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Le Docteur Faustus

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Le Docteur Faustus
Couverture de la première édition en Europe
Titre original
(de) Doktor FaustusVoir et modifier les données sur Wikidata
Format
Langue
Auteur
Genres
Künstlerroman (en)
Fiction sociale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Époque de l'action
Date de création
Date de parution
Pays
Éditeur
Sifriat Po'alim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvre dérivée
Doctor Faustus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Le Docteur Faustus (titre original : Doktor Faustus. Das Leben des deutschen Tonsetzers Adrian Leverkühn, erzählt von einem Freunde) est un roman allemand de Thomas Mann, rédigé entre 1943 et 1947 aux États-Unis. L'écrivain commence sa rédaction, alors qu'il vient d’achever Joseph le nourricier, le quatrième tome de sa tétralogie biblique Joseph et ses frères. Doktor Faustus est publié en 1947 à Stockholm par Bermann-Fischer et par Suhrkamp à Berlin. L'ouvrage est traduit en français par Louise Servicen et publié en 1950 par Albin Michel à Paris. Des éditions françaises ultérieures seront préfacées par Michel Tournier.

Thomas Mann se déplace avec son épouse Katia en France en pour dédicacer son œuvre chez son ami Martin Flinker, libraire et éditeur au quai des Orfèvres. Une cérémonie est organisée en son honneur à l'hotel Ritz par l'éditeur. Thomas Mann prononce pendant ce même séjour sa célèbre conférence Mon Temps à la Sorbonne, avant de rejoindre Zurich où sera célébré son soixante-quinzième anniversaire avec sa famille et ses proches.

Le roman est une biographie fictive du musicien génial, Adrian Leverkühn (1885-1940), racontée par son ami de longue date, Serenus Zeitblom : celui-ci commence la rédaction du récit le , soit un peu plus de deux ans après la mort du compositeur, et la termine en 1945. Leverkühn est un musicien prodige et solitaire du début du XXe siècle, dont l'existence va se dérouler sur le modèle de celle du personnage mythique du Faust, de Goethe. Le jeune Adrian Leverkühn, à l'instar du docteur Faust, vend son âme au diable incarné par Méphistophélès en échange non plus d'une connaissance universelle, mais d'un renoncement à l'amour des hommes au profit d'un accomplissement d'artiste. Adrian Leverkühn, possédé par son démon totalitaire, invente une théorie musicale qu'il pense unique et appelée à remplacer toutes celles qui l'ont précédée. Cette ambition irrationnelle, basée sur l'esprit de système, le conduit vers une impasse humaine et sociale : il en perdra la raison après une tentative de suicide, puis la vie, en 1940.

L'analogie avec la société allemande sous le régime hitlérien est évidente : elle évolue parallèlement vers le destin catastrophique lié aux crimes du nazisme et à son échec final. Thomas Mann explore les méfaits de la volonté de puissance sans limite à partir d'un modèle d'artiste déconnecté des réalités humaines et sociales. L'écrivain a relaté les épisodes de sa propre rédaction dans le Journal du Docteur Faustus, dont la traduction française, chez Plon, est préfacée par Marcel Brion en 1962.

Structure du roman

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Le Docteur Faustus constitue un savant assemblage de nombreux personnages, de fables intercalaires, d’évènements réels, de diverses théories sociales, musicales et littéraires, de souvenirs personnels, de multiples lieux (Thuringe, Bavière, Suisse, Italie, Hongrie, ...), tous intimement reliés à la vie d’Adrian Leverkühn. Pour élaborer son roman, Thomas Mann a étudié avec soin la musicologie et les biographies de grands compositeurs, tels que Mozart, Beethoven, Wagner, Berlioz, Debussy, Chopin, Hugo Wolf, Alban Berg... L'écrivain était aussi en relation avec des compositeurs contemporains comme Igor Stravinsky, Arnold Schoenberg et Hanns Eisler, ce qui lui permettait de discuter des différentes théories musicales et de leurs évolutions. Sa proximité avec les célèbres chef d'orchestre Bruno Walter et Klaus Pringsheim[n 1], frère jumeau de son épouse, la virtuosité de son dernier fils, le violoniste Michael Mann[n 2], entretenait son intérêt constant pour la sphère musicale.

