Aller au contenu

Dimple Kapadia

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Dimple Kapadia
Dimple Kapadia (2018)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (67 ans)
BombayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Simple Kapadia (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Rajesh Khanna (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Distinctions
Films notables
Œuvres principales

Dimple Kapadia, née le est une actrice indienne qui apparaît principalement dans les films en hindi. Née et élevée à Bombay, par des parents appartenant à la riche bourgeoisie indienne, elle aspire à devenir actrice dès son plus jeune âge et reçoit sa première occasion grâce aux efforts de son père pour la lancer dans l'industrie du cinéma. Elle est découverte à l'âge de 14 ans, par le cinéaste Raj Kapoor, qui la choisit pour le rôle phare de sa romance pour adolescents Bobby (1973), qui connait un grand succès commercial et lui vaut une large reconnaissance du public. Peu avant la sortie du film, en 1973, elle épouse l'acteur Rajesh Khanna et se retire du métier d'actrice. Dimple Kapadia revient au cinéma, en 1984, deux ans après sa séparation d'avec Khanna. Son film de retour, Saagar, qui sort un an plus tard, relance sa carrière. Bobby et Saagar lui valent tous deux le prix de la meilleure actrice aux Filmfare Awards. Grâce à son travail au cours de la décennie, elle s'est imposée comme l'une des principales actrices du cinéma hindi[1].

Alors que ses premiers rôles reposent souvent sur sa beauté et son sex-appeal, Kapadia a envie de se remettre en question et d'élargir son registre. Elle est l'une des premières actrices à jouer dans des films d'action, centrés sur les femmes, mais elle trouve un plus grand écho auprès des critiques lorsqu'elle accepte des rôles plus dramatiques, dans le cinéma parallèle, qu'il soit grand public ou néoréaliste. Elle joue dans des films allant des drames conjugaux aux adaptations littéraires. Elle tient des rôles de femmes en difficulté parfois considérées comme le reflet de son expérience personnelle et est acclamée pour ses performances dans Kaash (1987), Drishti (1990), Lekin... (1991) et Rudaali (1993)[2]. Pour son rôle de pleureuse professionnelle dans Rudaali, elle remporte le Prix national du film pour la meilleure actrice et un Prix de la critique cinématographique. Dimple Kapadia joue ensuite dans Gardish (1993) et Krantiveer (1994), ce dernier film lui vaut un quatrième Filmfare Award.

À partir du milieu des années 1990, Dimple Kapadia devient plus sélective dans son travail et ses apparitions à l'écran sont moins nombreuses dans les décennies suivantes. Elle se fait remarquer par son interprétation de femmes d'âge moyen, compliquées, courtisées par des hommes plus jeunes, dans Dil Chahta Hai (2001) et la production américaine Leela (2002). Plus tard, elle tient des rôles principaux dans Hum Kaun Hai? (2004), Pyaar Mein Twist (2005), Phir Kabhi (2008), Tum Milo Toh Sahi (2010) et What the Fish (2013), mais elle obtient plus de succès avec des rôles de personnages dans Being Cyrus (2006), Luck by Chance (2009), Dabangg (2010), Cocktail (2012) et Finding Fanny (2014). Certains de ces rôles sont cités dans les médias comme s'écartant de la représentation habituelle des femmes de son âge, dans les films hindi. Un rôle clé dans le thriller hollywoodien Tenet (2020) lui vaut une reconnaissance supplémentaire. Dimple Kapadia est la mère de Twinkle Khanna et de Rinke Khanna, toutes deux anciennes actrices.

Vie privée

[modifier | modifier le code]
Dimple Kapadia (à droite) avec sa fille Twinkle Khanna et son beau-fils Akshay Kumar.

Dimple Kapadia naît le à Bombay en Inde[3],[4],[5]. Elle est la fille de l'homme d'affaires gujarati Chunibhai Kapadia et de sa femme Bitti, surnommée Betty. Chunibhai est issu d'une riche famille ismaélienne Khoja, dont les membres ont « embrassé l'hindouisme » tout en considérant l'Aga Khan comme leur mentor religieux[note 1]. Bitti est une ismaélienne pratiquante[9],[note 2]. Enfant, Dimple reçoit le nom d'Ameena (littéralement, honnête ou digne de confiance en arabe), par lequel elle n'a jamais été appelée, de l'Aga Khan III[6],[11]. Elle est l'aînée de quatre enfants ; ses frères et sœurs - tous décédés - étaient les sœurs Simple (également actrice) et Reem, et un frère, Suhail[11],[12],[13].

La famille réside à Santacruz, dans la banlieue de Bombay, où Kapadia étudie au lycée du couvent St Joseph[11],[14]. Elle se décrit comme ayant rapidement mûri et s'est souvent liée d'amitié avec des enfants plus âgés qu'elle[11],[15]. Son père est renié par sa famille conservatrice après qu'elle ait été choisie, pour son premier film, Bobby, en 1973[6],[16]. À 15 ans, elle accepte d'épouser l'acteur Rajesh Khanna, alors âgé de 30 ans, après une courte cour[6],[17]. Le mariage est célébré selon les rites d'Ārya-Samāj, le , dans le bungalow de son père à Juhu, six mois avant la sortie du film Bobby[18],[19]. Kapadia se retire après le mariage et donne naissance à deux filles, Twinkle (née en 1974) et Rinke (née en 1977)[20]. Dimple Kapadia déclare que Khanna lui avait interdit de tourner après le mariage[21],[22].

