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Romain Weingarten

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Romain Weingarten
Romain Weingarten vers 1996.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
ChallansVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Romain Pierre WeingartenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Enfant
Autres informations
Archives conservées par

Romain Weingarten est un dramaturge français né à Paris 12e le et mort à Challans (Vendée) le [1].

Famille et jeunesse

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Romain Weingarten est le fils de l'artiste-peintre juif d'origine polonaise Joachim Weingarten, installé à Paris dans les années 1920, déporté et assassiné à Auschwitz en 1942.

Sa mère est la sculptrice Muriel Marquet.

Il passe son enfance en Bretagne, fait ses études secondaires à Château-Thierry. Entamant des études de philosophie à la Sorbonne, il est fortement influencé par Le Théâtre et son double d'Antonin Artaud et il se consacre à l'écriture de sa première pièce, intitulée Akara.

Carrière littéraire

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Romain Weingarten réfutait l'étiquette de « théâtre de l'absurde » parfois attachée à son œuvre. Il se réclamait plutôt d'une filiation avec les surréalistes et Roger Vitrac, s'attachant à l'invention d'un théâtre qualifié de « poétique ».

Avec sa pièce Akara, montée en 1948 à Paris, il est le précurseur français du « Théâtre Moderne » des années 1950, avant Ionesco et Beckett. Cette pièce fait scandale, personne n'y comprend rien mis à part Beckett qui en traduit un épisode en anglais, Audiberti qui déclare un Hernani 48, et quelques autres personnes comme l'historien du théâtre contemporain, Michel Corvin.

L'auteur revient ensuite sur le devant de la scène avec sa pièce L'Été qui connaît, en 1966, un vif succès. La pièce restera plusieurs années à l'affiche à Paris au Théâtre de Poche, et sera traduite dans de nombreuses langues.

Il fait une lecture de sa dernière pièce, inédite, L'Éclipse, à la Galerie EOF, à Paris, un mois avant son décès en 2006. Cette pièce est une version personnelle du mythe de Faust.

Un certain nombre de ses pièces sont inédites, ainsi que ses trois derniers recueils de poèmes.

Il meurt des suites d'une attaque cérébrale, et est inhumé à Mauron près de la forêt de Brocéliande dans le Morbihan, où il avait emménagé depuis peu.

Vie privée

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La première femme de Romain Weingarten est Florence Loeb, modèle, fille de Pierre Loeb. Ils ont eu trois filles, Isabelle, Claire et Aurélia Weingarten.

  • Théâtre
    • Akara (1948), éd. Christian Bourgois
    • Les Nourrices (1961), éd. Christian Bourgois
    • L'Été (1966), éd. L'Avant-scène (ISBN 2-907468-16-2) (2004)
    • Alice dans les jardins du Luxembourg, éd. Christian Bourgois (1970)
    • Comme la pierre (1970), à la Comédie-Française
    • La Mandore, éd. Gallimard, coll. « Le manteau d'Arlequin » (ISBN 2-07-032062-6) (1970, 1973)
    • Neige (1979)
    • La Mort d’Auguste (1982), éd. Actes Sud-Papiers (ISBN 2-7427-0379-9) (1995, 1999)[2]
  • Poésie
    • Poèmes, éd. Christian Bourgois (1968)
  • Textes pour la radio
  • Textes pour la télévision
    • La Belle au bois dormant
    • La Carte postale
  • Roman
    • Le Roman de la Table ronde, ou Le Livre de Blaise, éd. Albin Michel (ISBN 2-226-01790-9), (1983, 2000)
  • Divers
    • Le Théâtre de la chrysalide, ill. de l'auteur, éd. Jean Aubier, Paris, (1950)
    • Fomalhaut, illustrations de Camille Bryen, éd. Falaize, Paris (1956)

Metteur en scène

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Postérité

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Une partie de son œuvre et tous ses manuscrits sont déposés à l'Institut mémoires de l'édition contemporaine (IMEC)[4].

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. La Mort d'Auguste par Laurence Cazaux, Le Matricule des Anges no 12, juin 1995.
  3. Avec Fanny Cottençon, Nita Klein, François Sienner, Luc Simonet, Étienne Bierry, Charlotte Lévy-Markovitch.
  4. Page « Weingarten, Romain (1926-2006) », sur le site de l'IMEC, consulté le 14 octobre 2022.

Bibliographie

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Liens externes

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