.diplomatie.gouv.fr/label_france/FRANCE/DOSSIER/foot/coupe.html Le prix de la coupe, diplomatie.gouv.fr]</ref>. Pour compléter le budget, le CFO a fait appel à des sociétés privés (45), sponsor de l'opération, sacrifiant aussi la concession du [[Stade de France]] pour une durée de 30 ans. Cette aide financière est aussi une vitrine pour ces sociétés qui grâce à la médiatisation mondiale de l'événement peuvent espérer des retombées économiques fortes. Tel la [[SNCF]], la [[RATP]], [[La Poste]] ou encore [[France Telecom]] qui ont pu ainsi communiquer sur leur savoir-faire. |
Le coût de l'organisation complet de la [[Coupe du monde de football 1998|coupe du monde en France]] fut estimé à plus de 9,4 milliards de francs (1,6 milliard d'euros) dont 6,7 milliards d'investissements (1,1 milliard d'euros) dans des infrastructures sportives et de desserte et 2,7 milliards (450 millions d'euros) de dépenses d'organisation comprenant principalement le budget du Comité français d'organisation (CFO). Le financement est assuré par les fonds publics (Etat, collectivités locales et entreprises publiques) pour un montant approchant les 5,4 milliards (900 millions d'euros), soit 57 % du total<ref>[http://www.diplomatie.gouv.fr/label_france/FRANCE/DOSSIER/foot/coupe.html Le prix de la coupe, diplomatie.gouv.fr]</ref>. Pour compléter le budget, le CFO a fait appel à des sociétés privés (45), sponsor de l'opération, sacrifiant aussi la concession du [[Stade de France]] pour une durée de 30 ans. Cette aide financière est aussi une vitrine pour ces sociétés qui grâce à la médiatisation mondiale de l'événement peuvent espérer des retombées économiques fortes. Tel la [[SNCF]], la [[RATP]], [[La Poste]] ou encore [[France Telecom]] qui ont pu ainsi communiquer sur leur savoir-faire. |
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=== La coupe du monde dope la croissance... === |
=== La coupe du monde dope la croissance... === |
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L'organisation de la coupe du monde de football n'est pas sans conséquence économique notable pour le pays hôte. Les sommes investies pour rénover ou construire stades et infrastructures sont considérables. Ces investissements concernent tout un pays en pas seulement une ville comme c'est le cas pour les Jeux Olympiques. En [[2006]], le gouvernement et les collectivités allemandes dépensèrent près de 350 millions de dollars dans des routes et divers moyens de transports dans les environs de [[Munich]]. Plus d'1,7 milliards de dollars furent investis dans la mise au norme de stade de football, incluant une remise à neuf des stades de [[Olympiastadion|Berlin]] et [[Zentralstadion|Leipzig]]. En [[2010]], la coupe du monde sera pour la première fois disputée en [[Afrique]]. Le gouvernement sud-africain a d'ores et déjà prévu de dépenser près de 400 millions de dollars dans les stades, et 1,2 milliards de dollars dans un système de transport ferroviaire, reliant les principales villes du pays. |
L'organisation de la coupe du monde de football n'est pas sans conséquence économique notable pour le pays hôte. Les sommes investies pour rénover ou construire stades et infrastructures sont considérables. Ces investissements concernent tout un pays en pas seulement une ville comme c'est le cas pour les Jeux Olympiques. En [[2006]], le gouvernement et les collectivités allemandes dépensèrent près de 350 millions de dollars dans des routes et divers moyens de transports dans les environs de [[Munich]]. Plus d'1,7 milliards de dollars furent investis dans la mise au norme de stade de football, incluant une remise à neuf des stades de [[Olympiastadion|Berlin]] et [[Zentralstadion|Leipzig]]. En [[2010]], la coupe du monde sera pour la première fois disputée en [[Afrique]]. Le gouvernement sud-africain a d'ores et déjà prévu de dépenser près de 400 millions de dollars dans les stades, et 1,2 milliards de dollars dans un système de transport ferroviaire, reliant les principales villes du pays. |
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La victoire en Coupe du monde est également excellente pour la croissance comme le maintien à un bon niveau la progression du [[produit intérieur brut]] français suite au succès de l'[[équipe de France de football|équipe de France]] en 1998. Le PIB français progresse de seulement 2,3% en 1997, contre 3,5% en 1998 et 3,0% en 1999.<ref>{{en}}[http://economictimes.indiatimes.com/articleshow/1611325.cms L'organisation de la coupe du monde dope le PIB]</ref> |
La victoire en Coupe du monde est également excellente pour la croissance comme le maintien à un bon niveau la progression du [[produit intérieur brut]] français suite au succès de l'[[équipe de France de football|équipe de France]] en 1998. Le PIB français progresse de seulement 2,3% en 1997, contre 3,5% en 1998 et 3,0% en 1999.<ref>{{en}}[http://economictimes.indiatimes.com/articleshow/1611325.cms L'organisation de la coupe du monde dope le PIB]</ref> |
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''Effet économique de l'organisation d'une coupe du monde''<ref>{{en}}[http://www.soccerphile.com/soccerphile/archives/wc2002/fo/mw/teehwc.html Effet économique de l'organisation d'une coupe du monde]</ref> |
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|[[coupe du monde de football 1998|1998]]||[[France]]|| align=center|3,5%|| align=center|3,0%|| align=center| -0,5% |
|[[coupe du monde de football 1998|1998]]||[[France]]|| align=center|3,5%|| align=center|3,0%|| align=center| -0,5% |
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=== ... mais aussi le développement local === |
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Le marché de l'événementiel est un facteur de [[développement local]] : toutes les villes qui accueillent des matchs de la coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier, enregistrent nécessairement un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs en économie parlent d'une "économie présentielle" ou d'une "économie résidentielle". Ainsi, l'organisation d'une coupe du monde dope l'économie touristique : ces touristes ou "résidents non déclarés" vont nécessairement devoir se loger, se nourrir, se distraire et donc dépenser de l'argent. Cette manne va irriguer le tissu économique local. Ce volume de consommation locale va générer un [[effet multiplicateur]] keynésien, et donc des [[revenu]]s et des [[emploi]]s. Les autorités publiques allemandes bien conscientes de ce potentiel économique ont d'ailleurs autorisé les commerçants à prolonger plus tardivement l'ouverture des magasins mais aussi d'exercer leur activité le dimanche - ce qui ne va pas sans contrarier la puissante église catholique bavaroise. En Allemagne, on parle de 50 000 emplois<ref>[http://www.lesechos.fr/journal20060609/lec1_enquete/4431824.htm ''Les Échos'' L'Allemagne veut réussir « sa » Coupe]</ref> tandis qu'en Afrique du Sud ce sont près de 159 000 emplois<ref>[http://www.afrik.com/article7301.html ''Afrik.com'' citant un article du ''Sunday Times'']</ref> qui sont annoncés. |
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Le marché de l'événementiel est un facteur de [[développement local]] : toutes les villes qui accueillent des matchs de la coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier, enregistrent nécessairement un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs en économie parlent d'une "économie présentielle" ou d'une "économie résidentielle". Ainsi, l'organisation d'une coupe du monde dope l'économie touristique : ces touristes ou "résidents non déclarés" vont nécessairement devoir se loger, se nourrir, se distraire et donc dépenser de l'argent. Cette manne va irriguer le tissu économique local. Ce volume de consommation locale va générer un [[effet multiplicateur]] keynésien, et donc des [[revenu]]s et des [[emploi]]s. Les autorités publiques allemandes bien conscientes de ce potentiel économique ont d'ailleurs autorisé les commerçants à prolonger plus tardivement l'ouverture des magasins mais aussi d'exercer leur activité le dimanche - ce qui ne va pas sans contrarier la puissante église catholique bavaroise. En Allemagne, on parle de 50 000 emplois <ref>[http://www.lesechos.fr/journal20060609/lec1_enquete/4431824.htm ''Les Échos'' L'Allemagne veut réussir « sa » Coupe]</ref> tandis qu'en Afrique du Sud ce sont près de 159 000 emplois<ref>[http://www.afrik.com/article7301.html ''Afrik.com'' citant un article du ''Sunday Times'']</ref> qui sont annoncés. |
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===Sources de revenus=== |
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Ce ne sont plus les entrées aux stades qui couvrent les dépenses de la coupe du monde, mais le sponsoring et les droits télévisés. |
Ce ne sont plus les entrées aux stades qui couvrent les dépenses de la coupe du monde, mais le sponsoring et les droits télévisés. |
