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Confessions d'une accro du shopping

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Confessions d'une accro du shopping

Titre québécois Confessions d'une accro du shopping
Titre original Confessions of a Shopaholic
Réalisation P. J. Hogan
Scénario Tracey Jackson
Tim Firth
Kayla Alpert
d'après le roman de Sophie Kinsella
Acteurs principaux
Sociétés de production Touchstone Pictures
Jerry Bruckheimer Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie romantique
Durée 104 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Confessions d'une accro du shopping (Confessions of a Shopaholic) est un film américain réalisé par P. J. Hogan en 2009, d'après l'ouvrage éponyme de Sophie Kinsella. Sophie Kinsella a aidé à transposer son héroïne à l'écran tout au long du tournage, en qualité de productrice associée et de consultante dans le but de rester le plus fidèle possible à l'esprit du roman[1].

Manhattan. Vive et charmante, Rebecca Bloomwood est journaliste et travaille depuis cinq ans pour un magazine spécialisé dans le jardinage. Toutefois son rêve est d'intégrer le magazine de mode Alette. Elle vit en colocation avec sa meilleure amie, Suze, qui prépare son mariage avec son fiancé Tarquin. Parallèlement à son métier, Rebecca est une acheteuse compulsive, ayant une dizaine de cartes de crédit. Mais elle reçoit une lettre disant qu'elle a 9 000 dollars de découvert à la banque. De plus, le magazine où elle travaille ferme et elle perd donc son emploi.

Le jour où elle va passer une entrevue pour travailler à Alette, elle voit un foulard vert et veut se l'acheter. Mais sa carte de crédit est refusée et elle demande au stand de hot-dog de lui avancer 20 dollars, disant qu'elle doit acheter un foulard pour sa tante malade. C'est finalement un client qui lui offre ces 20 dollars. La place qu'elle ambitionnait a été prise mais le réceptionniste lui dit qu'il a y un poste à prendre dans un magazine d'économie, Réussir votre épargne.

Elle va à l'entrevue et il s'avère que le patron de ce magazine, Luke Brandon, est le client du stand qui lui a donné 20 dollars. Rebecca cache le foulard mais l'entretien d'embauche se passe mal. De plus, l'assistante de Luke arrive et lui donne son écharpe, croyant qu'elle l'a laissé tomber.

Frustrée, elle écrit, ivre, avec Suze, deux lettres : l'une pour Alette, qui est un article, et l'autre, une lettre pour Réussir votre épargne. Elle les poste, mais il s'avère que l'article pour Alette est reçu par le magazine financier et vice-versa. Elle parvient à récupérer la lettre assassine chez Alette après s'être cachée dans les vêtements.

Luke l'appelle, il a adoré l'article et l'engage. À la suite d'un malentendu, elle devient journaliste financière pour une chronique sous le pseudonyme de La Fille au foulard vert, qui obtient un grand succès. Or, elle est incapable de gérer son argent, ce qui la place dans une situation délicate, étant menacée par un créancier et devant aller à une réunion d'acheteurs compulsifs anonymes, qu'elle cherche à cacher à son nouveau patron et à ses proches. Mais elle va tomber amoureuse et pas de n'importe qui.

Comparaison du roman et du synopsis du film

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Confessions d'une accro du shopping (Confessions of a Shopaholic) est donc le titre d'un film américain réalisé par P. J. Hogan en 2009, d'après l'ouvrage de Sophie Kinsella et avec sa collaboration. Isla Fisher interprète le rôle de Becky, Hugh Dancy, celui de Luke Brandon et Krysten Ritter celui de Suze. Le film s'est recentré sur certains éléments narratifs du roman, en éludant radicalement d'autres et intégrant à la place des éléments des livres suivants de la série[source secondaire nécessaire].

Fiche technique

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Distribution

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Légende : VF : Voix françaises VQ : Voix québécoises

Confessions d'une accro du shopping a, en général, reçu des critiques négatives. Le , le film détient un score moyen de 38 sur 100 sur la base de 30 commentaires sur le site Web Metacritic. Sur Rotten Tomatoes, le film obtient le pourcentage de 23 %, sur la base de 113 commentaires, disant même « Cette comédie romantique médiocre sous-utilise un casting talentueux et offre des messages confus sur le matérialisme et la consommation ostentatoire ». Seule Isla Fisher a obtenu de bonnes critiques.

En France, le film a également obtenu des critiques mitigées : si 20 minutes trouve que le « charisme [de Isla Fisher] porte cette adaptation d'un best-seller dans la lignée du Diable s'habille en Prada[4] », le magazine Elle dit « que les situations cocasses s'enchaînent à un rythme fou[4] » et qu'« Isla Fisher illumine l'écran de son énergie[5] » et Metro trouve que le film est une « adaptation gentillette[4] » et « est plus taillé pour répondre au climat économique actuel. Le message est clair : Achetez moins[5]. » D'autres, comme TéléCinéObs, Première et Paris Match, qui le comparent au Diable s'habille en Prada, y trouvent des défauts, voire l'éreintent[4].