Elle se sépare de Khanna, en , et retourne avec ses deux filles chez ses parents[6],[17]. Elle reprend le métier d'actrice deux ans plus tard[17]. Dans une interview accordée à India Today, en 1985, elle déclare « La vie et le bonheur dans notre maison ont pris fin le jour où Rajesh et moi nous sommes mariés », affirmant que son expérience conjugale malheureuse avait compris l'inégalité et l'infidélité de son mari, qualifiant leur mariage de « farce »[6]. L'hostilité entre Khanna et Kapadia, qui n'ont jamais officiellement divorcé, s'atténue au fil des ans ; bien qu'ils ne se soient jamais retrouvés, on les voit ensemble lors de fêtes et Kapadia joue aux côtés de Khanna dans son film inédit Jai Shiv Shankar (1990) et fait campagne pour son élection[23],[24]. Ses filles sont également devenues actrices et se sont retirées après s'être installées[13]. Sa fille aînée, Twinkle, est mariée à l'acteur Akshay Kumar[25]. Il est demandé à Dimple Kapadia, dans Filmfare en 2000, si elle voulait se remarier : « Je suis très heureuse et satisfaite... une fois a suffi »[13],[22]. Elle est avec Rajesh Khanna lorsqu'il est mort et déclare plus tard que sa perte, ainsi que la mort de sa sœur Simple et de son frère, lui ont donné le sentiment d'être « vraiment abandonnée »[13],[26].

Dimple Kapadia est une amatrice d'art et elle a pratiqué la peinture et la sculpture. En 1998, elle créé une nouvelle entreprise appelée The Faraway Tree, qui vend des bougies qu'elle conçoit[27],[28]. Passionnée de bougies et trouvant la fabrication de bougies thérapeutique, elle est allée au Pays de Galles et a suivi un atelier avec David Constable (en), un artiste de Blackwood, spécialisé dans les bougies[14],[29]. Selon la presse indienne, l'entreprise commerciale de Kapadia a inspiré d'autres passionnés de bougies à créer des entreprises similaires[30],[31]. Ses bougies ont été présentées et mises en vente lors de plusieurs expositions[28],[32].

Début et célébrité (1973)

[modifier | modifier le code]

Kapadia Dimple, passionnée de cinéma, aspire à devenir actrice depuis son enfance[15]. Sa carrière d'actrice est lancée par son père, qui fréquente les professionnels de l'industrie cinématographique et les soirées organisées par la scénariste Anjana Rawail[11],[33]. Grâce à ses contacts, Dimple a failli être choisie pour jouer la jeune version du personnage de Vyjayanthimala dans Sunghursh (1968) de H. S. Rawail, mais elle est finalement rejetée parce qu'elle paraît plus âgée que le rôle prévu[11]. Après avoir refusé l'offre de jouer le personnage principal dans Guddi de Hrishikesh Mukherjee, en 1970, une autre occasion se présente en 1971 lorsque Raj Kapoor recherche une nouvelle actrice pour son projet de romance adolescente. Munni Dhawan, un ami proche de Kapoor, lui suggère de considérer Kapadia, ayant fait la connaissance de son père[34],[35]. En juin de cette année-là, à l'âge de 14 ans, Kapadia fait un test d'écran pour le film, sur les plateaux d'une des productions de Kapoor, et elle est choisie pour le rôle[36]. Le film Bobby sort en . Il met en scène le fils de Kapoor, Rishi Kapoor, dans le rôle de Raj Nath, le fils d'un riche homme d'affaires hindou, et Kapadia obtient le rôle principal de Bobby Braganza, la fille adolescente d'un pêcheur chrétien de Goa. L'histoire suit l'histoire d'amour entre Raj et Bobby face à la désapprobation de leurs parents pour leur relation en raison des préjugés de classe[37],[note 3].

Bobby est un grand succès commercial et Dimple Kapadia est louée pour sa performance, qui lui vaut le Filmfare Award de la meilleure actrice (ex-aequo avec Jaya Bachchan pour Abhimaan (en))[38],[39]. Qurratulain Hyder (en) de The Illustrated Weekly of India (en) note qu'elle jouait avec « une facilité et une fraîcheur naturelles »[40]. Plusieurs répliques de Kapadia dans le film sont devenues populaires, notamment « Mujhse dosti karoge ? » (en français : Seras-tu mon ami ?)[41] et les « mini-jupes, les chemises à pois à taille basse et le légendaire bikini rouge » qu'elle porte ont fait d'elle une icône de la mode pour les jeunes en Inde[42],[note 4],[note 5]. Par conséquent, les robes à pois étaient souvent appelées Bobby Print[note 6],[46],[47]. Bhawana Somaaya de The Hindu attribue à Kapadia le lancement du commerce des souvenirs de films en Inde et Mukesh Khosla de The Tribune dit que Bobby a fait d'elle un « personnage culte », parce qu'elle est à la tête des tendances de la mode[48],[49]. Plus tard, Kapadia crédite Raj Kapoor pour son évolution en tant qu'actrice : « La somme totale de ce que je suis aujourd'hui en tant qu'actrice, quoi que je sois, c'est Raj Kapoor »[15]. En 2008, Raja Sen du portail Rediff.com a classé sa performance dans Bobby comme la quatrième meilleure performance féminine de tous les temps dans le cinéma hindi : « Une petite fille elfe avec de grands et jolis yeux, personne n'a représenté l'innocence de façon aussi mémorable que Dimple dans sa première sortie. Elle était candide, frappante et d'un naturel authentique... voilà une fille qui redéfinirait le glamour et la grâce et ferait en sorte que cela paraisse très, très facile »[50].