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La coupe du monde est l'une des compétitions sportives les plus suivies de par le monde. En [[1982]] les revenus liés au sponsoring se situaient à 2 milliards de dollars pour atteindre plus de 16 milliards de dollars aujourd'hui. Le titre de ''Sponsor officiel'' se monnaie 40 millions de dollars, un sponsor d'équipe dépensera 10 millions de dollars. Sans compter que la grande nouveauté de l'édition 2006 est de faire financer la construction des stades, par les sponsors eux-mêmes; ainsi [[AOL]] a déboursé près de 15 millions de dollars pour mettre son nom sur le stade d'[[Hambourg]] ([[AOL Arena]])<ref>[http://msn.foxsports.com/soccer/story/5653550 Foxsports, nouveaux moyens de financement]</ref>. |
La coupe du monde est l'une des compétitions sportives les plus suivies de par le monde. En [[1982]] les revenus liés au sponsoring se situaient à 2 milliards de dollars pour atteindre plus de 16 milliards de dollars aujourd'hui. Le titre de ''Sponsor officiel'' se monnaie 40 millions de dollars, un sponsor d'équipe dépensera 10 millions de dollars. Sans compter que la grande nouveauté de l'édition 2006 est de faire financer la construction des stades, par les sponsors eux-mêmes; ainsi [[AOL]] a déboursé près de 15 millions de dollars pour mettre son nom sur le stade d'[[Hambourg]] ([[AOL Arena]])<ref>[http://msn.foxsports.com/soccer/story/5653550 Foxsports, nouveaux moyens de financement]</ref>. |
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La coupe du monde de football est le second évènement planétaire à être télédiffusé, juste après les [[Jeux Olympiques]] et devant le [[Tour de France]]. L'épreuve fut diffusée dans 213 pays en [[2002]], aussi, les enjeux pour les chaînes de télévision sont conséquents. Les premières diffusions de matches de la Coupe du monde en direct datent de [[1954]] via l'[[Eurovision]]. |
La coupe du monde de football est le second évènement planétaire à être télédiffusé, juste après les [[Jeux Olympiques]] et devant le [[Tour de France]]. L'épreuve fut diffusée dans 213 pays en [[2002]], aussi, les enjeux pour les chaînes de télévision sont conséquents. Les premières diffusions de matches de la Coupe du monde en direct datent de [[1954]] via l'[[Eurovision]]. |
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''Montants des droits TV''<ref>[http://eur.i1.yimg.com/eur.yimg.com/i/eu/fifa/do/tvfr.pdf Info Plus de la FIFA - Coupe du monde et télévision]</ref> |
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{| bgcolor="#f7f8ff" cellpadding="3" cellspacing="0" border="1" style="font-size: 95%; border: gray solid 1px; border-collapse: collapse;" |
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!Année |
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!Droits TV |
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!Audience mondiale cumulée¹ |
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!Audience mondiale cumulée<ref>Chine non incluse. Avec la Chine, la CM 1998 arrive à 40 milliards d'audience et celle de 2002 à 42,6 milliards.</ref> |
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|[[coupe du monde de football 1990|1990]]|| 95 millions de francs suisses || 26,7 milliards de téléspectateurs |
|[[coupe du monde de football 1990|1990]]|| 95 millions de francs suisses || 26,7 milliards de téléspectateurs |
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|[[coupe du monde de football 2006|2006]]|| 1 500 millions de francs suisses || |
|[[coupe du monde de football 2006|2006]]|| 1 500 millions de francs suisses || |
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¹: Chine non incluse. Avec la Chine, la CM 1998 arrive à 40 milliards d'audience et celle de 2002 à 42,6 milliards. |
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===Le match des équipementiers=== |
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[[Image:Teamgeist Ball World Cup 2006.jpg|right|thumb|100 px|Ballon Adidas de la Coupe du monde 2006]]Les campagnes publicitaires débutent de plus en plus tôt, suivant les matchs amicaux de près. Les enjeux sont énormes pour certains équipementiers sportifs, ainsi le ''combat'' [[Adidas]] contre [[Nike]] prendra toute son ampleur avec [[Nike]] sponsor du [[équipe du Brésil de football|Brésil]] et [[Adidas]] sponsor de pays tels que l'[[équipe d'Allemagne de football|Allemagne]] ou la [[équipe de France de football|France]]. Les recettes mercantiles se préparent bien avant la coupe du monde<ref>[http://www.nouvelobs.com/dossiers/p2169_2/a306879.html Les sponsors ont déjà gagné, nouvelobs.com]</ref>. C'est toutefois l'équipementier Puma qui compte le plus de sélections en phase finale de la Coupe du monde 2006 : 12, contre 8 pour Nike, 6 pour Adidas, 2 pour Umbro, 2 pour Lotto, 1 pour Marathon et 1 pour Joma. |
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[[Image:Teamgeist Ball World Cup 2006.jpg|thumb|left|180px|Ballon Adidas de la Coupe du monde 2006]] |
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Les campagnes publicitaires débutent de plus en plus tôt, suivant les matchs amicaux de près. Les enjeux sont énormes pour certains équipementiers sportifs, ainsi le ''combat'' [[Adidas]] contre [[Nike]] prendra toute son ampleur avec [[Nike]] sponsor du [[équipe du Brésil de football|Brésil]] et [[Adidas]] sponsor de pays tels que l'[[équipe d'Allemagne de football|Allemagne]] ou la [[équipe de France de football|France]]. Les recettes mercantiles se préparent bien avant la coupe du monde<ref>[http://www.nouvelobs.com/dossiers/p2169_2/a306879.html Les sponsors ont déjà gagné, nouvelobs.com]</ref>. C'est toutefois l'équipementier Puma qui compte le plus de sélections en phase finale de la Coupe du monde 2006 : 12, contre 8 pour Nike, 6 pour Adidas, 2 pour Umbro, 2 pour Lotto, 1 pour Marathon et 1 pour Joma. |
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Partenaire historique de la FIFA, Adidas fournit les ballons officiels de la Coupe du monde depuis [[1970]]. L'équipementier allemand sort un nouveau modèle de ballon à chaque édition : ''Tango'' en [[1978]], ''Azteca'' en [[1986]], ''Questra'' en [[1994]], ''Tricolore'' en [[1998]], ''Fevernova'' en [[2002]], Teamgeist en [[2006]] notamment.<ref>[http://www.fifa.com/fr/development/goalsection/0,1231,9,00.html FIFA.com - Adidas et la FIFA]</ref> |
Partenaire historique de la FIFA, Adidas fournit les ballons officiels de la Coupe du monde depuis [[1970]]. L'équipementier allemand sort un nouveau modèle de ballon à chaque édition : ''Tango'' en [[1978]], ''Azteca'' en [[1986]], ''Questra'' en [[1994]], ''Tricolore'' en [[1998]], ''Fevernova'' en [[2002]], Teamgeist en [[2006]] notamment.<ref>[http://www.fifa.com/fr/development/goalsection/0,1231,9,00.html FIFA.com - Adidas et la FIFA]</ref> |
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=== Billetterie === |
=== Billetterie === |
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[[Image:Ticketwc06.jpg|right|thumb|230 px|Billets pour la Coupe du monde 2006]]Jadis source de revenus quasi unique, la billetterie ne représente désormais qu'une modeste partie des revenus générés par la Coupe du monde. Le marché parallèle, légal dans certains pays, peut multiplier par vingt le prix des places initialement prévu. <ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-669420,36-765852@51-766720,0.html ''Le Monde'' Les prix explosent face à la pénurie de billets]</ref> |
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[[Image:Ticketwc06.jpg|right|thumb|220px|Billets pour la Coupe du monde 2006]] |
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Jadis source de revenus quasi unique, la billetterie ne représente désormais qu'une modeste partie des revenus générés par la Coupe du monde. Le marché parallèle, légal dans certains pays, peut multiplier par vingt le prix des places initialement prévu<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-669420,36-765852@51-766720,0.html ''Le Monde'' Les prix explosent face à la pénurie de billets]</ref>. |
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Sécurité supplémentaire pour la version 2006, les billets sont équipés de puces électroniques, afin de lutter contre le vol, ce qui est arrivé lors d'une ''perte'' de billet en [[France]] en juin 2006<ref>[http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800002&sid=6782182&cKey=1149522379000 Billets perdus en France, tsr.ch]</ref>. |
Sécurité supplémentaire pour la version 2006, les billets sont équipés de puces électroniques, afin de lutter contre le vol, ce qui est arrivé lors d'une ''perte'' de billet en [[France]] en juin 2006<ref>[http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800002&sid=6782182&cKey=1149522379000 Billets perdus en France, tsr.ch]</ref>. |
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Prix des places lors de la [[coupe du monde de football de 2006|coupe du monde 2006]]<ref>[http://fifaworldcup.yahoo.com/06/fr/tickets/prices.html Tarifs des places]</ref> |