Mais avec du recul, le film a connu des lectures plus approfondies et des critiques plus nuancées et favorables, notamment, dès 2009, celle de Dana Stevens de Slate[6], puis en 2021 celle de Lauren Pinnington dans le Guardian[7].

Pays Box-office Nbre de sem. Source
Box-office Drapeau des États-Unis États-Unis 44 277 350 dollars 15 sem. [3]
Box-office Drapeau de la France France 459 303 entrées 7 sem. [4]
Box-office Alt=Image de la Terre Mondial 108 333 222 dollars ? sem. [5]

En France, Confessions d'un accro du shopping s'est classé cinquième du box-office dès sa première semaine d'exploitation avec 207 149 entrées sur 288 copies, derrière La Nuit au musée 2, Anges et Démons, Étreintes brisées et Millénium, le film[8]. Mais la semaine suivante, le film descend de deux places (8e), avec 323 367 entrées cumulées des deux semaines, perdant sa 6e place au profit de deux films sortis dans la semaine[9],[10], avant de chuter à la 11e[11] et à la 16e place[12], finissant son exploitation avec 459 297 entrées[13] soit moins d'un demi-million. Il n'aura obtenu en fin de compte qu'un demi-succès en salle.

A titre de comparaison, parmi les films sortis en 2009, le nouveau film du réalisateur canadien James Cameron, Avatar, atteint près de 15 millions d'entrées au box-office en France, ce qui n'était d'ailleurs jamais arrivé pour un film de science-fiction. Very Bad Trip comédie américano-allemande réalisée par Todd Phillips, qui a été considéré comme un succès, a dépassé en France les 2 millions d'entrées.

Au box-office américain, sur son premier week-end avant le Presidents Day, le film s'est classé quatrième du box-office derrière Taken, Ce que pensent les hommes et Vendredi 13, avec 15 054 000 dollars sur une combinaison de 2 507 salles avec une moyenne de 6 005 dollars. Le 22 mai 2009, Confessions d'une accro au shopping a rapporté 44 277 350 dollars au box-office national, tandis que son box-office mondial est de 106 904 619 dollars ; Very Bad Trip a, lui, atteint 469 310 386 $.

Bande originale du film

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Bande originale du film
NoTitrePerformerDurée
1.AccessoryJordyn Taylor3:06
2.FashionLady Gaga2:51
3.Blue JeansJessie James and the Odd Balls3:56
4.UncontrollableAdrienne Bailon3:30
5.Calling YouKat DeLuna3:20
6.Stuck with Each OtherShontelle feat. Akon3:20
7.UnstoppableKat DeLuna3:49
8.Big SpenderAdrienne Bailon3:49
9.Bad GirlThe Pussycat Dolls2:27
10.AgainNatasha Bedingfield3:57
11.Takes Time to LoveTrey Songz2:45
12.Girls Just Want to Have FunGreg Laswell2:37
13.Don't Forget MeMacy Gray2:37
14.Shopaholic SuiteJames Newton Howard4:40
46:44

Autour du film

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Notes et références

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  1. Allo Ciné - Confessions d'une accro du shopping - Secrets de tournage
  2. « Confessions d'une accro au shopping - Date de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  3. (en) « Confessions of a Shopaholic », sur The Movie Database (consulté le ).
  4. a b c et d Confessions d'une accro au shopping - Critique Presse sur Allociné.
  5. a et b Confessions d'une accro au shopping - Critiques Presse sur Commeaucinema.com
  6. Dana Stevens - Slate 12 février 2009 « Si vous décelez l’analogie involontaire entre les Confessions d’un accro du shopping et la crise financière actuelle, le film commence à passer du statut de comédie pas très drôle à celui d'allégorie tragique. »[1]. Notons que le caractère involontaire de l'allégorie parait douteux si l'on se fonde sur l'étude de Noël Burch, voir note 9
  7. Lauren Pinnington - The Guardian 23 Juin 2021 Ecoutez-moi bien : voilà pourquoi Confessions d'une accro du shopping n'est pas un mauvais film[2]
  8. Box-office du 20 mai 2009 sur Allociné. Consulté le 22 mai 2010.
  9. Quelque chose à te dire et Looking for Eric.
  10. Box-office du 27 mai 2010 sur Allociné. Consulté le 22 mai 2010.
  11. Box-office du 3 juin 2009 sur Allociné. Consulté le 22 mai 2010.
  12. Box-office du 10 juin 2009 sur Allociné. Consulté le 22 mai 2010.
  13. Confessions d'une accro au shopping - Box-office France sur JP Box-Office. Consulté le 22 mai 2010.
  14. Anecdotes sur IMDb. Consulté le .

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Article connexe

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Liens externes

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