Les Nuits de France Culture

Ivry Gitlis a commencé le violon à l'âge de cinq ans. Premier prix de Conservatoire à treize ans, il est devenu après-guerre un musicien de renommée internationale. En 1975, le violoniste se raconte au micro de France Culture.

Improvisation IV : L'événement (1ère diffusion : 20/01/1977)

Serge Reggiani raconte son enfance italienne, l'exil en France à partir de 1930, son adolescence, ses débuts de comédien, son meilleur film "Casque d'or", sa carrière de chanteur, mais aussi sa famille et la politique. Cet entretien réalisé en 1990 pour "Opus" est illustré de plusieurs chansons.

On doit au peintre et créateur de tapisserie Jean Lurçat (1892-1966) la renaissance de la tapisserie française. En 1992, l'émission "Profils perdus" propose deux numéros dans lesquels cette personnalité hors du commun est racontée par ses proches, dont le photographe Robert Doisneau.

Willy Ronis a passé trois quarts de siècle à promener son regard bienveillant parmi les hommes, leurs destins, leurs joies et leurs misères. Photographe humaniste, Willy Ronis est un témoin de son temps, des grèves de 1936, de la Libération de Paris, mais aussi des scènes de rues du Paris populaire.

En 1947, la "Tribune de Paris" consacre un numéro au "20ème anniversaire du Journal parlé" sur les ondes françaises. On remonte le temps jusqu'en 1927 quand la diffusion du journal parlé devient régulière. Les aventuriers de la TSF racontent la radio qui s'écoutait alors sur des postes à galène.

Premier volet d'une série de "Nuits magnétiques" consacrée à la "Namstalgie, de l'Indochine au Vietnam" en 1995. Cet épisode introductif revient sur le souvenir de l'Indochine française.

Au lendemain du cessez-le-feu en Indochine, les journalistes exposent et discutent de la situation politique nouvelle. Si le soulagement domine, des doutes et des craintes apparaissent aussi pour l'avenir de ce territoire.

Pierre Mendès France conclut à Genève l'accord qui met un terme aux sept années de la guerre d'Indochine. Un cessez-le-feu est signé dans la nuit du 20 au 21 juillet 1954.

L'affaire Boudarel en 1991, du nom de Georges Boudarel, un stalinien français passé par le Vietminh, a révélé un aspect ignoré de la guerre d'Indochine : les camps vietminh où étaient retenus prisonniers des combattants de l'armée française dès 1950 et où ils ont subi une rééducation politique.

Le nom de Dien Bien Phu est entré dans l'histoire coloniale de la France en marquant la fin d'une guerre menée depuis sept ans dans l'indifférence générale à 13 000 kilomètres de la métropole. Une guerre que la France cherche à finir de façon honorable face à l'insaisissable Vietminh.

Au début de l'année 1951 le conflit indochinois évolue constamment. Les troupes françaises s'enlisent et la laborieuse mise en place de l'Etat vietnamien à Saigon en contrepoids de la république démocratique de Hanoï attire l'attention sur l'aspect politique du problème indochinois.

En octobre 1950, les troupes françaises subissent de lourdes pertes à Cao Bang dans le nord Vietnam le long de la Route Coloniale 4. Cette défaite domine la rentrée parlementaire et fait l'objet de vives interrogations dans l'opinion. Les journalistes en débattent dans cette archive.

Empereur du Vietnam alors qu'éclate la guerre de décolonisation de l'Indochine, Bao Daï est un acteur éminent de cette période troublée de l'histoire de son pays. Soumis aux décisions de la France et du Japon, puissances colonisatrices et du Vietminh d'Ho Chi Minh, il est in fine contraint à l'exil.

En 1947, la presse française débat des répercutions internationales du conflit indochinois qui semble n'être au départ qu'une insurrection locale. Mais l'intransigeance de la France et la poursuite du conflit créent progressivement une situation diplomatique préoccupante.

Le 19 décembre 1946, Ho Chi Minh lance à Hanoï un ordre de soulèvement général contre les Français. C'est le début de la guerre d'Indochine, une guerre dont les origines encore confuses remontent à l'occupation japonaise depuis 1940 et l'élimination de l'administration française en 1945.

Dans la nuit du 20 au 21 juillet 1954, les accords de Genève marquent la fin de la longue et coûteuse décolonisation de l’Indochine française commencée en 1946. Cette Nuit "Indochine française, la fin d’une illusion" propose une rétrospective radiophonique sur cette guerre oubliée des confins.

"Un livre, des voix" proposait, en 1968, un entretien avec Yambo Ouologuem, lauréat du Prix Renaudot pour son roman "Le Devoir de violence". Il évoquait les sources partagées du colonialisme, aux racines multiples : les notables africains, la conquête arabe et, enfin, l'homme blanc.

Cinquième et dernière partie de la série "Cinq questions à Claude Nougaro" diffusée au tout début de l'année 1963 sur Paris Inter. Le jeune chanteur au succès prometteur, alors âgé de 33 ans, se confiait sur ses inquiétudes et ses fragilités.

Dans cette émission "Affinités électives", le metteur en scène Jean-Marie Villégier évoque son parcours atypique, les raisons qui l’ont conduit à exhumer les dramaturges et les pièces oubliées du théâtre classique, et sa compagnie "L'illustre Théâtre".