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|Match d’ouverture || 300 € || 180 € || 115 € || 65 € |
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|Matches de groupes || 100 € || 60 € || 45 € || 35 € |
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|Huitième de finale || 120 € || 75 € || 60 € || 45 € |
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|Quart de finale || 180 € || 110 € || 85 € || 55 € |
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|Demi-finales || 400 € || 240 € || 150 € || 90 € |
|Demi-finales || 400 € || 240 € || 150 € || 90 € |
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|Match de 3{{ème}} place || 120 € || 75 € || 60 € || 45 € |
|Match de 3{{ème}} place || 120 € || 75 € || 60 € || 45 € |
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|Finale || 600 € || 360 € || 220 € || 120 € |
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Principes d'attribution<ref>[http://fifaworldcup.yahoo.com/06/fr/tickets/overview.html FAQ de la billetterie de la Coupe du monde]</ref> |
Principes d'attribution<ref>[http://fifaworldcup.yahoo.com/06/fr/tickets/overview.html FAQ de la billetterie de la Coupe du monde]</ref> |
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== Palmarès == |
== Palmarès == |
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'''Bilan des finales de coupe du monde de football'''<ref>{{en}}[http://www.rsssf.com/tablesw/worldcup.html Supervision complète sur www.rsssf.com]</ref>:<br> |
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<center>''Bilan des finales de coupe du monde de football''<ref>{{en}}[http://www.rsssf.com/tablesw/worldcup.html Supervision complète sur www.rsssf.com]</ref><br /> |
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| Europe ou Océanie|| - |
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Sont déjà pressentis pour l'organisation des prochaines éditions : |
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* 2014: le Brésil, seul candidat sud-américain alors que l'organisation doit revenir au COMEBOL <ref>[http://fifaworldcup.yahoo.com/06/fr/031130/1/f5.html Organisation de la coupe du monde 2014]</ref>. |
* 2014: le Brésil, seul candidat sud-américain alors que l'organisation doit revenir au COMEBOL <ref>[http://fifaworldcup.yahoo.com/06/fr/031130/1/f5.html Organisation de la coupe du monde 2014]</ref>. |
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* 2018: la coupe devrait revenir en Europe. L'Angleterre, la Turquie, la Russie et Pays-Bas / Belgique ont plus ou moins ouvertement fait acte de candidature. |
* 2018: la coupe devrait revenir en Europe. L'Angleterre, la Turquie, la Russie et Pays-Bas / Belgique ont plus ou moins ouvertement fait acte de candidature. |
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== Le trophée == |
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[[Image:Wohlfahrtsbriefmarke-fifa.jpg|thumb|left|280px|La Coupe du monde sur un timbre allemand]] |
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==Le trophée== |
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{{Loupe|Coupe du monde de football (trophée)}} |
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[[Image:Wohlfahrtsbriefmarke-fifa.jpg|right|thumb|La Coupe du monde sur un timbre allemand]] |
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De [[1930]] à [[1970]], ce fut le trophée [[Jules Rimet]] ([http://fifaworldcup.yahoo.com/06/en/p/h/rimet.html trophée Jules Rimet]) qui était remis aux vainqueurs de l'épreuve. Les conditions précisent que lorsqu'une équipe remporte 3 fois le même trophée, elle le conserve définitivement. Le Brésil vainqueur en [[1958]], [[1962]] et [[1970]] possède donc à jamais la coupe Jules Rimet. En 1983, la coupe Jules Rimet a été volée dans les locaux de la fédération Brésilienne. Les autorités pensent que les voleurs l'ont refondue. Une réplique a alors été réalisée. |
De [[1930]] à [[1970]], ce fut le trophée [[Jules Rimet]] ([http://fifaworldcup.yahoo.com/06/en/p/h/rimet.html trophée Jules Rimet]) qui était remis aux vainqueurs de l'épreuve. Les conditions précisent que lorsqu'une équipe remporte 3 fois le même trophée, elle le conserve définitivement. Le Brésil vainqueur en [[1958]], [[1962]] et [[1970]] possède donc à jamais la coupe Jules Rimet. En 1983, la coupe Jules Rimet a été volée dans les locaux de la fédération Brésilienne. Les autorités pensent que les voleurs l'ont refondue. Une réplique a alors été réalisée. |
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En [[1974]], fut donc présenté la ''FIFA World Cup'', dessinée par [[Silvio Gazzaniga]] et produite par [[Flaminio Bertoni|Bertoni]] à [[Milan]]. Elle représente deux mains humaines soulevant la terre. Elle mesure 36,5 cm de haut et pèse 5 kg, 18 carat (75%), d'or pur avec une base de 13 cm de diamètre contenant deux morceaux de [[malachite]]. Le trophée pèse 6,175 kg au total ([http://fifaworldcup.yahoo.com/06/en/p/h/trophy.html FIFA World Cup]). |
En [[1974]], fut donc présenté la ''FIFA World Cup'', dessinée par [[Silvio Gazzaniga]] et produite par [[Flaminio Bertoni|Bertoni]] à [[Milan]]. Elle représente deux mains humaines soulevant la terre. Elle mesure 36,5 cm de haut et pèse 5 kg, 18 carat (75%), d'or pur avec une base de 13 cm de diamètre contenant deux morceaux de [[malachite]]. Le trophée pèse 6,175 kg au total ([http://fifaworldcup.yahoo.com/06/en/p/h/trophy.html FIFA World Cup]). |
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Les noms des pays ayant gagné le tournoi sont gravés sous la coupe, seuls 8 noms pouvant être gravés sur la coupe elle-même. La plaque où sont gravées les équipes devrait pouvoir contenir le nom des vainqueurs jusqu'en 2038<ref>{{pdf}}{{en}} [http://www.fifa.com/infoplus/IP-401_07A_Trophies.pdf FIFA Trophées]</ref>. |
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== [[Coupe du monde de football, statistiques|Statistiques]] == |
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{{Approfondir|Statistiques de la Coupe du monde de football}} |
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Les noms des pays ayant gagné le tournoi sont gravés sous la coupe, seuls 8 noms pouvant être gravés sur la coupe elle-même. La plaque où sont gravées les équipes devrait pouvoir contenir le nom des vainqueurs jusqu'en 2038.<ref>{{en}}[http://www.fifa.com/infoplus/IP-401_07A_Trophies.pdf FIFA Trophées (PDF)]</ref> |
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[[Image:World cup countries best results and hosts blank.PNG|thumb|330px|''Meilleures performances des équipes nationales''.<br />Point pourpre : pays organisateur ; <br />bleu foncé : gagnants ; <br />bleu clair : finalistes ; <br />vert foncé : 3{{e}} ; <br />vert clair : 4{{e}} ; <br />jaune : phases finales ; <br />rose : second tour ; <br />orange : premier tour ; <br />rouge : première qualification en 2006 ; <br />gris : aucune qualification.]] |
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==[[Coupe du monde de football, statistiques|Statistiques]]== |
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[[Image:World cup countries best results and hosts blank.PNG|thumb|330px|'''Meilleures performances des équipes nationales'''.<br />Point pourpre : pays organisateur ; <br />bleu foncé : gagnants ; <br />bleu clair : finalistes ; <br />vert foncé : 3{{e}} ; <br />vert clair : 4{{e}} ; <br />jaune : phases finales ; <br />rose : second tour ; <br />orange : premier tour ; <br />rouge : première qualification en 2006 ; <br />gris : aucune qualification.]] |
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*L'Uruguay en 1930, l'[[équipe d'Italie de football|Italie]] en 1934, l'[[équipe d'Angleterre de football|Angleterre]] en 1966, l'[[équipe d'Allemagne de football|Allemagne]] en 1974, l'[[équipe d'Argentine de football|Argentine]] en 1978 et la [[équipe de France de football|France]] en 1998 sont devenus champions à domicile (soit 6 fois sur 17). À l'inverse, le [[équipe du Brésil de football|Brésil]], quintuple vainqueur, ne s'est pas imposé à domicile ([[1950]], défaite face à l'[[Uruguay]] dans le dernier match). |
*L'Uruguay en 1930, l'[[équipe d'Italie de football|Italie]] en 1934, l'[[équipe d'Angleterre de football|Angleterre]] en 1966, l'[[équipe d'Allemagne de football|Allemagne]] en 1974, l'[[équipe d'Argentine de football|Argentine]] en 1978 et la [[équipe de France de football|France]] en 1998 sont devenus champions à domicile (soit 6 fois sur 17). À l'inverse, le [[équipe du Brésil de football|Brésil]], quintuple vainqueur, ne s'est pas imposé à domicile ([[1950]], défaite face à l'[[Uruguay]] dans le dernier match). |
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*Le Brésil est la seule équipe à avoir gagné la coupe du monde sur un autre continent que le sien ([[Europe]] en [[1958]] et [[Asie]] en [[2002]]). Par voie de conséquence, aucun pays européen n'a pu s'imposer en dehors du continent européen. |
