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Lenny Bruce

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Lenny Bruce
Lenny Bruce en 1961.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
HollywoodVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Eden Memorial Park Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Leonard Alfred Schneider
Nationalité
Formation
Wellington C. Mepham High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sally Marr (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Honey Harlow (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Conflit
Mouvement
Label
Influencé par
Condamné pour
Site web
signature de Lenny Bruce
Signature
Vue de la sépulture.

Leonard Alfred Schneider, dit Lenny Bruce, est un comique, scénariste, acteur et réalisateur américain né le à Mineola (Long Island, New York) et mort le à Hollywood (Californie).

Lenny Bruce est un humoriste né en 1925 à New York, d'origine modeste, juive, d'une mère connue dans le monde du spectacle.

À seize ans, il fugue et, après avoir travaillé dans une ferme durant deux ans, puis s'être fait engager volontaire dans l'US Navy trois autres années, il fourbit ses armes (spirituelles) dans le circuit des cabarets de New York et des hôtels de Catskill, berceau de l'humour Borscht Belt.

Lenny Bruce lors d'une arrestation en 1961.

Il devient le comique le plus célèbre et le plus controversé des États-Unis dans les années 1960. Arrêté pour obscénité à de multiples reprises, placé sous la plus étroite surveillance du FBI, il incarne l'esprit contestataire de cette décennie et, par son talent pour l'improvisation et sa liberté de ton, reste la référence majeure des humoristes américains qui le considèrent comme le maître, sinon l'inventeur du stand-up[réf. nécessaire]. Porte-parole de la liberté de pensée, il pourfend les dogmes et les idées reçues par son sens de l'autodérision, sa dénonciation de l'hypocrisie puritaine et son utilisation de la langue comme arme de combat. Selon lui, l'obscénité ne réside pas dans les mots crus ou la pornographie, par exemple, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu.

Il est mort d'une overdose d'héroïne en 1966 ; sa santé était précaire à la suite d'une hépatite contractée très tôt, en 1944. Sa disparition survient un mois après qu'il a accompli une double performance en concert au Fillmore West avec Frank Zappa et The Mothers Of Invention (les 24 et ). Une partie de son œuvre est publiée l'année suivante.

Bob Fosse consacre à Lenny Bruce en 1974 un film biographique, Lenny, dans lequel Dustin Hoffman interprète le rôle principal.

Guy Bedos lui a rendu hommage dans un sketch, Propos obscènes, estimant que l'obscénité était le comportement des policiers qui, à la mort de Lenny Bruce, ont permis aux journalistes de le prendre en photo la seringue encore dans son bras, allant jusqu'à la repiquer quand elle est tombée.

Dans son roman Vous n'étiez pas là[1], Alban Lefranc imagine une longue rencontre entre Lenny Bruce et la chanteuse Nico (qui lui a dédié Eulogy to Lenny Bruce dans son album Chelsea Girl) et il réécrit certains des sketches du comique.

John Mayall cite Lenny Bruce afin d'étayer son propre message dans sa chanson The Laws Must Change sur l'album The Turning Point : (« Gotta try and take the time / To figure out how the issue got that big / Lenny Bruce was trying to tell you / Many things before he died / Don't throw rocks at policemen / But get the knots of law untied »). (« Je vais essayer et prendre le temps / Pour montrer à quel point le dénouement est crucial / Lenny Bruce essayait de vous raconter / Beaucoup de choses avant de mourir / Ne pas jeter des pierres sur les policiers / Mais il faut défaire les nœuds de la loi »)

Bob Dylan lui consacre une chanson dans son album Shot of Love en 1981.

Il est mentionné dans la chanson It's the End of the World as We Know It de R.E.M.

La chanson 7 O'Clock News/Silent Night de Simon and Garfunkel (album Parsley, Sage, Rosemary and Thyme, 1966) comprend l'annonce par le journaliste de sa mort par overdose.

Lenny Bruce apparaît sur la pochette de l'album des Beatles Sgt. Pepper's Lonely Heart Club Band, paru en 1967.

La série Amazon Mme Maisel, femme fabuleuse met en scène un Lenny Bruce qui intervient de manière récurrente en tant que soutien et ami du personnage principal de la série. Interprété par Luke Kirby, qui a remporté pour ce rôle un Emmy Award en 2019, il y est dépeint comme le père de la stand-up comedy engagée, à la fois désinvolte et torturé par son art, qui le mène à mener une vie dissolue.

Les Stranglers évoquent Lenny Bruce dans leur chanson No More Heroes sortie en 1977 en single puis sur l'album éponyme.

Soutien artistique

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Dans le milieu des années 1950, c'est avec l'aide de Lenny Bruce, qui était un fan, que The Addrisi Brothers obtiennent leur première représentation artistique professionnelle.

Lenny Bruce fait partie, à cette époque, de la même maison de disques que Cal Tjader, Fantasy Records. En 1968, Cal Tjader reprend la chanson Never My Love (sur son album Solar Heat) chantée par The Association, hit numéro 1 de l'année 1967 et surtout composée par les frères Donald Addrisi et Richard Addrisi, que Lenny Bruce adorait. Lenny Bruce est aussi cité dans Broadway Melody of 1974, chanson de l'album de Genesis The Lamb Lies Down on Broadway.

Bob Dylan dit de lui : « I rode with him in a taxi once, only for a mile and a half. Seemed like it took a couple of months. » (« J'ai roulé avec lui dans un taxi une fois, rien que sur deux kilomètres. Il m'a semblé que ça avait pris deux mois »).

Phil Spector a dit de lui : « Lenny Bruce died from an overdose of police. » (« Lenny Bruce est mort d'une overdose de police »).

Filmographie

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comme scénariste

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comme acteur

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comme réalisateur

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Discographie

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Enregistrements LP 33

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Compilations

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  • Monologues enregistrés (Fantasy Records)[3]
  • (Verve Records / Verve-Folkways/Verve-Forecast 3000 series (12 inch LP) FTS 3035 Lenny Bruce (not released)[4]
  • Irrécupérable, autobiographie, Tristram, 2018.

Dans la fiction

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Notes et références

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  1. Alban Lefranc, Vous n'étiez pas la, Paris Paris, Gallimard Verticales/Phase deux, , 143 p. (ISBN 978-2-07-012404-6)
  2. Enregistrements de 1958 et 1959. Consultation du 11 janvier 2011.
  3. Voir Label of love : Fantasy Records : un article de Owen Adams paru au journal « Guardian » en 2009
  4. Voir JazzDiscogs.org [1]

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Articles connexes

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Liens externes

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