La contribution scientifique la plus importante de l'œuvre revient au philosophe et critique musical Theodor Adorno[n 3], célèbre animateur de l'école de Francfort et de la New School for Social research ; dans La genèse du Docteur Faustus (Die Entstehung des Doktor Faustus, 1949)[1], Thomas Mann reconnaît que les observations du musicologue Adorno l’ont conduit à recomposer certaines parties significatives de son livre. Des personnalités voisines de « Weimar en exil » en Californie entrèrent en contact avec l’œuvre au moment de sa composition grâce aux lectures que Thomas Mann donnait volontiers à des groupes d’invités. Il s'agissait encore d'une pratique courante, utilisée en son temps par Franz Kafka, pour tester l’impact d'un texte en cours de rédaction sur un public choisi.

Le professeur Serenus Zeitblom, le narrateur du roman, relie ces multiples éléments au mieux de ses capacités et de son énergie pour en établir un témoignage émouvant à la mémoire de son ami Adrian Leverkühn. Selon Thomas Mann : « Zeitblom est une parodie de moi-même. Serenus Zeitblom est un fidèle compagnon d'enfance et d'études d'Adrian Leverkühn à Halle et Leipzig. La personnalité d’Adrian est plus proche de la mienne que l’on pourrait - ou devrait - le croire ».

Thèmes du roman

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Le sujet principal est la décadence intellectuelle de l’Allemagne dans la période précédant et pendant la Seconde Guerre mondiale. L'absence de sentiments et les idées totalitaires d'Adrian Leverkühn reflètent le basculement de l’humanisme issu des lumières vers une forme de nihilisme irrationnel qui se produisit dans la vie intellectuelle allemande à partir des années 1930. Leverkühn (nom qui appartient à la biographie lübeckoise de la famille Mann) succombe à la corruption du corps et de l'’esprit. Adrian Leverkühn finira anéanti par la syphilis et la folie en 1940.

Dans le roman, les trois thématiques – décadence intellectuelle de l’Allemagne, chute spirituelle d'Adrian Leverkühn, déchéance physique du héros – sont traitées en parallèle avec le désastre politique de l’Allemagne nazie. L’intuition tardive exprimée dans l'œuvre vise la nature inséparable de l’art et de la politique, thème entrevu dans son cycle de conférences aux États-Unis, « The Coming Victory of Democracy » (1938). il avoue: « Je dois à mon grand regret reconnaître que dans mes jeunes années j’ai partagé cette dangereuse habitude allemande de penser la vie intellectuelle, l’art et la politique comme des mondes totalement séparés ». Dans Doktor Faustus, l’histoire personnelle d'Adrian Leverkühn, son développement artistique solitaire et la dégradation du climat politique en Allemagne sont mis en relation avec habileté par Serenus Zeitblom. Celui-ci s'est réfugié avec son épouse Hélène dans son habitation de Freising[n 4] ; aux différentes étapes de sa narration, il s’interroge sur la santé morale de sa nation, de la même manière qu’il s’est inquiété de la santé mentale de son ami Leverkühn. Il refuse toute participation personnelle aux méfaits du Troisième Reich. Ce n'est pas un « Mitläufer » (suiviste) pour lesquels Thomas Mann n'aura que mépris, comme il le montrera jusque dans les années 1950.

Le thème central de l’œuvre concerne la musique, placée au centre de la culture allemande , avec toute sa puissance émotionnelle et son ambigüité fondamentale. Adrian Leverkühn se forme à la théorie du dodécaphonisme inventée et théorisée de fait par l'Autrichien Arnold Schoenberg. Il renie peu à peu la formation classique reçue de l'organiste Kretschmar. Schönberg et sa famille vivaient non loin des Mann à Los Angeles à l’époque de la rédaction du livre. Ce génie autrichien de la musique et de la peinture regrette que l'écrivain se soit emparé de sa méthode sérielle sans le citer, tout en faisant d'Adrian Leverkühn un artiste déconnecté des réalités humaines et sociales, qui sera victime de son destin tragique. Sur son insistance, les éditions ultérieures du Docteur Faustus rappelleront son invention et la mise en pratique de cette nouvelle technique musicale dans laquelle excelleront certains de ses disciples[n 5].