*Le Brésil est la seule équipe à avoir gagné la coupe du monde sur un autre continent que le sien ([[Europe]] en [[1958]] et [[Asie]] en [[2002]]). Par voie de conséquence, aucun pays européen n'a pu s'imposer en dehors du continent européen. |
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{{Loupe|Statistiques de la Coupe du monde de football}} |
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==Supporters== |
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[[Image:Fansecosse1998.jpg|right|thumb|300 px|Supporters de l'Écosse à la Coupe du monde 1998]]La Coupe du monde étant la compétition majeure du football, les supporters sont particulièrement concernés par ce mois de compétition. Dès la première édition, les supporters uruguayens et argentins furent particulièrement présents. Les premiers déplacements massifs de supporters de différents pays remontent à [[1982]]. À cette occasion, les fans anglais s'illustrèrent surtout par leurs [[hooligan]]s. Malgré ces agissements d'une minorité des supporters, la phase finale reste une grande fête pour les fans. Les supporters de certains pays (Écosse ou pays scandinaves, notamment) véhiculent même l'image de fans sympathiques. Lors de la Coupe du monde [[1998]] en France, la fête fut totale malgré des dérapages à [[Marseille]] (affrontements entre supporters anglais et marseillais<ref>{{en}} Brimson Eddy, ''Tear gas and ticket touts. With the England fans at the World Cup'', Londres, Headline, 1999</ref>) et à [[Lens]] (agression du gendarme [[Daniel Nivel]] par des [[hools]] allemands). Outre les Écossais, les supporters anglais sont traditionnellement les plus nombreux à suivre leur équipe lors des phases finales. On attend ainsi plus de 100 000 fans anglais, dont la moitié sans billets d'entrée, à l'occasion de la phase finale de la Coupe du monde 2006 en Allemagne.<ref>{{en}} [http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2006/06/04/ngerm04.xml ''The Telegraph'' 100,000 England fans expected to visit Germany]</ref> |
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==Filmographie== |
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[[Image:Fansecosse1998.jpg|right|thumb|300 px|Supporters de l'Écosse à la Coupe du monde 1998]] |
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Outre de nombreux films documentaires et même un film officiel de la Coupe du monde produit par la FIFA à l'occasion de chaque édition depuis [[1938]], la Coupe du monde a également inspiré le film allemand ''[[Le Miracle de Berne]]'' ([[2003]]) qui revient sur la victoire de la ''Mannschaft'' en [[1954]] et le film américain ''[[The Game of Their Lives]]'' ([[2005]]) décrivant la victoire de l'[[équipe des États-Unis de football|équipe des États-Unis]] en [[1950]] face à l'équipe d'[[équipe d'Angleterre de football|Angleterre]]. La Coupe du monde sert également de cadre à des films comme ''[[La Coupe (film)|La Coupe]]'' ([[1999]]) ou ''[[The Van]]'' (1996), notamment. |
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==Cartographie== |
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La Coupe du monde étant la compétition majeure du football, les supporters sont particulièrement concernés par ce mois de compétition. Dès la première édition, les supporters uruguayens et argentins furent particulièrement présents. Les premiers déplacements massifs de supporters de différents pays remontent à [[1982]]. À cette occasion, les fans anglais s'illustrèrent surtout par leurs [[hooligan]]s. Malgré ces agissements d'une minorité des supporters, la phase finale reste une grande fête pour les fans. Les supporters de certains pays (Écosse ou pays scandinaves, notamment) véhiculent même l'image de fans sympathiques. Lors de la Coupe du monde [[1998]] en France, la fête fut totale malgré des dérapages à [[Marseille]] (affrontements entre supporters anglais et marseillais<ref>{{en}} Brimson Eddy, ''Tear gas and ticket touts. With the England fans at the World Cup'', Londres, Headline, 1999</ref>) et à [[Lens]] (agression du gendarme [[Daniel Nivel]] par des [[hools]] allemands). Outre les Écossais, les supporters anglais sont traditionnellement les plus nombreux à suivre leur équipe lors des phases finales. On attend ainsi plus de 100 000 fans anglais, dont la moitié sans billets d'entrée, à l'occasion de la phase finale de la Coupe du monde 2006 en Allemagne<ref>{{en}} [http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2006/06/04/ngerm04.xml ''The Telegraph'' 100,000 England fans expected to visit Germany]</ref>. |
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== Filmographie == |
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Outre de nombreux films documentaires et même un film officiel de la Coupe du monde produit par la FIFA à l'occasion de chaque édition depuis [[1938]], la Coupe du monde a également inspiré le film allemand ''[[Le Miracle de Berne]]'' ([[2003]]) qui revient sur la victoire de la ''Mannschaft'' en [[1954]] et le film américain ''[[The Game of Their Lives]]'' ([[2005]]) décrivant la victoire de l'[[équipe des États-Unis de football|équipe des États-Unis]] en [[1950]] face à l'équipe d'[[équipe d'Angleterre de football|Angleterre]]. La Coupe du monde sert également de cadre à des films comme ''[[La Coupe (film)|La Coupe]]'' ([[1999]]) ou ''[[The Van]]'' (1996), notamment. |
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== Notes == |
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Image:World cup hosts.png|Pays hôtes |
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Image:World cup winners.png|Vainqueurs |
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Image:World cup countries best results and hosts blank.PNG|Pays hôtes et vainqueurs |
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==Notes== |
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*coll., ''La Coupe du monde (1930-1998)'', Paris, Calman Levy et L'Équipe, 2001, 3 volumes |
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*[[Thierry Roland]], ''La fabuleuse histoire de la Coupe du monde'', Paris, Minerva, rééd. 2002 |
|||
*Jean-Yves Guillain, ''La coupe du monde de football : l'oeuvre de Jules Rimet'', Paris, Amphora, 1998 |
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*Marc Barreaud, Alain Colzy et Jean Malleret, ''La Coupe du monde de football, miroir d'un siècle'', Paris, Chiron, 1997 |
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*[[Jean Eskenazi]], ''Jean Eskenazy raconte 11 Coupes du monde'', Paris, Éditions de Messine Vilo, 1978 |
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*Raymond Pitet, ''1930-1978 : Histoire de la Coupe du monde'', Paris, Alta, 1978 |
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* Collectif, ''La Coupe du monde (1930-1998)'', Calman Levy / L'Équipe, Paris, 2001, 3 vol. ; |
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* [[Thierry Roland]], ''La Fabuleuse Histoire de la Coupe du monde'', Minerva, Paris, rééd. 2002 ; |
|||
* Jean-Yves Guillain, ''La coupe du monde de football : l'oeuvre de Jules Rimet'', Amphora, Paris, 1998 ; |
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* Marc Barreaud, Alain Colzy et Jean Malleret, ''La Coupe du monde de football, miroir d'un siècle'', Chiron, Paris, 1997 ; |
|||
* [[Jean Eskenazi]], ''Jean Eskenazy raconte 11 Coupes du monde'', Éditions de Messine Vilo, Paris, 1978 ; |
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* Raymond Pitet, ''1930-1978 : Histoire de la Coupe du monde'', Alta, Paris, 1978. |
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=== Liens externes === |
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<!-- Wikipédia n'est pas un annuaire---> |
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* [http://www.fifaworldcup.yahoo.com Site officiel Coupe du monde de football] |
* [http://www.fifaworldcup.yahoo.com Site officiel Coupe du monde de football] |
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* [http://coupe-du-monde.eu Site non-officiel de la coupe du monde de football : Programmes, forums, etc |
* [http://coupe-du-monde.eu Site non-officiel de la coupe du monde de football : Programmes, forums, etc] |
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{{Football international}} |
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{{Coupe du monde de football}} |
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[[Catégorie:Coupe du monde de football]] |
[[Catégorie:Coupe du monde de football]] |
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[[als:Fußball-Weltmeisterschaft]] |
[[als:Fußball-Weltmeisterschaft]] |
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Version du 12 juin 2006 à 19:29
La Coupe du monde de football est une compétition internationale de football qui se tient tous les quatre ans dans un pays organisateur. La première édition eut lieu, à l'initiative de Jules Rimet, président de la Fédération Internationale de Football (FIFA), en 1930 en Uruguay.