Retour et premières oscillations (1984-1986)

[modifier | modifier le code]

Dimple Kapadia revient à la comédie en 1984, deux ans après sa séparation d'avec Khanna, disant qu'elle avait un besoin personnel de se prouver ses propres capacités[17],[15]. Au cours de la décennie suivante, elle devient l'une des principales actrices du cinéma hindi[1],[note 7]. Son premier film post-hiatus est Saagar ; un ami commun informe le réalisateur Ramesh Sippy de la volonté de Kapadia de revenir au métier d'actrice. Elle considère que son essai à l'écran pour le film a échoué parce qu'elle était nerveuse et qu'elle « frissonnait littéralement » en le jouant, mais Sippy la choisit pour jouer le rôle principal aux côtés de sa co-star de Bobby, Rishi Kapoor. Le film est censé être son moyen de retour, mais son retard d'un an fait que plusieurs de ses projets ultérieurs sortent avant, le premier étant Zakhmi Sher (1984)[15],[22].

Parmi les autres films sortis avant Saagar, citons Manzil Manzil (1984), Aitbaar (1985) et Arjun (1985). Kapadia apparaît aux côtés de Sunny Deol dans Manzil Manzil, un drame réalisé par Nasir Hussain. Tout en parlant de son expérience positive pendant le tournage du film, elle se sent mal à l'aise à l'idée de jouer le rôle de chanteuse et danseuse[15]. Son travail est jugé inefficace par Trade Guide et The Illustrated Weekly rapporte que ses perspectives de carrière dépendent entièrement du sort de ses prochains projets[52]. Kapadia reçoit des critiques positives pour son rôle dans le thriller hitchcockien Aitbaar, de Mukul Anand[15],[53],[54]. Elle joue le rôle de Neha, une jeune femme riche dont le mari cupide (Raj Babbar) complote pour l'assassiner. En discutant de sa performance, elle a dit qu'elle était « un sac de nerfs » pendant le tournage, ce qui a bénéficié à sa performance car son propre état a coïncidé avec le bouleversement intérieur de son personnage[15]. Elle est engagée, aux côtés de Sunny Deol, pour la deuxième fois dans le film d'action Arjun de Rahul Rawail : c'est son premier succès commercial depuis son retour au cinéma[54],[55].

La première de Saagar, en , est controversée pour plusieurs scènes mettant en scène Kapadia, dont une dans laquelle on la voit seins nus, pendant moins d'une seconde[56],[57]. Le film est choisi comme film officiel de l'Inde, lors de la 58e édition des Academy Awards du meilleur film en langue étrangère[58],[59]. La performance de Kapadia, dans le rôle de Mona D'Silva, une jeune femme catholique déchirée entre son ami (Kamal Haasan) et l'homme qu'elle aime (Kapoor), lui vaut un deuxième prix de la meilleure actrice aux Filmfare Awards[60],[note 8]. Un critique d'Asiaweek apprécie le film pour sa « narration soignée et sa technique magistrale » et qualifie Kapadia de « délice »[62]. Selon Rediff.com, Kapadia « a réalisé une performance solide et mémorable, en mettant les deux rôles principaux masculins à terre et en faisant fonctionner le film »[63]. Un numéro de India Today, de 1993, écrit : « Saagar était à bien des égards un éloge de son incroyable beauté. Elle était ravissante : cheveux auburn, visage classique, yeux profonds, une aura de sensualité. Il était clair qu'elle était de retour »[64].

Janbaaz (1986) de Feroz Khan (en), qui raconte l'histoire d'un homme qui lutte contre la toxicomanie[65], s'est fait connaître par une scène d'amour dans laquelle Dimple Kapadia et le personnage principal masculin, Anil Kapoor, partagent un baiser complet, scène à laquelle le cinéma hindi n'est pas habitué[66]. La même année, elle joue aux côtés de Kamal Haasan dans son premier film régional, Vikram, un long métrage de science-fiction, en tamoul, dans le rôle mineur d'Inimaasi, une jeune princesse qui tombe amoureuse de Vikram (Haasan)[67]. En 1987, Kapadia apparaît dans Insaniyat Ke Dushman de Rajkumar Kohli (en) et Insaaf de Mukul Anand, deux films d'action très populaires auprès du public[18]. Dans Insaaf, elle joue le double rôle de danseuse et de médecin[68],[69]. Elle travaille alors dans de nombreux films hindis, réalisés par des producteurs du sud de l'Inde, dont Pataal Bhairavi, qu'elle déteste. Elle avoue par la suite avoir accepté ces rôles pour des raisons financières plutôt que pour leur valeur artistique : « Je frissonne encore aujourd'hui en pensant à ces films. En tant qu'artiste, j'ai été totalement compromise. »[15].

Kaash et le succès grand public (1987-1989)

[modifier | modifier le code]
« Après trois ans de quasi-frustration dans ma carrière, j'ai mis en poche le film de Mahesh Bhatt, Kaash. Ce film a changé toute ma vision des choses. Après tous ces professionnels de la brique, quand Mahesh m'a demandé de faire son film, je pense que j'ai atteint l'un des plus grands sommets de ma carrière. Travailler pour Mahesh a été la phase la plus satisfaisante de toute ma carrière d'actrice. Si je peux m'imprégner ne serait-ce que de 25 % de ce qu'il m'a appris, je sens que je serai vraiment une artiste »[15]