Bien que les études de théologie d'Adrian Leverkühn à l'université de Halle aient été brèves, les considérations métaphysiques dans leurs variétés religieuses et philosophiques (Kierkegaard, Nietzsche...) imprègnent tout le roman et culminent au moment du dialogue imaginé avec le diable (chapitre XXV) à Palestrina. Leverkühn échange l’amour de ses contemporains contre son propre succès dans le domaine musical, en analogie avec le pacte de Faust et de Méphistophélès, selon Goethe et ses prédécesseurs dans le célèbre mythe. Comme dans la plupart des œuvres de Thomas Mann, les multiples personnages incarnent, chacun à leur manière, une mentalité et un état d'esprit conditionné par son caractère, sa formation, son expérience de vie. L'immense créativité littéraire de Thomas Mann se plait à multiplier les interactions complexes et évolutives entre les nombreux protagonistes de convictions opposées, faisant de cette œuvre un sommet de ses talents littéraires.

Commentaires et interprétations

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L'épigraphe de l'ouvrage est extraite du chant II de la Divine Comédie[n 6] de Dante : on est dans les limbes, aux portes de l"enfer. Cette descente dans les régions les plus froides du monde d'outretombe est symbolique du destin d'Adrian Leverkühn. En dépit de la formation humaniste transmise par Wendell Kretzschmar, Adrian préfère la rigueur des systèmes de lettres et de chiffres. Lorsque ses camarades étudiants de Halle discutent des liens concrets entre la politique, le nationalisme et le socialisme, il préfère s'abstenir et se réfugie dans le mutisme. Son attitude purement cérébrale le prive peu à peu de tout sentiment, éloignant la bienveillance de ceux qui l'entourent. Par certains aspects, il incarne le « surhomme » de la philosophie nietzschéenne. C'est à Palestrina[n 7], où Serenus Zeitblom lui rend visite, qu'il rompt les liens avec ses semblables, préférant la domination d'un démon placé entièrement au service de son œuvre musicale. Comme le rappelle le sablier de Dürer, il n'y a pas de temps à perdre, même s'il s'avise, son démon le lui confirme, que « l'artiste est frère du criminel et du dément ». Avec son aide, Adrian Leverkühn aura « l'audace d'une barbarie doublement barbare »[p 1], qui exige l'interdiction d'aimer, le renoncement définitif à toute chaleur humaine. C'était à l'automne de l'année 1912, alors qu'Adrian n'avait que 24 ans et cohabitait encore avec son compagnon de bohème de Leipzig, Rüdiger Schildknapp. Le jeune musicien décide de s'installer à Pfeiffering en Bavière, où il va vivre un existence étrangère à notre planète, agrementée seulement par quelques excursions en montagne. Il reste indifférent aux drames de la Première Guerre Mondiale, que Serenus Zeiblom vit douloureusement pour lui-même et la société allemande. De son côté, Adrian Leverkühn se consacre entièrement à la composition musicale, ce qui implique pour lui qu'il prenne ses distances avec l'harmonie classique, en particulier d'inspiration romantique, qu'il considère comme dépassée.