Historique
Origine de la compétition
Le projet d'organiser une Coupe du monde commença dès la création de la FIFA en 1904. En 1906 la première édition fut programmée en Suisse et quatre poules de quatre équipes en guise de premier tour furent mises en place. Mais lors de la clôture des confirmations d'inscriptions pour les seize sélections invitées, le 31 août 1905, aucune fédération ne confirma sa participation, et le projet fut enterré. Avec la mise en place d'un tournoi olympique de football à partir de 1908, la FIFA voulut procéder à la reconnaissance de ce tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur. L'idée fut validée lors du congrès de la FIFA en 1914, mais la Première Guerre mondiale bloqua cette initiative. Après la Grande Guerre, la FIFA modifie son attitude. Dès son élection à la présidence de la FIFA, Jules Rimet met en effet tout en oeuvre pour ne pas reconnaître le tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur, militant pour la mise en place d'une nouvelle compétition. Les Jeux Olympiques de 1924 et 1928 permettent d'établir un dialogue constructif entre les formations d'Amérique du Sud et celles du Vieux continent. Le projet de Coupe du monde est finalement adopté par la FIFA le 28 mai 1928 par 25 voix pour, 5 contre (les pays scandinaves) et 1 abstention (l'Allemagne).[1]
L'organisation de la première Coupe du monde est confiée à l'Uruguay le 18 mai 1929 lors du congrès de la FIFA 1929 à Barcelone. Pour des raisons financières et d'intendance, seulement quatre sélections européennes acceptent d'effectuer le long déplacement en Uruguay en 1930[2] : la France, la Belgique, la Yougoslavie et la Roumanie. Jules Rimet est même contraint de procéder un authentique tour de France pour convaincre autorités, joueurs et employeurs afin que la France ne rate pas ce premier rendez-vous mondial. Quelques joueurs parviennent toutefois à se dégager de leurs obligations professionnelles pour deux mois tandis que l'entraîneur des Bleus (Gaston Barreau), ne peut effectuer le déplacement en Uruguay en raison de ses obligations professionnelles. En hommage à l'action du président de la FIFA, le premier trophée qui reste en usage de 1930 à 1970 se nomme « Coupe Jules Rimet ».
La cadence des coupes du monde de football est fixée en alternance avec les Jeux Olympiques. À l'époque de la création de la coupe du monde, presque toutes les équipes présentaient les mêmes formations aux Jeux Olympiques et en Coupe du monde, car elles avaient un statut amateur. De nos jours l'alternance bénéficie aux équipes européennes qui organisent par un décalage de deux années le Championnat d'Europe des nations de football, mais pas pour les équipes africaines qui se voient obligées de disputer la Coupe d'Afrique des nations tous les deux ans, même les années de coupe du monde.
Évolution de l'épreuve
Si la première édition ne rassemble que 13 équipes, la mise en place de tours préliminaires s'impose dès 1934 afin de ne retenir que 16 formations parmi les 30 nations inscrites. Cuba, Haïti, Mexique, Pérou (forfait), Palestine, Estonie, Lituanie, Portugal, Grèce, Bulgarie, Irlande, Luxembourg, Roumanie et Yougoslavie passent à la trappe au tour préliminaire. La Colombie, le Costa Rica, le Salvador, le Japon étaient inscrits, mais ne participèrent pas à la compétition (forfait avant le tirage au sort du tour préliminaire). Même le pays organisateur l'Italie doit y participer. En revanche, l'Uruguay décide de ne pas défendre son titre. Depuis 1938, le tenant du titre (Italie) et l'organisateur (France) sont qualifiés d'office. Ceci reste valable jusqu'en 2002 où la France est le dernier qualifié d'office en tant que tenant du titre. Le Brésil, champion du monde en 2002 dut ainsi passer par le tour préliminaire pour accéder en phase finale en 2006.
La compétition se joue d'abord selon deux systèmes : poules d'où sortent les demi-finalistes (en 1930 notamment) et par élimination directe (1934 et 1938). En 1950, les demi-finales et la finale sont même remplacées par une poule finale. De 1954 à 1970, quatre poules de quatre équipes dégagent huit quarts de finalistes. La fin du tournoi se dispute alors par élimination directe. Les éditions 1974 et 1978 se jouent toujours à seize équipes, mais un second tour de poules remplace les quarts de finale et les demi-finales. Avec l'augmentation du nombre d'équipes qualifiées en phase finale passant de 16 à 24 en 1982, la formule de la compétition comprend désormais 6 poules de quatre équipes au premier tour, suivi du second tour de 4 poules de trois équipes. Demi-finales et finale concluent alors l'épreuve. De 1986 à 1994, la formule comporte 6 poules de quatre équipes au premier tour qui dégagent 16 formations qualifiées en huitièmes de finale. La fin de la compétition se joue désormais par élimination directe. Depuis 1998, 32 équipes participent à la phase finale avec huit poules de 4 équipes au premier tour dégageant 16 équipes qualifiées en huitièmes de finale.
Après avoir remporté trois fois le titre, la Coupe Jules Rimet fut définitivement attribuée au Brésil. Depuis 1974, la récompense à l'équipe gagnante est la Fifa World Cup.
La Coupe du monde se dote d'une mascotte officielle à partir de 1966. World Cup Willie, un lion footballeur, ouvre cette série. Parmi les autres mascottes, citons notamment Gauchito, un garçon argentin (1978), Naranjito, une orange (1982), Pique, un piment mexicain (1986) et Footix, un coq (1998).
Déroulement
Sélection du pays organisateur
Plusieurs pays se portent candidats. Le pays le plus apte à organiser la Coupe du monde est choisi, en fonction de critères très variés: Régime politique du pays, niveau des infrastructures (stades, moyens de transport...). Un dossier par pays est présenté à la FIFA qui choisit. Il existe toujours un pays de réserve afin de palier une renoncement à l'organisation au dernier moment, comme ce fut le cas en 1986 avec la démission de la Colombie en 1983 suite à des problèmes financiers et de sécurité[3].
Le pays organisateur est qualifié d'office; toutefois il doit appartenir à un autre continent que celui du pays organisateur de l'édition précédente. Le pays champion du monde en titre était qualifié d'office pour la Coupe du monde suivante, ce qui n'est plus le cas depuis la dernière victoire du Brésil au Japon en 2002[4].
Le choix du pays organisateur est effectué 6 années avant le début de la compétition. Le pays organisateur est choisi par les membres du comité exécutif de la FIFA. Le système de vote choisi est le Vote unique transférable.
