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Charles Bickford

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Charles Bickford
Description de cette image, également commentée ci-après
Nom de naissance Charles Ambrose Bickford
Naissance
Cambridge, Massachusetts
États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 76 ans)
Los Angeles, Californie
États-Unis
Profession Acteur
Films notables Le Chant de Bernadette
Ma femme est un grand homme
Johnny Belinda

Charles Bickford est un acteur américain, né à Cambridge (Massachusetts) le , et mort à Los Angeles le d'une pneumonie[1], qui fut la covedette de la série télévisée Le Virginien (The Virginian) de 1965 à .

Avant la première guerre mondiale, il joue au music-hall, mais également le théâtre de répertoire à Boston. Il débute à Broadway en 1919. Il est remarqué dans Outside Looking in, en 1925, par un talent scout de Cecil B. de Mille. Il débute à l'écran comme costar de Dynamite. Il est le coauteur d'une pièce, The Cyclone Lover, jouée à Broadway en 1928. On le voit dans les rôles principaux d'une douzaine de films dont trois lui valent une nomination à l'Oscar : Le Chant de Bernadette (The Song of Bernadette) (1943), Ma femme est un grand homme (The Farmer's Daughter) (1947) et Johnny Belinda (1948). Ses autres films incluent Pour que vivent les hommes (Not as a Stranger) (1955), Les Grands Espaces (The Big Country) (1958) et Le Vent de la plaine (The Unforgiven) (1960).

En 1965, il a publié son autobiographie sous le titre Bulls, Balls, Bicycles and Actors.

Filmographie

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"On se souvient surtout de l'acteur de composition, mais Bickford fut d'abord une vedette, dans le Dynamite de De Mille, son premier film, puis dans Anna Christie, aux côtés de Greta Garbo où son jeu mélodramatique était grotesque. Violent, intransigeant, ayant son franc-parler, il s'attira des haines nombreuses et, à en croire son autobiographie, fut victime d'une véritable cabale qui l'écarta des rôles de premier plan. Il tourna plusieurs fois pour Cecil B. DeMille, mais aussi pour Otto Preminger... Son physique l'avait spécialisé dans des personnages simples, souvent frustes, parfois bons, parfois méchants mais, dans ce dernier cas, par aveuglement, passion ou incompréhension plutôt que par vice ou malice véritable. L'étendue de son registre, à l'intérieur de ces limites, apparaît, si l'on compare, par exemple son interprétation du rancher, soupirant timide de Jennifer Jones dans Duel au soleil, et celle du propriétaire-éleveur violent de The Last Posse, qui prend la loi entre ses mains et refuse toute autorité."[2]

Notes et références

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  1. « Madera Tribune 10 November 1967 — California Digital Newspaper Collection », sur cdnc.ucr.edu (consulté le )
  2. Extrait de Trente ans de cinéma américain, par Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon. Éditions C.I.B. 1970.

Bibliographie

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Liens externes

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