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Adrianus Gilles Camper

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Adrianus Gilles Camper
Fonction
Représentant à la Seconde Chambre des États généraux
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
La HayeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
XIXe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Enfant
Frederika Theodora Ernestina Camper (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Universiteitsbibliotheek. Groningue, Pays-Bas (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Adriaan Gilles Camper, né le et mort le , est un professeur néerlandais de mathématiques et de physique du XIXe siècle à l'Université de Franeker. Il se lance dans la politique et devient un homme d'État dans ses dernières années.

Fils de Petrus Camper, il est principalement connu aujourd'hui pour ses travaux paléontologiques en collaboration avec son père, qui ont permis de donner son nom à plusieurs holotypes de fossiles, dont le Puppigerus P. Camperi. Les gravures qu'il commande sur la base des travaux de son père sont publiées par Barthélemy Faujas de Saint-Fond. Il écrit lui-même plusieurs ouvrages sur la paléontologie, dont un catalogue de sa collection de fossiles et de minéraux[2].

Sa fille Frederica épouse l'un de ses élèves à Franeker, le géologue néerlandais JGS van Breda (qui devient plus tard conservateur du musée Teyler à Haarlem). Van Breda écrit une biographie de son beau-père, dans laquelle il le décrit comme l'enfant prodige scolarisé à la maison qui est entré à l'Université de Franeker à l'âge de 14 ans, déjà instruit en histoire naturelle et en langues modernes grâce à son étroite association avec son père[3]. Trois ans plus tard, en 1776, sa mère meurt, et son père est si affecté par la perte, qu'il prend congé de l'université pour se rendre à Paris et le jeune Adriaan l'accompagné[3]. Là, du fait de la renommée de son père, ils sont reçus à bras ouverts par les différentes sociétés savantes telles que l'Académie française des sciences et fréquentent Louis, Antoine Portal, Jacques-René Tenon, Julien-David Le Roy, le comte Jean-Charles de Borda, le marquis de Condorcet, et Benjamin Franklin (the American liberator )[3].

Il devient membre de l'Institut royal des Pays-Bas en 1808[4].

Notes et références

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Liens externes

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