Le choix de l'Allemagne pour la coupe du monde de football 2006 provoqua une controverse aux sein de la FIFA. Le total final était de 12 votes à 11 en faveur de l'Allemagne face à son adversaire l'Afrique du Sud qui était pourtant favorite. Un membre néo-zélandais de la FIFA, Charles Dempsey chargé d'effectuer le vote au nom de la OFC s'abstint de voter à la dernière minute. S'il avait voté pour l'Afrique du Sud, le total aurait été de 12 à 12 et la décision serait revenue au président de la FIFA Sepp Blatter, qui avait exprimé son choix pour l'Afrique du Sud auparavant[5]. Dempsey était l'un des 8 membres du comité à avoir reçu un fax par les éditeurs du magazine satirique allemand Titanic une nuit avant le vote, promettant une horloge, et une forêt noire s'il votait pour l'Allemagne. Il argumenta qu'il n'avait pu choisir à cause de la pression[6] .
En conséquence, la FIFA a décidé de changer le système de sélection des membres du comité.
Qualifications
Les modes de qualifications dépendent de la zone sur le globe. En effet une équipe des Caraïbes devra disputer plus de matchs qu'une équipe européenne pour tenter de se qualifier à une phase finale de coupe du monde. Cette phase de qualification est organisée par chaque confédération qui déterminent le calendrier et les modalités de qualification.
- Asie (AFC) : continent asiatique
- Dans la zone Asie, les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour la Coupe du monde, les troisièmes s'affronteront en barrage, le vainqueur de ce barrage rencontrant ensuite le quatrième de la zone CONCACAF pour une place en phase finale.
- Europe (UEFA) : continent européen (dont la Turquie, Israël, la Russie, la Géorgie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan)
- Dans la zone Europe, les huit vainqueurs des groupes ainsi que les deux meilleurs deuxièmes seront qualifiés pour la phase finale. Les six autres deuxièmes joueront des barrages aller-retour, les trois vainqueurs rejoignant la phase finale.
- Amérique du Sud (CONMEBOL) : pays d'Amérique du Sud (à l'exception de la Guyana et du Surinam)
- Dans la zone CONMEBOL, les quatre premiers de la poule unique seront qualifiés pour la phase finale, le cinquième affrontant en barrage aller-retour le vainqueur de la zone Océanie pour une place en phase finale.
- Amérique du Nord (CONCACAF) : pays d'Amérique du Nord et d'Amérique Centrale
- Dans la zone CONCACAF, les trois premiers de la poule unique seront qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde, le quatrième disputant un barrage contre le vainqueur du pré-barrage de la zone Asie.
- Afrique (CAF) : continent africain
- Dans la zone Afrique, les cinq vainqueurs des cinq poules seront directement qualifiés.
- Océanie (OFC) : Australie¹, Nouvelle-Zélande et îles du Pacifique
- Dans la zone Océanie, un tournoi a élimination directe détermine quel pays pourra affronter lors d'un match de barrage une équipe de la zone Amérique du Sud. L'Océanie n'a donc pas forcément d'équipe qualifiée à chaque coupe du monde.
¹ Depuis le 1er janvier 2006, l'Australie se qualifie dans la zone Asie.
Vainqueur
À l'exception de la coupe du monde de 1950, le titre est décidé dans un match dit « à élimination directe » (généralement, la coupe du monde compte une phase de 2 à 4 matches « à élimination directe » pour les finalistes, bien que les éditions de 1974 et de 1978 n'aient compté que les finales pour la première et la troisième place). C'est-à-dire que la partie doit avoir un vainqueur et que, par conséquent, un match nul est exclu. En cas de résultat nul à la fin du temps réglementaire, on procède à une prolongation de 2 fois 15 minutes. Si celle-ci mène aussi à un résultat nul, la vainqueur est actuellement désigné par une séance de tirs au but. Cette décision n'a dû être appliquée en finale qu'en 1994.
En fait les séances de tirs au but n'ont été introduites qu'en 1982. Dans un premier temps, les matches nuls après prolongations étaient à rejouer, bien que ceci n'ait eu lieu que lors des coupes du monde de 1934 et de 1938.
En 1998 et 2002, les prolongations ont été disputées avec la règle de la mort subite ou but en or: la première équipe à marquer est déclarée vainqueur. En 2006, on utilisera pour la première fois la règle du but en argent qui stoppe un match à la fin de la première partie des prolongation si le score n'est plus de parité.
Autres récompenses
L'article 45 du règlement de la Coupe recense les autres trophées officiels mis en jeu par la FIFA à l'occasion de la Coupe du monde. [7]
- Les trois meilleurs joueurs de la compétition. Ces trophées (or, argent et bronze) existent depuis 1982 ; le trophée du meilleur joueur existe depuis 1958.
- L'équipe la plus fair-play. Ce trophée existe depuis 1978.
- Joueur ayant marqué un but le plus rapidement. Ce trophée existe depuis 1978. Le vainqueur reçoit un chronomètre en or.
- Le meilleur gardien de but. Ce trophée existe depuis 1994.
- Meilleur buteur. Le soulier d'or existe depuis 2002.
- L'équipe la plus « passionnante ». Ce trophée existe depuis 2002 ; il remplace le trophée de l'équipe la plus « spectaculaire » mis en place en 1998.
- Meilleur jeune. Ce trophée existe depuis 2006.
La mise en place d'un trophée officiel FIFA concernant le meilleur buteur de la Coupe du monde provoqua des problèmes avec la presse au niveau du comptage des buts, désormais officiel. Nombre de titres de presse ne suivent d'ailleurs ce comptage « officiel » et préfère tenir à jour leurs propres statistiques. C'est notamment le cas pour certains journaux sportifs italiens, échaudés en 2002 par le comptage effectué par la FIFA.
La FIFA désigna une équipe type de la Coupe du monde en 1938. Devant le tollé général provoqué par cette sélection (absence de Silvio Piola et Giuseppe Meazza), la FIFA cessa de publier de telles listes à la fin des phases finales.[8]
L'étoile sur le maillot
Le vainqueur de la coupe du monde dispose sur son maillot une étoile par trophée gagné. Ces étoiles font leur apparition sur le maillot du Brésil en 1974. Les autres anciens vainqueurs adoptent ce système du début des années 1990 (Allemagne et Italie) au début des années 2000 (Angleterre, Argentine, Uruguay) tandis que la France arbore son étoile depuis sa victoire en 1998.
Aspect économique de la coupe du monde
Le prix de la coupe
Le coût de l'organisation complet de la coupe du monde en France fut estimé à plus de 9,4 milliards de francs (1,6 milliard d'euros) dont 6,7 milliards d'investissements (1,1 milliard d'euros) dans des infrastructures sportives et de desserte et 2,7 milliards (450 millions d'euros) de dépenses d'organisation comprenant principalement le budget du Comité français d'organisation (CFO). Le financement est assuré par les fonds publics (Etat, collectivités locales et entreprises publiques) pour un montant approchant les 5,4 milliards (900 millions d'euros), soit 57 % du total[9]. Pour compléter le budget, le CFO a fait appel à des sociétés privés (45), sponsor de l'opération, sacrifiant aussi la concession du Stade de France pour une durée de 30 ans. Cette aide financière est aussi une vitrine pour ces sociétés qui grâce à la médiatisation mondiale de l'événement peuvent espérer des retombées économiques fortes. Tel la SNCF, la RATP, La Poste ou encore France Telecom qui ont pu ainsi communiquer sur leur savoir-faire.
La coupe du monde dope la croissance...
L'organisation de la coupe du monde de football n'est pas sans conséquence économique notable pour le pays hôte. Les sommes investies pour rénover ou construire stades et infrastructures sont considérables. Ces investissements concernent tout un pays en pas seulement une ville comme c'est le cas pour les Jeux Olympiques. En 2006, le gouvernement et les collectivités allemandes dépensèrent près de 350 millions de dollars dans des routes et divers moyens de transports dans les environs de Munich. Plus d'1,7 milliards de dollars furent investis dans la mise au norme de stade de football, incluant une remise à neuf des stades de Berlin et Leipzig. En 2010, la coupe du monde sera pour la première fois disputée en Afrique. Le gouvernement sud-africain a d'ores et déjà prévu de dépenser près de 400 millions de dollars dans les stades, et 1,2 milliards de dollars dans un système de transport ferroviaire, reliant les principales villes du pays.
