« Konrad Lorenz » : différence entre les versions
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Version du 6 juin 2010 à 00:32
Konrad Zacharias Lorenz, né le 7 novembre 1903 et mort le 27 février 1989, est un biologiste et zoologiste autrichien titulaire du prix Nobel.
L'agression : une histoire naturelle du mal, 1969
Mon livre traite de l'agressivité, c'est à dire l'instinct de combat de l'animal et de l'homme, dirigé contre son propre congénère.
- Préface
- (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Zacharias Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1983 (ISBN 978-2-0812-3498-7), p. 5
L'homme n'aime que trop à s'imaginer au centre de l'univers, ne faisant pas partie du reste de la nature, mais s'opposant à elle comme un être d'essence différente et supérieure.
- (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Zacharias Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1983 (ISBN 978-2-0812-3498-7), chap. XII, p. 213
La certitude de la théorie de l'évolution est mille fois plus grande que la certitude touchant notre savoir historique ; tout ce que nous savons s'y intègre sans contrainte ; rien ne s'y oppose, et elle possède toutes les valeurs que l'on peut attribuer à une théorie de la création.
- (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Zacharias Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1983 (ISBN 978-2-0812-3498-7), chap. XII, p. 217
Il faut plutôt déplorer que l'homme ne possède pas de mentalité de carnivore. Tout le malheur vient précisément du fait qu'il est au fond une créature inoffensive et omnivore, ne possédant pas d'arme pour tuer ses grandes proies et, par conséquent, dépourvu de ces verrous de sécurité qui empêchent les carnivores "professionnels" de tuer leurs camarades de même espèce (...) Tous les carnivores bien armés possèdent des inhibitions fonctionnant avec une sécurité suffisante pour empêcher l'autodestruction de l'espèce, sur des mécanismes de comportement fonctionnellement analogues à la morale.
- (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Zacharias Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1983 (ISBN 978-2-0812-3498-7), chap. XII, p. 232 et 233
Aucun homme normal n'irait jamais à la chasse aux lapins pour son plaisir, s'il devait tuer le gibier avec ses dents et ses ongles et atteignait ainsi à la réalisation émotionnelle complète de ce qu'il fait en réalité.
- (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Zacharias Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1983 (ISBN 978-2-0812-3498-7), chap. XIII, p. 234
Agir contre la raison n'est pas seulement immoral, mais c'est souvent aussi extrêmement drôle. "Tu ne te tromperas pas toi-même" devrait être le premier de tous les commandements (...) l'humour devient rapidement plus efficace, plus pénétrant et plus subtil dans la détection de la malhonnêteté (...) Je crois que l'humour exerce sur le comportement social de l'homme une influence qui est absolument analogue à celle de la responsabilité morale : il tend à faire de notre monde un lieu plus honnête et donc meilleur.
- (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Zacharias Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1983 (ISBN 978-2-0812-3498-7), chap. XIV, p. 282
Bref, je crois en l'ultime victoire de la vérité. Je dirai même que je la considère inévitable, sauf si l'humanité se suicide dans un proche avenir, ce qui est également possible (...)
La conclusion évidente est que l'amour et l'amitié doivent comprendre l'humanité toute entière et que nous devons aimer nos frères humains sans discrimination. Ce commandement n'est point nouveau (...) Et pourtant, tels que nous sommes faits, nous sommes incapables de lui obéir (...) Je crois que ceci donnera à nos descendants, dans un avenir pas trop éloigné, la possibilité d'obéir au plus grand et au plus beau de tous les commandements.
- "Tu ne te tromperas pas toi-même" devrait être le premier de tous les commandements
- (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Zacharias Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1983 (ISBN 978-2-0812-3498-7), chap. XIV, p. 282 à 285