Kapadia en 1987 au sujet de son expérience dans le film Kaash

En 1987, elle joue le rôle de Pooja, dans le drame marital Kaash de Mahesh Bhatt. Kapadia et Jackie Shroff jouent le rôle d'un couple séparé qui, au cours d'une bataille juridique acharnée, pour la garde de leur fils unique, apprend que ce dernier souffre d'une tumeur au cerveau. Ils se retrouvent pour passer les derniers mois de sa vie en famille[70]. Avant le début du tournage, elle déclare que c'est le plus grand défi artistique de sa carrière[6]. Bhatt choisit Kapadia parce qu'elle est consciente de sa propre expérience conjugale et il révèle plus tard que pendant le tournage, elle s'était de plus en plus investie dans l'histoire, à tel point qu'après un certain temps, il ne pouvait plus la différencier de Pooja car elle « devenait le personnage »[71]. La performance de Kapadia est saluée par la critique[53],[72],[73]. Pritish Nandy (en), l'éditeur de l'hebdomadaire indien The Illustrated Weekly, affirme : « Dimple réalise l'impossible. Dépourvue de son maquillage pailleté, de son glamour et de ses manières filmiques, elle prend vie comme jamais auparavant : belle, sensible, intense. On a presque l'impression d'avoir découvert une nouvelle actrice à l'écran »[74]. Plus tard, The Times of India la classe parmi les meilleures performances de Kapadia, notant son « immense force en tant qu'interprète », et Sukanya Verma écrit à propos de la « détermination stoïque et de la vulnérabilité touchante » avec lesquelles Pooja a été jouée, qualifiant le résultat « d'extrêmement crédible et sympathique à la fois »[75],[76]. Bhawana Somaaya rapporte que Kaash a fait de Kapadia une artiste du spectacle[77].

Dimple Kapadia (1999).

Dans Zakhmi Aurat (1988), Kapadia joue le rôle de Kiran Dutt, une officier de police qui subit un viol collectif et, lorsque le système judiciaire ne parvient pas à condamner les criminels, elle s'unit à d'autres survivantes de viols pour castrer les violeurs par vengeance[78]. Parmi les premiers d'une nouvelle tendance de films de vengeance, centrés sur les femmes, le film est un succès financier mais il polarise les critiques et attire une large couverture pour sa longue et brutale scène de viol impliquant Kapadia[79],[80]. Khalid Mohamed du Times of India note la « performance de Kapadia » mais critique la séquence de viol comme étant « totalement lascive » et « la vulgarité éclaboussant l'écran »[81]. Le magazine féministe Manushi (en) critique sa faible qualité cinématographique, notamment l'absurdité des scènes d'action et la « vilaine sorte de titillation » dans la scène de viol, mais déclare que Kapadia a apporté « une conviction à son rôle qui est rare parmi les héroïnes de Bombay » avec une performance qui reste « discrète, émouvante et charmante sans être du tout accrocheuse ou séduisante »[82]. La même année, Kapadia a travaillé avec Rajkumar Kohli sur le drame d'action Saazish et le film d'horreur Bees Saal Baad (en), un remake du film du même nom, de 1962 (en)[83],[84],[85]. Elle est la vedette de l'action dans Mera Shikar, une saga de vengeance dirigée par Keshu Ramsay (en), dans le rôle de Bijli, une jeune femme autrefois joyeuse qui s'entraîne aux arts martiaux pour punir un gangster notoire pour les crimes infligés à sa sœur. Le film est décrit comme un « amusement extraordinairement adroit » par Subhash K. Jha (en), qui le préfère au « sensationnalisme sordide » de Zakhmi Aurat et note la « retenue inhabituelle » avec laquelle la transformation de Bijli a été réalisée[72].

En 1989, Kapadia apparait dans le rôle de l'amoureuse de Jackie Shroff dans Ram Lakhan, un drame policier réalisé par Subhash Ghai. Le film est un succès tant auprès des critiques que du public[86],[87], devenant le deuxième film hindi le plus rentable de l'année et obtenant huit nominations pour la 35e cérémonie des Filmfare Awards[88],[89]. Elle joue le rôle d'une maîtresse devenue courtisane et vengeresse dans Pati Parmeshwar (en). Le film sort après une bataille judiciaire très médiatisée de deux ans avec le Central Board of Film Certification (CBFC)[90],[91] qui lui a initialement interdit de passer à l'écran en raison de la glorification qu'il perçoit de la soumission des femmes à travers le personnage de l'épouse qui pardonne et qui est dans une « ignoble servilité » envers son mari[80],[92]. Parmi les autres films mettant en vedette Kapadia, cette année-là, citons Pyar Ke Naam Qurbaan de Babbar Subhash (en) et le film d'action Batwara de J.P. Dutta[93],[94],[95].

Épanouissement professionnel et acclamation critique (1990-1994)

[modifier | modifier le code]

Dans les années 1990, Kapadia commence à apparaître dans le cinéma parallèle, un mouvement de films d'art néo-réaliste indien[64],[96], citant plus tard un « désir intérieur d'exposer mon meilleur potentiel »[97]. Ces films comprennent Drishti (1990), Lekin... (1991), Rudaali (1993) et Antareen (1993). Drishti, un drame marital réalisé par Govind Nihalani, met en scène Kapadia et Shekhar Kapur dans le rôle d'un couple marié issu du milieu intellectuel de Mumbai, et suit leurs épreuves, leurs liaisons extraconjugales, leur divorce et leur réconciliation finale[98]. Kapadia raconte son implication émotionnelle totale dans le rôle de la protagoniste, la femme de carrière Sandhya ; sa performance est saluée par la critique[99],[100]. L'auteur Subramani (en) reconnaît Kapadia comme « une actrice aux ressources cachées » et apprécié son « portrait intelligent », grâce auquel Sandhya est apparue comme « vulnérable et intense et pleine de ruses féminines »[note 9]. Une critique dans The Indian Express présume que sa propre séparation aurait pu contribuer à sa compréhension du rôle et à sa performance sensible[102],[note 10]. Le film est reconnu comme le meilleur film hindi de cette année-là, lors de la 38e édition des National Film Awards (en) et le magazine Frontline suggère que Kapadia aurait dû recevoir le prix de la meilleure actrice pour son rôle[104],[105]. Elle est nommée meilleure actrice (hindi) de l'année par l'association des journalistes cinématographiques du Bengale[106].