La victoire en Coupe du monde est également excellente pour la croissance comme le maintien à un bon niveau la progression du produit intérieur brut français suite au succès de l'équipe de France en 1998. Le PIB français progresse de seulement 2,3% en 1997, contre 3,5% en 1998 et 3,0% en 1999.[10]
Effet économique de l'organisation d'une coupe du monde[11]
| Année | Pays organisateur | Taux de croissance année de la coupe du monde |
Taux de croissance année suivant la coupe du monde |
Évolution en points |
|---|---|---|---|---|
| 1970 | Mexique | 6,9% | 4,2% | -2,7% |
| 1974 | Allemagne | 0,2% | -1,3% | -1,5% |
| 1978 | Argentine | -3,4% | 7.1% | +10.5% |
| 1982 | Espagne | 1,2% | 1,8% | +0,6% |
| 1986 | Mexique | -3,7% | 1,7% | +5,4% |
| 1990 | Italie | 2,0% | 1,4% | -0,6% |
| 1994 | USA | 4,0% | 2,7% | -1,3% |
| 1998 | France | 3,5% | 3,0% | -0,5% |
... mais aussi le développement local
Le marché de l'événementiel est un facteur de développement local : toutes les villes qui accueillent des matchs de la coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier, enregistrent nécessairement un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs en économie parlent d'une "économie présentielle" ou d'une "économie résidentielle". Ainsi, l'organisation d'une coupe du monde dope l'économie touristique : ces touristes ou "résidents non déclarés" vont nécessairement devoir se loger, se nourrir, se distraire et donc dépenser de l'argent. Cette manne va irriguer le tissu économique local. Ce volume de consommation locale va générer un effet multiplicateur keynésien, et donc des revenus et des emplois. Les autorités publiques allemandes bien conscientes de ce potentiel économique ont d'ailleurs autorisé les commerçants à prolonger plus tardivement l'ouverture des magasins mais aussi d'exercer leur activité le dimanche - ce qui ne va pas sans contrarier la puissante église catholique bavaroise. En Allemagne, on parle de 50 000 emplois [12] tandis qu'en Afrique du Sud ce sont près de 159 000 emplois[13] qui sont annoncés.
Sources de revenus
Ce ne sont plus les entrées aux stades qui couvrent les dépenses de la coupe du monde, mais le sponsoring et les droits télévisés.
La coupe du monde est l'une des compétitions sportives les plus suivies de par le monde. En 1982 les revenus liés au sponsoring se situaient à 2 milliards de dollars pour atteindre plus de 16 milliards de dollars aujourd'hui. Le titre de Sponsor officiel se monnaie 40 millions de dollars, un sponsor d'équipe dépensera 10 millions de dollars. Sans compter que la grande nouveauté de l'édition 2006 est de faire financer la construction des stades, par les sponsors eux-mêmes; ainsi AOL a déboursé près de 15 millions de dollars pour mettre son nom sur le stade d'Hambourg (AOL Arena) [14].
La coupe du monde de football est le second évènement planétaire à être télédiffusé, juste après les Jeux Olympiques et devant le Tour de France. L'épreuve fut diffusée dans 213 pays en 2002, aussi, les enjeux pour les chaînes de télévision sont conséquents. Les premières diffusions de matches de la Coupe du monde en direct datent de 1954 via l'Eurovision.
Montants des droits TV[15]
| Année | Droits TV | Audience mondiale cumulée¹ |
|---|---|---|
| 1990 | 95 millions de francs suisses | 26,7 milliards de téléspectateurs |
| 1994 | 110 millions de francs suisses | 32,1 milliards de téléspectateurs |
| 1998 | 135 millions de francs suisses | 33,4 milliards de téléspectateurs |
| 2002 | 1 300 millions de francs suisses | 28,8 milliards de téléspectateurs |
| 2006 | 1 500 millions de francs suisses |
¹: Chine non incluse. Avec la Chine, la CM 1998 arrive à 40 milliards d'audience et celle de 2002 à 42,6 milliards.
Le match des équipementiers
Les campagnes publicitaires débutent de plus en plus tôt, suivant les matchs amicaux de près. Les enjeux sont énormes pour certains équipementiers sportifs, ainsi le combat Adidas contre Nike prendra toute son ampleur avec Nike sponsor du Brésil et Adidas sponsor de pays tels que l'Allemagne ou la France. Les recettes mercantiles se préparent bien avant la coupe du monde[16]. C'est toutefois l'équipementier Puma qui compte le plus de sélections en phase finale de la Coupe du monde 2006 : 12, contre 8 pour Nike, 6 pour Adidas, 2 pour Umbro, 2 pour Lotto, 1 pour Marathon et 1 pour Joma.
Partenaire historique de la FIFA, Adidas fournit les ballons officiels de la Coupe du monde depuis 1970. L'équipementier allemand sort un nouveau modèle de ballon à chaque édition : Tango en 1978, Azteca en 1986, Questra en 1994, Tricolore en 1998, Fevernova en 2002, Teamgeist en 2006 notamment.[17]
Billetterie
Jadis source de revenus quasi unique, la billetterie ne représente désormais qu'une modeste partie des revenus générés par la Coupe du monde. Le marché parallèle, légal dans certains pays, peut multiplier par vingt le prix des places initialement prévu. [18]
Sécurité supplémentaire pour la version 2006, les billets sont équipés de puces électroniques, afin de lutter contre le vol, ce qui est arrivé lors d'une perte de billet en France en juin 2006[19].
Prix des places lors de la coupe du monde 2006[20]
| Type de Match | Catégorie 1 | Catégorie 2 | Catégorie 3 | Catégorie 4 |
|---|---|---|---|---|
| Match d’ouverture | 300.00 € | 180.00 € | 115.00 € | 65.00 € |
| Matches de groupes | 100.00 € | 60.00 € | 45.00 € | 35.00 € |
| Huitième de finale | 120.00 € | 75.00 € | 60.00 € | 45.00 € |
| Quart de finale | 180.00 € | 110.00 € | 85.00 € | 55.00 € |
| Demi-finales | 400.00 € | 240.00 € | 150.00 € | 90.00 € |
| Match de 3e place | 120.00 € | 75.00 € | 60.00 € | 45.00 € |
| Finale | 600.00 € | 360.00 € | 220.00 € | 120.00 € |
Principes d'attribution[21]
Palmarès
Bilan des finales de coupe du monde de football[22]:
Sont déjà pressentis pour l'organisation des prochaines éditions :
- 2014: le Brésil, seul candidat sud-américain alors que l'organisation doit revenir au COMEBOL [23].
- 2018: la coupe devrait revenir en Europe. L'Angleterre, la Turquie, la Russie et Pays-Bas / Belgique ont plus ou moins ouvertement fait acte de candidature.
Palmarès par nations:
| Équipes | Titres | Éditions remportées | Finales perdues | Demi-finales perdues |
|---|---|---|---|---|
 Brésil
|
5 | 1958, 1962, 1970, 1994, 2002 | 2 1950, 1998 | 3 1938, 1974, 1978 |
 Allemagne
|
3 | 1954, 1974, 1990 | 4 1966, 1982, 1986, 2002 | 3 1934, 1958, 1970 |
 Italie
|
3 | 1934, 1938, 1982 | 2 1970, 1994 | 2 1978, 1990 |
 Argentine
|
2 | 1978, 1986 | 2 1930, 1990 | - |
 Uruguay
|
2 | 1930, 1950 | - | 2 1954, 1970 |
 France
|
1 | 1998 | - | 3 1958, 1982, 1986 |
 Angleterre
|
1 | 1966 | - | 1 1990 |
 Pays-Bas
|
- | - | 2 1974, 1978 | 1 1998 |
 Tchécoslovaquie
|
- | - | 2 1934, 1962 | - |
 Hongrie
|
- | - | 2 1938, 1954 | - |
 Suède
|
- | - | 1 1958 | 3 1938, 1950, 1994 |
| Modèle:Yougoslavie football | - | - | - | 2 1930, 1962 |
 Autriche
|
- | - | - | 2 1934, 1954 |
 Pologne
|
- | - | - | 2 1974, 1982 |
 États-Unis
|
- | - | - | 1 1930 |
 Espagne
|
- | - | - | 1 1950 |
 Chili
|
- | - | - | 1 1962 |
.svg){kind=small} Union soviétique
|
- | - | - | 1 1966 |
 Portugal
|
- | - | - | 1 1966 |
.svg){kind=small} Belgique
|
- | - | - | 1 1986 |
 Bulgarie
|
- | - | - | 1 1994 |
 Croatie
|
- | - | - | 1 1998 |
 Corée du Sud
|
- | - | - | 1 2002 |
 Turquie
|
- | - | - | 1 2002 |
Le trophée
De 1930 à 1970, ce fut le trophée Jules Rimet (trophée Jules Rimet) qui était remis aux vainqueurs de l'épreuve. Les conditions précisent que lorsqu'une équipe remporte 3 fois le même trophée, elle le conserve définitivement. Le Brésil vainqueur en 1958, 1962 et 1970 possède donc à jamais la coupe Jules Rimet. En 1983, la coupe Jules Rimet a été volée dans les locaux de la fédération Brésilienne. Les autorités pensent que les voleurs l'ont refondue. Une réplique a alors été réalisée.