Le fossé culturel qui sépare Serenus Zeitblom et Adrian Leverkühn s'élargit encore au moment de la défaite allemande. Serenus redoute la fin de la culture bourgeoise qu'il assimille à l'ère de la liberté. Au même moment, Adrian compose son magistral oratorio « apocalyptique » ; un concerto, un quatuor, un sextuor, le chant d'Ariel, un trio pour violon, alto et violoncelle, un drame "Gesta Romanorum" suivront dans le courant des années 1920. Il met aussi en musique des textes de Shakespeare, Brentano et Klopstock. La migraine et la maladie provenant d'une syphilis mettront un terme à cette productivité artistique intense, au cours des années suivantes. Entre-temps, Adrian aura connu un certain triomphe médiatique, grâce à ses agents et à ses mécènes (Mme de Tolna, Mme Reiff, l'industriel Bullinger, ...). Hélas, ces succès éphémères reposent sur des reflexes grégaires, mondains et superficiels de la société, comme le démontrera son lamentable échec amoureux auprès d'une admiratrice de passage à Munich, la franco-suisse Marie Godeau. En réalité, sa musique n'est pas véritablement comprise et les critiques se multiplient rapidement, entraînant Adrian dans la dépression. Les morts vont peu à peu se multiplier autour d'Adrian : suicide de l'actrice Clarissa Rodde[2], assassinat de son ami le violoniste Rudi Schwerdtfeger par Ines Institoris-Rodde, décès à 75 ans de Max Schweigestill et de Jonathan Leverkühn-père et enfin méningite de son jeune neveu Nepomuk, fils de sa sœur Ursula. Le dernier contact d'Adrian avec la société se terminera de façon dramatique à Pfeiffering par l'aveu du pacte avec le diable et le mépris du musicien pour le genre humain, en dehors de toute morale[p 2].