Lekin..., le film à mystère romantique de Gulzar, qui est adapté de la nouvelle de Rabindranath Tagore, Hungry Stones (en) (1895)[107], met en scène Kapadia, un esprit agité en quête de libération, Reva, qui hante un ancien palais et apparaît, par intermittence, en présence d'un architecte (Vinod Khanna) tout au long de sa visite de travail au Rajasthan[108]. Kapadia cite souvent ce rôle comme un de ses favoris et le sommet de sa carrière, et a souhaité avoir plus de temps à l'écran dans le film[109],[110]. Pour rendre son personnage plus vrai, Gulzar interdit à Kapadia de cligner des yeux pendant le tournage, essayant de capturer un « regard fixe et sans fin » qui lui donnerait « la sensation d'être irréelle »[111]. Lekin... a été populaire auprès des critiques[98] et la performance de Kapadia, dans ce rôle, lui vaut une troisième nomination au Filmfare[112]. Subhash K. Jha décrit le personnage de Reva comme « l'essence de l'évanescence » et souligne la « tragédie intense » avec laquelle Kapadia joue le rôle[note 11].

Kapadia joue le rôle d'une jeune veuve dans le drame militaire Prahaar (en) (1991), première réalisation de l'acteur Nana Patekar, avec lequel elle collaborera dans plusieurs autres films[114], [115]. Le film, avec Patekar et Madhuri Dixit, est bien accueilli par la critique. Kapadia et Dixit acceptent d'y jouer sans maquillage sur l'insistance de Patekar[116]. Bien que les critiques aient crédité les actrices pour leur travail, la plupart des éloges sont allées à Patekar[117]. Une autre attention critique lui est venue lorsqu'elle a joué le rôle d'une réceptionniste de bureau avec des principes face à Sunny Deol dans le film d'action Narsimha[118],[note 12].

Dans Haque (1991), un drame politique mis en scène par Harish Bhosle et scénarisé par Mahesh Bhatt, Kapadia joue le rôle de Varsha B. Singh, une femme hindoue orthodoxe (en) mariée à un homme politique influent et qui fait une fausse couche à la suite d'une agression. L'histoire suit le défi lancé par Varsha à son mari, après des années de soumission, lorsque, pour des raisons politiques, il refuse d'engager des poursuites contre les agresseurs[120]. Selon l'auteur Ram Awatar Agnihotri, Kapadia joue le personnage avec courage et conviction[121]. Kapadia joue aux côtés d'Amitabh Bachchan dans le film fantastique Ajooba (en), une coproduction indo-russe à gros budget qui est coréalisée par Shashi Kapoor et Gennady Vasilyev (en)[122],[123]. Inspiré de la mythologie arabe et se déroulant dans le royaume afghan fictif du Baharistan, le film la voit dans le rôle de Rukhsana, une jeune femme qui arrive d'Inde pour sauver son père de la prison[124],[125]. La réaction critique relative à Ajooba est médiocre[126] et elle ne réussit pas à attirer les spectateurs dans les cinémas indiens, bien que le film ait été un succès en Union soviétique[123],[127].

La sortie de Maarg (en), son deuxième projet sous la direction de Mahesh Bhatt, est retardé de plusieurs années avant sa sortie en direct-to-video, fin 1992[71]. Le film traite de la politique de pouvoir au sein d'un ashram et met en scène Kapadia dans le rôle d'Uma, qui travaille comme prostituée par choix[128]. Le critique Iqbal Masood l'a considéré comme « une satire puissante » avec « d'excellentes performances »[129]. Selon Bhatt, le rôle de Kapadia est si intense qu'il la laisse proche de la rupture après la fin du tournage[71]. Elle joue ensuite Barkha, une femme célibataire qui abandonne sa fille récemment née, hors mariage, dans le premier film de Hema Malini, Dil Aashna Hai (1992)[130]. Dans le drame criminel Angaar (en) (1992) de Shashilal K. Nair, Kapadia est Mili, une orpheline sans abri qui est recueillie par un chômeur (Jackie Shroff). Angaar et les performances de Kapadia dans ce domaine, reçoivent des critiques positives, mais le film est un échec financier. Meena Iyer du Times of India, qui l'a qualifié de « l'un des films de mafia les plus engageants à être sortis de Bollywood », attribue l'audience limitée du film à son sujet[note 13],[132].

« Le film commercial indien standard donne à peine la possibilité à un acteur de jouer car il cherche à créer une découpe de carton vue de loin comme dans la scène rurale en plein air ; le geste doit être large pour être vu, le discours doit être fort pour être entendu. La psychologie du personnage ne peut pas, ne doit pas être créée ; paraître trop réel, c'est risquer de confondre, voire d'aliéner, le public. Kapadia a suffisamment d'expérience de cette convention pour pouvoir utiliser certains de ses éléments et suffisamment de compréhension des techniques de jeu pour créer une personne réelle. Elle est ainsi capable de rendre son [rôle de] Shanichari à la fois plus grand que nature et crédible. »

Chidananda Das Gupta de Cinemaya (en), au sujet de la performance de Kapadia dans Rudaali[133]

En 1993, Kapadia remporte le National Film Award de la meilleure actrice pour son interprétation dans Rudaali, un drame réalisé par Kalpana Lajmi et adapté de la nouvelle du même nom de Mahasweta Devi[134],[135].

