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Giovanni Goria

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Giovanni Goria
Illustration.
Fonctions
Ministre italien des Finances

(10 mois)
Président du Conseil Giuliano Amato
Gouvernement Amato I
Prédécesseur Rino Formica
Successeur Vincenzo Visco
Ministre de l'Agriculture et des Forêts

(1 an, 2 mois et 16 jours)
Président du Conseil Giulio Andreotti
Gouvernement Andreotti VII
Prédécesseur Vito Saccomandi
Successeur Giovanni Fontana
Président du Conseil des ministres d'Italie

(8 mois et 15 jours)
Président Francesco Cossiga
Gouvernement Goria
Législature IXe
Coalition DC-PSI-PRI-PSDI-PLI
Prédécesseur Amintore Fanfani
Successeur Ciriaco De Mita
Ministre du Budget et de la
Programmation économique

(3 mois et 11 jours)
Président du Conseil Amintore Fanfani
Gouvernement Fanfani VI
Prédécesseur Pier Luigi Romita
Successeur Emilio Colombo
Ministre du Trésor

(4 ans, 7 mois et 27 jours)
Président du Conseil Amintore Fanfani
Bettino Craxi
Amintore Fanfani
Gouvernement Fanfani V
Craxi I et II
Fanfani VI
Prédécesseur Pier Luigi Romita
Successeur Emilio Colombo
Biographie
Nom de naissance Giovanni Giuseppe Goria
Date de naissance
Lieu de naissance Asti (Royaume d'Italie)
Date de décès (à 50 ans)
Lieu de décès Asti (Italie)
Nature du décès Cancer du poumon
Nationalité italienne
Parti politique Démocratie chrétienne

Giovanni Goria
Présidents du Conseil des ministres d'Italie
Ministres des Finances d'Italie
Ministres de l'Agriculture d'Italie
Ministres du Budget d'Italie
Ministres du Trésor d'Italie

Giovanni Goria, né le à Asti (Piémont) et mort le dans la même ville, est un homme d'État italien.

Né le à Asti, Giovanni Goria est le fils de Luigi, géomètre employé par la municipalité et Pierina Ferrero, épicière. Après avoir obtenu son diplôme de comptable, il s'inscrit à la faculté d'économie et de commerce de l'université de Turin, où il obtient son diplôme en 1967[1].

Giovanni Goria adhère à la Démocratie chrétienne italienne en 1960, exerçant des responsabilités locales au sein du parti. En 1976, il est élu à la Chambre des députés[1].

Il exerce ensuite diverses responsabilités ministérielles :

  • du au  : sous-secrétaire d'État chargé du Bilan, dans le gouvernement Spadolini,
  • du au  : ministre du Trésor, dans le 5e gouvernement Fanfani,
  • du au  : ministre du Trésor, dans le 1er gouvernement Craxi,
  • du au  : ministre du Trésor, dans le 2e gouvernement Craxi,
  • du au  : ministre du Trésor et, par intérim, ministre du Bilan et de la Programmation économique, dans le 6e gouvernement Fanfani[1].

Sa carrière politique culmine, du au , lorsqu'il exerce les fonctions de président du Conseil des ministres italien[1].

Il est élu au Parlement européen, en , mais abandonne son mandat en 1991, après son retour au gouvernement[1].

Il exerce à nouveau des fonctions ministérielles dans deux gouvernements :

  • du au  : ministre de l'Agriculture et de la Foêt, dans le 7e gouvernement Andreotti,
  • du au , ministre des Finances, dans le 1er gouvernement D'Amato[1].

Impliqué dans le scandale politico-financier révélé par l'« Opération Mains propres » (Mani pulite), il est contraint à la démission, en même temps que son parti, la Démocratie chrétienne, doit se résoudre à l'auto-dissolution[1].

Atteint d'une longue maladie, Giovanni Goria meurt dans sa ville natale, le , avant la fin de l'instruction judiciaire ouverte contre lui[1].

Source de traduction

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Notes et références

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  1. a b c d e f g et h (it) Giuseppe Sircana, « Goria, Giovanni in "Dizionario Biografico" », sur treccani.it, (consulté le ).

Liens externes

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