Le Regard culturel

L'adaptation du grand roman d'Alexandre Dumas, blockbuster français qui sort aujourd'hui au cinéma, tient ses promesses en suivant à la lettre l'esprit du roman d'aventures.

L'édition de la première pièce de théâtre de Copi, inédite en français, est l'occasion d'une petite réflexion sur le succès renouvelé de cet auteur né en Argentine, exilé en France, figure du Paris homosexuel dans les années soixante-dix.

L'auteur suisse Stefan Haller publie "La Mère ombre", un album très intime et complexe sur sa mère, dans lequel il revient sur ses troubles psychologiques.

Le beau film d'Eléonore Saintagnan qui sortira demain au cinéma et qui s'appelle "Camping du lac", en rappelle d'autres comme lui qui donnent envie de partir en vacances, parce que leur forme en mime quelque chose.

Plus de vingt ans après sa sortie, quel destin pour un film qui jouait déjà beaucoup sur la nostalgie ? Chez Amélie Poulain, de retour cinéma cet été 2024, la mise en abyme ne prend plus aussi bien.

Le film de Nikolaj Arcel, sorti malheureusement directement à la télévision, est un récit ample et convaincant dans les terres inhospitalières du Nord de l'Europe, où un homme acharné veut dompter une lande réputée incultivable.

Un passionnant documentaire datant de 1995, et qui décrit comment Hollywood montrait et ne montrait pas l'homosexualité dans ses films, est disponible gratuitement sur la plateforme de France Télévisions.

Le premier long-métrage de Karim Bensalah raconte avec force et hors des lieux communs le parcours d'un jeune Algérien en France, son rapport à ses origines et sa famille.

Riad Sattouf fait paraître ces jours-ci le dernier tome des Cahiers d'Esther - un personnage attachant, non pas parce qu'il est "vrai", mais parce que c'est une excellente fiction.

Alors que certains artistes et directeurs d'institutions culturelles appellent partout à "faire barrage", d'autres prennent acte d'une forme d'impuissance. Comment faire résonner une parole audible uniquement pour les convaincus, et peut-être contre-productive pour les autres ?

La série proposée par Disney Plus, qui retrace un temps du parcours du couturier allemand, déçoit quelque peu en passant trop vite sur le travail et les créations de son protagoniste ; mais cette absence en dit long sur le personnage.

Le dernier film de Stéphane Breton, sorti hier au cinéma, plonge le spectateur dans les confins d'un monde étrange, à contempler davantage qu'à comprendre.

L'écrivaine américaine Ruth Ozeki signe chez Belfond et dans une traduction de Sarah Tardy un petit livre très fin sur son identité métisse, le rapport qu'elle entretient avec son apparence, et avec la spiritualité zen.

La phrase prononcée dimanche soir par Emmanuel Macron constitue un exemple parfait d'énoncé "performatif" tel que l'a décrit le philosophe J.L. Austin dont - ça tombe bien - reparaît dans une nouvelle édition le grand ouvrage "Quand dire c'est faire".

Deux films, l'un français et l'autre américain, illustrent une tendance souvent peu réussie du cinéma réaliste à s'encombrer de trucs qui proviennent du cinéma de genre pour intensifier les représentations.

Le rappeur marseillais fait paraître un nouveau récit, la génèse d'un personnage issu du grand banditisme. Il joue ainsi avec les codes du cinéma de genre et du gangsta rap.

Le premier roman de d'Aravind Jayan, paru chez Actes Sud dans une traduction de Benoît Dauvergne, raconte comment le déshonneur causé par la diffusion d'une petite vidéo sexuelle démantèle les relations dans une famille du Kerala.

Deux films français se coltinent ce mois-ci la figure mythique et très cinématographique du vampire, sans toutefois parvenir à la réactualiser.

Ce film d'horreur très singulier signé Demiàn Rugna, qui campe l'avènement d'une instance maléfique dans la pampa, s'ajoute à une liste de films argentins comme autant de signes de son inventivité et de sa force romanesque.

Arthur Nauzyciel met en scène la pièce fleuve de Jean Genet, occasion de rappeler l'histoire de ce texte corrosif écrit pendant la guerre d'Algérie, et de considérer la prouesse que c'est de le monter aujourd'hui.