Elle incarne le personnage central de Shanichari, une villageoise assamaise solitaire et endurcie qui, au cours d'une vie de malheur, n'a jamais pleuré et est confrontée à un nouveau travail de pleureuse professionnelle[136],[137]. La citation pour le prix décrit sa performance comme une « interprétation convaincante des tribulations d'une femme seule ravagée par une société cruelle »[138]. L'indologue Philip Lutgendorf affirme que « la dignité et la conviction de Kapadia, ainsi que son langage corporel et sa gestuelle efficaces, élèvent son caractère bien au-delà des bathos »[139]. Elle remporte notamment le prix de la critique cinématographique pour la meilleure interprétation et est récompensée par le prix de la meilleure actrice au Festival du film d'Asie-Pacifique et au Festival international du film de Damas[140],[note 14]. Les critiques et les spectateurs acceptent Rudaali avec enthousiasme et c'est la candidature de l'Inde, à la 66ème édition des Oscars, du meilleur film en langue étrangère[135],[142]. En 2010, le magazine Filmfare inclut le travail de Kapadia, dans le film, dans sa liste des « 80 représentations iconiques »[143],[144].

Cette année-là, Kapadia est également nommée au Filmfare, pour son rôle secondaire, dans le film Gardish, un drame criminel, réalisé par Priyadarshan, dans lequel elle incarne Shanti, une prostituée de rue dont le mari et l'enfant ont été brûlés vifs[145]. Adaptation du film malayalam, de 1989, Kireedam (en), le film, avec Jackie Shroff et Amrish Puri, reçoit l'approbation de la critique et du public[145],[146]. The Indian Express fait l'éloge du « scénario, des personnages vivants et des dialogues puissants » du film, et note la capacité de Kapadia à capter l'attention du public[147]. Le drame bengali Antareen, de 1993, de Mrinal Sen, adapté de la nouvelle Badshahat ka Khatama (1950) de Saadat Hasan Manto (en), est le premier projet non hindi de Kapadia depuis Vikram (1986)[67],[148]. Elle joue le rôle d'une femme prise dans un mariage sans amour, un rôle qu'elle a insisté à jouer spontanément et a refusé de s'inscrire à un cours accéléré de bengali, qu'elle pensait pouvoir parler de manière convaincante[64]. Sa voix est ensuite doublée par Anushua Chatterjee, une décision qui ne plaît pas à Kapadia[149]. Antareen est bien accueilli et est nommé meilleur film bengali lors de la 41e édition des National Film Awards [150],[151],[note 15], mais Kapadia n'est pas satisfaite du résultat et le qualifie de « mauvais film »[153].

En 1994, dans le film Krantiveer de Mehul Kumar (en), Kapadia incarne la journaliste Meghna Dixit, victime d'un viol, qui persuade un villageois alcoolique et sans emploi (Nana Patekar) de se faire le champion de la justice pour son entourage[154],[155]. Le film est un succès au box-office et devient le troisième film indien le plus rentable de l'année[156]. The Indian Express complimente Kapadia d'être devenue une actrice de premier plan avec ce film[157]. Pour sa performance, Kapadia reçoit son quatrième Filmfare Award, cette fois dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle[158].

Interruption, revers et résurgence (1995-2008)

[modifier | modifier le code]

Après Antareen, Kapadia doit travailler dans d'autres films indépendants, mais elle prend une pause de trois ans, déclarant plus tard qu'elle était « émotionnellement épuisée »[14]. Elle revient au cinéma commercial, en 1997, jouant la femme d'Amitabh Bachchan dans Mrityudata, sous la direction de Mehul Kumar[159]. Le film est un échec critique et commercial ; India Today critique sa « narration digne d'une bande dessinée »[159],[160]. Le journal professionnel Film Information déclare que Kapadia a un rôle indigne de son temps et Kapadia partage les mêmes sentiments[159],[161]. Sa sortie suivante est le mystère criminel 2001: Do Hazaar Ek (en) (1998), que le public rejette malgré des débuts plus forts[162],[163]. Kapadia donne la réplique à Jackie Shroff dans Laawaris (en) (1999), dans un rôle qui, selon le quotidien Hindustan Times, ne lui a pas permis « de faire grand-chose d'autre que de crier ». Sharmila Taliculam de Rediff.com critique le film pour son scénario stéréotypé et son manque d'originalité[164], [165]. Dans son dernier long métrage de la décennie, Hum Tum Pe Marte Hain, Kapadia joue le rôle de Devyani Chopra, la mère stricte d'une famille aisée[166]. Subhash K. Jha qualifie le film de honte[167] tandis que Suparn Verma fait une critique cinglante de la performance de Kapadia, notant qu'elle « porte un air renfrogné permanent » tout au long du film[168].

Pour son premier film du millénaire, Kapadia joue dans le premier film de Farhan Akhtar, Dil Chahta Hai (2001), qui dépeint la vie contemporaine et routinière de la jeunesse indienne aisée et se concentre sur une période de transition dans la vie de trois amis (Aamir Khan, Saif Ali Khan et Akshaye Khanna). Kapadia joue le rôle de Tara Jaiswal, une femme alcoolique d'âge moyen, décoratrice d'intérieur de profession, et divorcée qui n'est pas autorisée à rencontrer sa fille[169]. Le film présente son histoire à travers le personnage de Siddharth (Khanna), un homme beaucoup plus jeune avec lequel elle se lie d'amitié et qui tombe profondément amoureux d'elle[170]. Kapadia déclare que la réalisation du film a été une expérience enrichissante et a qualifié son rôle de « rôle à mourir »[167]. Les critiques saluent Dil Chahta Hai comme un film novateur pour son portrait réaliste de la jeunesse indienne[169]. ,[170]. Le film fonctionne bien dans les grandes villes mais échoue dans les zones rurales, ce que les analystes commerciaux attribuent au style de vie urbain qui y est dépeint[171],[172]. Saibal Chatterjee, dans une critique pour le Hindustan Times, note que « Dimple Kapadia, dans un rôle bref et quelque peu sous-développé, présente une étude poignante de la solitude »[173].