Bibliographie

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  • Agnes Schlee, Wandlungen musikalischer Strukturen im Werke Thomas Manns: Vom Leitmotiv zur Zwölftontechnik, Frankfurt/Bern (Peter Lang) 1981.
  • Rosemarie Puschmann, Magisches Quadrat und Melancholie in Thomas Manns »Doktor Faustus«. Von der musikalischen Struktur zum semantischen Beziehungsnetz, Ampal Verlag, Bielefeld 1983.
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  • Jochen Schmidt, Thomas Mann: Dekadenz und Genie, in: Jochen Schmidt, Die Geschichte des Genie-Gedankens in der deutschen Literatur, Philosophie und Politik 1750–1945. Band 2, Darmstadt 1985, pp. 238–277.
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  • Pierre-Paul Sagave, Réalité sociale et idéologie religieuse dans les romans de Thomas Mann, les Belles Lettres,1954.
  • Ulrich Rinzel, Zweideutigkeit als System. Zur Geschichte der Beziehungen zwischen der Vernunft und dem Anderen in Thomas Manns Roman »Doktor Faustus«, Frankfurt/ Bern/New York (Peter Lang) 1988.
  • Harald Wehrmann, Thomas Manns »Doktor Faustus«. Von den fiktiven Werken Adrian Leverkühns zur musikalischen Struktur des Romans, Frankfurt/Bern/New York (Peter Lang) 1988.
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  • Hans Rudolf Vaget, The Spell of »Salome«: Thomas Mann und Richard Strauss, in: Claus Reschke/Howard Pollack (éds.), German Literature und Music. An Aesthetic Fusion: 1890-1989, Fink, München 1992 (»Houston German Studies«, vol. 8), pp. 39-60.
  • Hans Rudolf Vaget, Musik in München. Kontext und Vorgeschichte des »Protests der Richard-Wagner-Stadt München« gegen Thomas Mann, in: Eckhard Heftrich/Thomas Sprecher (éds.), Thomas Mann Jahrbuch 7/1994, Vittorio Klostermann, Frankfurt 1995, pp. 41-69.
  • Elvira Seiwert, Beethoven-Szenarien. Thomas Manns »Doktor Faustus« und Adornos Beethoven-Projekt, Stuttgart/Weimar (Metzler) 1995.
  • Hans Wißkirchen/Thomas Sprecher (éds.), „und was werden die Deutschen sagen??“. Thomas Manns Roman Doktor Faustus, Dräger, Lübeck 1997, (ISBN 3-925402-75-6).
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  • Jürgen Joachimsthaler, Politisierter Ästhetizismus. Zu Thomas Manns „Mario und der Zauberer“ und „Doktor Faustus“, in: Edward Białek/Manfred Durzak/Marek Zybura (éds.): Literatur im Zeugenstand. Beiträge zur deutschsprachigen Literatur- und Kulturgeschichte. Festschrift zum 65. Geburtstag von Hubert Orłowski, Frankfurt u. a. 2002, pp. 303–332.
  • Eva Schmidt-Schütz, „Doktor Faustus“ zwischen Tradition und Moderne. Eine quellenkritische und rezeptionsgeschichtliche Untersuchung zu Thomas Manns literarischem Selbstbild, Vittorio Klostermann, Frankfurt 2003, (ISBN 3-465-03212-8).
  • Christoph Gödde/Thomas Sprecher (éds.): Thomas Mann – Theodor W. Adorno. Briefwechsel 1943–1955, S. Fischer, Frankfurt am Main 2003, (ISBN 3-596-15839-7).
  • Werner Röcke (éd.), Thomas Mann – Doktor Faustus 1947–1997, Bern et al. 2004, (ISBN 3-03910-471-3).
  • Leonardo Ceppa, Nazionalismo e umanitarismo nel Doctor Faustus, Teoria politica. Fascicolo 3, 2005, Franco Angeli, Milano 2005.
  • Hans Rudolf Vaget, Seelenzauber. Thomas Mann und die Musik, S. Fischer, Frankfurt am Main 2006, (ISBN 3-10-087003-4).
  • Heinrich Detering/Friedhelm Marx/Thomas Sprecher (éds.), Thomas Manns „Doktor Faustus“ - neue Ansichten, neue Einsichten, Vittorio Klostermann, Frankfurt am Main 2013, (ISBN 978-3-465-03813-9).
  • Michel Simion, Deux victimes du diable : Ivan Karamazov et Adrian Leverkühn , article, revue Apostolia , Edition Teognost , 2013
  • Maurice Blanchot, Hommage de la France à Thomas Mann à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire (ouvrage collectif, avec des contributions de Maurice Blanchot, Francois Mauriac, Andre Maurois, Jean Schlumberger, Jean Cocteau, Pierre Boulez, Marguerite Yourcenar, Albert Schweitzer, Martin Flinker, etc.), Paris, Éditions Flinker, , 169 p., « Thomas Mann, la rencontre avec le démon ». Traduction allemande sous le titre Thomas Mann. Begegnungen mit dem Dämon, traduit du français par Marco Gutjahr, Turia+Kant, Wien/Berlin 2017, (ISBN 978-3-85132-839-4).
  • Gérard Valin, Thomas Mann et le mythe du chevalier d'industrie es lettres, Allemagne d'Aujourd'hui, 1er trimestre 2008, Presses du Septentrion
  • Edmond Vermeil, Thomas Mann, Allemagne d'Aujourd'hui, 2ème trimestre 1955
  • André Hirt, La dernière sonate (De l'extrême à l'humain), Editions Kimé, 2021.
  1. Klaus Pringsheim a connu une brillante carrière musicale en particulier au Japon.
  2. Michael Mann a commencé une carrière de violoniste virtuose aux Etats-Unis avant de se consacrer à la littérature à l'université Harvard.
  3. Adorno avait étudié la musicologie à Vienne auprès de Gustav Mahler, puis était devenu familier d'Arnold Schönberg et de ses disciples.
  4. Petite ville de Bavière, Freising correspond à une localisation réelle, contrairement à Pfeifering où s'installe Adrian.
  5. Alban Berg est le plus connu d'entre eux.
  6. Il s'agit du chapitre II de la première partie, l'enfer.
  7. Palestrina est la petite ville, proche de Rome, où Thomas et Heinrich avaient eux-mêmes séjourné pendant leur jeunesse.

Références

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  1. Docteur Faustus, Albin Michel, p. 261.
  2. Docteur Faustus, Albin Michel, p. 260.

Secondaires

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  1. Thomas Mann, Die Entstehung des Doktor Faustus. Roman eines Romans, Frankfurt am Main 2001 (Fischer Taschenbuch), (ISBN 3-596-29427-4).
  2. Clarissa se suicide comme les deux sœurs de Thomas, Karla et Julia

Liens externes

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  • Archives Thomas Mann de Zurich : www.tma.eth.ch
  • Pacific Palisades : www. vatmh.org
  • Société Thomas Mann : www.thomas.mann-gesellschaft.de
  • Munich: www.monaciensa-digital.de