"Only One", l'onde caressante de Cassandra Jenkins

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"Only One", l'onde caressante de Cassandra Jenkins

Par
Cassandra Jenkins
Cassandra Jenkins
- Pooneh Ghana

L‘autrice-compositrice-musicienne new-yorkaise dévoile "My Light, My Destroyer", son captivant album rock, pop, folk, ambient, attendu le 12 juillet.

Avec An Overview on Phenomenal Nature sorti en 2021, Cassandra Jenkins se faisait une place au sein de la scène indépendante américaine. Sur son nouvel album My Light, My Destroyer, elle englobe le rock indie piloté par la guitare, le new age, le sophistipop et le jazz. Le premier single Only One, enrichi d'un clip réalisé par Lydia Fine et Tony Blahd, se situe à l'aube d'une nouvelle ère et met en musique "le malaise qui accompagne la rencontre d'un nouveau jour, les yeux secs, après une série de nuits sans sommeil", explique t-elle. Cassandra Jenkins se retrouve face à Sisyphe, le dieu qui incarne les mouvements perpétuels de la nature, le soleil, les marées et qui peut aussi personnifier l'absurdité de la vie. "Il s'agit d'un effet très « Jour de la Marmotte », de se retrouver dans la même situation encore et encore, ne sachant pas comment sortir de cette boucle - et dans un certain sens, une réticence à rompre un cycle parce que l'on est aveuglé par ses circonstances", précise t-elle :

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C'est après deux ans de tournée avec Overview que Cassandra Jenkins s'est attelée à son nouveau projet. "Je sortais d'un état d'épuisement et de vide, et dans les mois qui ont suivi la session, j'ai eu du mal à accepter que je n'aimais pas l'album que je venais de faire. Il me semblait peu inspiré", avoue-t-elle, "alors j'ai recommencé." Avec ses complices musicaux les plus proches réunis, et le producteur, ingénieur du son et mixeur Andrew Lappin (L’Rain, Slauson Malone 1) aux commandes, elle a mis de côté les sessions précédentes et a commencé à reconstruire My Light, My Destroyer, inspiré par les phénomènes naturels et surnaturels, une manière pour elle de se reconnecter avec les "parties essentielles de nous-mêmes."

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À propos du titre de l’album My Light, My Destroyer, elle explique : "La crainte est une fonction de la nature qui nous empêche de perdre le lien. Rester en contact avec la crainte, cette lumière, est le meilleur antidote à la peur et aux puissances qui tentent de nous contrôler par la peur. Donc, en ce sens, rester en contact avec la crainte, c'est garder ma lumière intacte, et c'est mon meilleur outil pour détruire et démanteler les parties de moi-même et du monde qui m'entoure qui ont le potentiel de causer du mal. Franchement, c’est ce qui m’empêche d’arrêter : cela me rappelle de faire une pause et d’apprécier mon séjour sur terre, malgré tout son chaos et sa beauté".

En plus du producteur Andrew Lappin, le disque compte un grand nombre de collaborateurs et amis, parmi lesquels El Kempner de Palehound, Meg Duffy de Hand Habits, Isaac Eiger (anciennement de Strange Ranger), Katie Von Schleicher, Zoë Brecher (Hushpuppy), le producteur Daniel McDowell (Amen Dunes) et l’instrumentiste Josh Kaufman (de An Overview de Jenkins), la productrice Stephanie Marziano (Hayley Williams, Bartees Strange) et son amie Hailey Benton Gates, réalisatrice, actrice et journaliste.

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Pendant la création de l'album, Cassandra Jenkins avait à l'esprit quelques musiques qui l'inspirent comme le folk-rock de Tom Petty, les albums d'Annie Annie Lennox, de Neil Young, le final du Blackstar de Bowie et aussi les disques qu'elle écoutait au lycée : The Bends de Radiohead, The Breeders, PJ Harvey et Pavement... Elle évoque aussi les écritures lyriques féministes d'Anne Carson et Maggie Nelson. My Light, My Destroyer est un album intime, raffiné et audacieux qui s'inspire du monde qui l'entoure, parsemé de sons glanés ici et là. "Je me sens la plus énergique quand je suis dans le monde, au cœur des choses", dit-elle. "Revenir chez moi à New York, être avec mes amis proches et ma communauté, prendre le métro et aller à des concerts m'a donné envie de canaliser ce sentiment palpable de l'électricité dans une salle pleine de monde - j'ai besoin d'être pleinement immergée dans mon environnement. New York City est sans cesse stimulante, et moi je suis très influençable."

L'album My Light, My Destroyer qui sort le 12 juillet sur le label Dead Oceans est en Sélection FIP.

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