En 2002, Kapadia interpréte le rôle-titre du drameLeela, une production américaine réalisée par Somnath Sen, avec Deepti Naval (en), Vinod Khanna et Amol Mhatre[174]. Le rôle de Kapadia, écrit spécialement pour elle, est celui d'une quadragénaire mariée, professeur à l'université de Bombay, qui, après la mort de sa mère, perd son sens du bonheur et accepte un poste de professeur invitée d'études sud-asiatiques en Californie[14],[175]. L'histoire suit l'acclimatation de Leela à son nouvel environnement et sa relation avec un jeune homme indien-américain nommé Kris (Mhatre), l'un de ses étudiants. Kapadia est nerveuse pendant le tournage du film, mais elle pense que la tension l'aide à améliorer son jeu[110]. Le film est accueilli favorablement par les critiques américains[174],[176],[177], parmi lesquels Maitland McDonagh (en) de TV Guide écrit : « Dimple Kapadia brille dans ce mélodrame familial ... [sa] performance intelligente et nuancée est le point fort du film ». Les critiques indiennes ont également approuvé le travail de Leela et celui de Kapadia[178],[179].

Kapadia joue le rôle principal de Sandra Williams, épouse de militaire, dans Hum Kaun Hai? (2004), un film d'horreur surnaturel. Le film reçoit un accueil mitigé de la part de la critique, qui estime que la performance et la présence charismatique de Kapadia mettent en valeur un scénario par ailleurs faible[180],[181]. En 2005, Kapadia et Rishi Kapoor se retrouvent dans des rôles principaux, pour la troisième fois après Bobby (1973) et Saagar (1985), dans Pyaar Mein Twist, où ils incarnent des parents célibataires d'âge moyen qui tombent amoureux et doivent ensuite faire face à la réaction de leurs enfants[182]. Le film suscite des critiques majoritairement négatives, mais celles-ci reconnaissent que l'alchimie entre le couple principal est une raison suffisante pour le regarder, soulignant la valeur nostalgique de ce couple[183],[184]. Peu de gens sont allés voir le film ; en deux semaines, il est déclaré comme étant un échec. En 2016, l'universitaire Afreen Khan cite le personnage de Kapadia comme s'écartant de la représentation conventionnelle des mères dans les films hindi, estimant que son rôle est celui d'une mère moderne que les filles rêvent d'avoir[185].

En 2006, Kapadia partage l'affiche avec Saif Ali Khan et Naseeruddin Shah dans la comédie noire Being Cyrus, un long métrage indépendant en langue anglaise et le premier film de Homi Adajania (en)[186],[187]. Kapadia joue le rôle de Katy Sethna, la femme névrosée et infidèle de Shah qui a une liaison avec Cyrus (Khan), un jeune vagabond qui entre dans leur maison comme assistant[186]. Le film est bien accueilli dans un certain nombre de festivals de cinéma avant sa sortie en salles, en Inde[188],[189], à la suite de laquelle il est adopté par les critiques et le public, faisant un profit considérable par rapport à son petit budget[190],[191]. Poonam Joshi, de la BBC, déclare que « la descente dans le désespoir de la Katy de Dimple Kapadia est passionnante »[192] mais d'autres critiques, dont Derek Elley du magazine Variety et Shradha Sukumaran de Mid Day (en), lui reprochent de surjouer excessivement[193],[194]. Dans l'histoire d'amour mystique Banaras - A Mystic Love Story (2006), Kapadia incarne une riche brahmane dont la fille tombe amoureuse d'un homme d'une caste inférieure[195],[196].

La romance Phir Kabhi (2008), de V. K. Prakash (en), met en scène Kapadia et Mithun Chakraborty dans le rôle de personnes âgées qui se rencontrent lors d'une réunion d'anciens élèves et ravivent leur amour de jeunesse. Le film a reçu sept prix, dont celui du meilleur film dans la section Narrative Feature, au Los Angeles Reel Film Festival[197]. Il sort en vidéo directe, un an plus tard, et est distribué simultanément par des services de paiement à la séance, devenant ainsi le premier film hindi à être diffusé en avant-première sur des plateformes de streaming[198],[199]. À la demande de son gendre, Akshay Kumar, Kapadia a prêté sa voix au personnage de Devi, la mère de l'éléphant Jumbo (Kumar), dans le film d'animation Jumbo (en) (2008), un remake du film d'animation thaïlandais Khan Kluay (2006)[25],[200].

Reconnaissance des rôles d'actrice (2009-2014)

[modifier | modifier le code]
Dimple Kapadia (20 avril 2013).

Dimple joue dans le premier film de Zoya Akhtar, Luck by Chance (2009), une satire de l'industrie cinématographique hindoue[201],[202]. Elle joue le rôle de Neena Walia, une ancienne superstar - qualifiée dans le film de « crocodile dans un sari en mousseline de soie » - qui se bat pour lancer sa jeune fille dans l'industrie du cinéma[203]. Kapadia a été approchée pour le rôle parce qu'il fallait une actrice qui avait déjà joué un rôle principal féminin dans le passé. Akhtar note que Kapadia représente la nature inconstante de son personnage, en disant que Kapadia est « toute chaude, douce et ensoleillée, et puis il y a un retournement et elle est dure, froide, en acier »[204]. Luck By Chance démarre son lancement avec un accueil critique chaleureux, bien que ses revenus financiers aient été modestes[205],[206]. Les critiques apprécient la performance de Kapadia, qui lui vaut une nomination au Filmfare en tant que meilleure actrice dans un second rôle[207]. Deepa Karmalkar, de Screen, qualifie son rôle de « glorieusement garce »[208], tandis qu'Avijit Ghosh, du Times of India, estime que Kapadia a livré « l'une de ses performances les plus nuancées » dans un personnage qu'il trouve être « un type rare de mère de film hindi », qui est « aux yeux de faucon, dure comme la pierre mais vaniteuse, et d'une manière étrange, vulnérable aussi »[209].