En 1974, fut donc présenté la FIFA World Cup, dessinée par Silvio Gazzaniga et produite par Bertoni à Milan. Elle représente deux mains humaines soulevant la terre. Elle mesure 36,5 cm de haut et pèse 5 kg, 18 carat (75%), d'or pur avec une base de 13 cm de diamètre contenant deux morceaux de malachite. Le trophée pèse 6,175 kg au total (FIFA World Cup).
Les noms des pays ayant gagné le tournoi sont gravés sous la coupe, seuls 8 noms pouvant être gravés sur la coupe elle-même. La plaque où sont gravées les équipes devrait pouvoir contenir le nom des vainqueurs jusqu'en 2038.[24]
Statistiques
Point pourpre : pays organisateur ;
bleu foncé : gagnants ;
bleu clair : finalistes ;
vert foncé : 3e ;
vert clair : 4e ;
jaune : phases finales ;
rose : second tour ;
orange : premier tour ;
rouge : première qualification en 2006 ;
gris : aucune qualification.
- L'Uruguay en 1930, l'Italie en 1934, l'Angleterre en 1966, l'Allemagne en 1974, l'Argentine en 1978 et la France en 1998 sont devenus champions à domicile (soit 6 fois sur 17). À l'inverse, le Brésil, quintuple vainqueur, ne s'est pas imposé à domicile (1950, défaite face à l'Uruguay dans le dernier match).
- Le Brésil (1958, 1962) et l'Italie (1934, 1938) sont les 2 seuls pays à avoir gagné 2 fois de suite.
- L'Italie, la France, le Mexique et l'Allemagne ont chacun accueilli deux fois l'épreuve.
- Gerd Müller (Allemagne) est le recordman de buts marqués en Coupe du monde avec 14 buts (10 en 1970 et 4 en 1974).
- Just Fontaine (France) reste le meilleur buteur en une seule coupe du monde avec 13 buts (1958).
- Lucien Laurent (France) est le premier buteur de l'histoire de la coupe du monde en marquant lors du match d'ouverture de la coupe du monde en Uruguay.
- Le Brésil n'a jamais manqué une phase finale de coupe du monde.
- Depuis 1950, seule la finale de 1978 s'est déroulée sans la participation ni du Brésil ou de l'Allemagne. Malgré cela, les deux pays ne se sont rencontrés pour la première fois qu'en finale en 2002.
- Le plus vieux vainqueur de la Coupe du Monde est Dino Zoff qui avait 40 ans et 4 mois en 1982 lors de la victoire de son équipe
- Le plus jeune vainqueur de la Coupe du Monde est Pelé qui n'avait que 17 ans et 8 mois en 1958 lors de la victoire de son équipe
- Le plus vieux participant est Roger Milla qui avait 42 ans en 1994
- Antonio Carbajal et Lothar Matthäus sont les seuls joueurs à avoir disputé cinq phases finales de Coupe du Monde
- Pelé (Brésil) est le seul joueur du monde à avoir gagné trois fois (1958, 1962 et 1970) la Coupe du Monde
- Le Brésil est la seule équipe à avoir gagné la coupe du monde sur un autre continent que le sien (Europe en 1958 et Asie en 2002). Par voie de conséquence, aucun pays européen n'a pu s'imposer en dehors du continent européen.
Supporters
La Coupe du monde étant la compétition majeure du football, les supporters sont particulièrement concernés par ce mois de compétition. Dès la première édition, les supporters uruguayens et argentins furent particulièrement présents. Les premiers déplacements massifs de supporters de différents pays remontent à 1982. À cette occasion, les fans anglais s'illustrèrent surtout par leurs hooligans. Malgré ces agissements d'une minorité des supporters, la phase finale reste une grande fête pour les fans. Les supporters de certains pays (Écosse ou pays scandinaves, notamment) véhiculent même l'image de fans sympathiques. Lors de la Coupe du monde 1998 en France, la fête fut totale malgré des dérapages à Marseille (affrontements entre supporters anglais et marseillais[25]) et à Lens (agression du gendarme Daniel Nivel par des hools allemands). Outre les Écossais, les supporters anglais sont traditionnellement les plus nombreux à suivre leur équipe lors des phases finales. On attend ainsi plus de 100 000 fans anglais, dont la moitié sans billets d'entrée, à l'occasion de la phase finale de la Coupe du monde 2006 en Allemagne.[26]
Filmographie
Outre de nombreux films documentaires et même un film officiel de la Coupe du monde produit par la FIFA à l'occasion de chaque édition depuis 1938, la Coupe du monde a également inspiré le film allemand Le Miracle de Berne (2003) qui revient sur la victoire de la Mannschaft en 1954 et le film américain The Game of Their Lives (2005) décrivant la victoire de l'équipe des États-Unis en 1950 face à l'équipe d'Angleterre. La Coupe du monde sert également de cadre à des films comme La Coupe (1999) ou The Van (1996), notamment.
Cartographie
-
Pays hôtes -
Vainqueurs -
Pays hôtes et vainqueurs
Notes
- Victor Sinet, La Coupe du Monde oubliée, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002, p.17-20
- Les débuts de la coupe du monde
- La Colombie décline l'organisation de la coupe du monde
- Le pays vainqueur n'est plus qualifié d'office
- (en)"Le président de la FIFA grand perdant de la victoire de l'Allemagne" par Robert Wagman, SoccerTimes, 7 juillet 2000
- (en)"un magazine fabrique un canular", IOL, 7 juillet 2000
- Règlement FIFA de la Coupe du monde 2006
- Victor Sinet, La Coupe du Monde oubliée, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002, p.157
- Le prix de la coupe, diplomatie.gouv.fr
- (en)L'organisation de la coupe du monde dope le PIB
- (en)Effet économique de l'organisation d'une coupe du monde
- Les Échos L'Allemagne veut réussir « sa » Coupe
- Afrik.com citant un article du Sunday Times
- Foxsports, nouveaux moyens de financement
- Info Plus de la FIFA - Coupe du monde et télévision
- Les sponsors ont déjà gagné, nouvelobs.com
- FIFA.com - Adidas et la FIFA
- Le Monde Les prix explosent face à la pénurie de billets
- Billets perdus en France, tsr.ch
- Tarifs des places
- FAQ de la billetterie de la Coupe du monde
- (en)Supervision complète sur www.rsssf.com
- Organisation de la coupe du monde 2014
- (en)FIFA Trophées (PDF)
- (en) Brimson Eddy, Tear gas and ticket touts. With the England fans at the World Cup, Londres, Headline, 1999
- (en) The Telegraph 100,000 England fans expected to visit Germany
Bibliographie
- coll., La Coupe du monde (1930-1998), Paris, Calman Levy et L'Équipe, 2001, 3 volumes
- Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, Paris, Minerva, rééd. 2002
- Jean-Yves Guillain, La coupe du monde de football : l'oeuvre de Jules Rimet, Paris, Amphora, 1998
- Marc Barreaud, Alain Colzy et Jean Malleret, La Coupe du monde de football, miroir d'un siècle, Paris, Chiron, 1997
- Jean Eskenazi, Jean Eskenazy raconte 11 Coupes du monde, Paris, Éditions de Messine Vilo, 1978
- Raymond Pitet, 1930-1978 : Histoire de la Coupe du monde, Paris, Alta, 1978
Liens externes
- Site officiel Coupe du monde de football
- (fr) Site non-officiel de la coupe du monde de football : Programmes, forums, etc
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