En 2010, Kapadia joue le petit rôle de la mère asthmatique de Salman Khan dans Dabangg, qui est le film le plus populaire de l'année en Inde et le deuxième film hindi le plus rentable de tous les temps, à ce jour[210],[note 16]. Les critiques du rôle de Kapadia sont mitigées ; Shubhra Gupta la qualifie de « ridiculement fausse » et Blessy Chettiar du Daily News and Analysis compare son personnage aux « mères du cinéma hindi d'antan, pleines d'abnégation, déchirées entre leurs relations, légèrement exagérées, mais néanmoins sympathiques »[212],[213]. Tum Milo Toh Sahi, sorti la même année, est une comédie romantique dans laquelle Kapadia incarne Delshad Nanji, une femme parsi, responsable d'un café iranien (en) dont le commerce est menacé par des promoteurs immobiliers et qui tombe amoureuse de l'avocat (Nana Patekar) qui la représente au tribunal. Kapadia adopte un accent parsi pour le rôle et, tout en se préparant, visite plusieurs cafés iraniens à Mumbai pour comprendre leur culture et se mettre dans la peau du personnage[214],[215]. Le film est accueilli par des critiques moyennes, mais la performance de Kapadia reçoit des commentaires généralement positifs[214],[216]. Anupama Chopra (en) critique son personnage, qui selon elle « vire à la caricature », mais écrit que Kapadia « le joue avec affection et énergie et s'amuse au moins à le faire »[217].

Le seul film de Kapadia, en 2011, est Patiala House de Nikhil Advani, un film sportif tournant autour du cricket dans lequel elle joue le rôle de la femme de Rishi Kapoor et de son gendre, la mère d'Akshay Kumar [218],[219]. La même année, Kapadia est apparue dans Bombay Mittayi (en), son premier rôle dans un film en malayalam, pour lequel elle commence à apprendre la langue. Elle joue la femme d'un célèbre chanteur de ghazal (Amar Singh (en)), à la demande duquel on lui a proposé le rôle[109],[220].

Dimple Kapadia (2018).

Kapadia collabore avec Homi Adajania dans Cocktail (2012) et Finding Fanny (2014), deux succès critiques et commerciaux[221],[222]. Dans la comédie romantique Cocktail, elle joue le rôle de Kavita Kapoor, la mère de Saif Ali Khan, une mère punjabi bruyante, une apparition qu'Aniruddha Guha, du Daily News and Analysis qualifie de « véritable régal »[223],[224]. Convaincue qu'Adajania est un réalisateur capable de tirer le meilleur d'elle-même, Dimple Kapadia exprime son intérêt pour le road movie satirique Finding Fanny lorsqu'on lui montre le scénario, pendant le tournage de Cocktail[225]. Kapadia incarne Rosalina "Rosie" Eucharistica, une femme vaniteuse mais bien intentionnée qui rejoint la veuve de son fils décédé (Deepika Padukone) pour un voyage à travers Goa[226]. Elle a dû porter une lourde prothèse postérieure pour le rôle, ce qui lui a valu une quatrième nomination au Filmfare en tant que meilleure actrice dans un second rôle[225]. Rachel Saltz du New York Times écrit que Kapadia « habite et met en valeur son rôle » et « évite la caricature et tire même un certain humour d'un scénario peu drôle »[227].

En 2013, Kapadia est la protagoniste de la comédie What the Fish, interprétant Sudha Mishra, une divorcée irascible de Delhi qui confie à contrecœur à sa nièce le soin de s'occuper de sa maison pendant son absence[228]. Kapadia est enthousiasmé par le rôle, se sentant mise au défi de dépeindre ses différents traits[13]. Les critiques du film et du travail de Kapadia sont mitigées. Le Times of India critique le scénario du film pour avoir fait en sorte que « l'essai de Kapadia avec la comédie semble fort et forcé » et Raja Sen juge que son rôle est le plus oubliable de sa carrière[229],[230]. Sarita A. Tanwar du Daily News and Analysis considère le film comme « une tentative de divertissement plutôt audacieuse » et déclare que Kapadia est « en pleine forme ». Des commentaires tout aussi positifs sont écrits par Subhash K. Jha[231],[232].

Travail limité, Tenet et au-delà (2015-présent)

[modifier | modifier le code]

Pendant le reste de la décennie, Kapadia retourne deux fois au cinéma pour des rôles secondaires, dans les comédies d'action Welcome Back (en) (2015) et Dabangg 3 (2019). Dans Welcome Back, d'Anees Bazmee, elle joue le rôle d'une escroc aux-côtés d'Anil Kapoor et Nana Patekar[233],[234]. Mihir Fadnavis du Hindustan Times décrit son rôle comme un « camée embarrassant et prolongé » mais Rajeev Masand (en) prend note de sa présence « drôle »[235],[236]. Dabangg 3, le troisième volet de la série de films Dabangg (en), la voit reprendre brièvement le rôle de Naina Devi [237].

Dans son premier film des années 2020, Dimple Kapadia est apparue aux côtés d'Irfan Khan et de Kareena Kapoor Khan dans la comédie-fiction Angrezi Medium (2020), son quatrième projet sous la direction d'Homi Adajania. Suite spirituelle du film Hindi Medium (2017), il est sorti en salle, en Inde, le , en pleine pandémie de Covid-19, qui a affecté sa performance commerciale, en raison de la fermeture des salles de cinéma[238],[239]. Les projets initiaux de nouvelle sortie ont été annulés et le film a été rendu disponible en numérique, moins d'un mois plus tard[240]. Kapadia joue le rôle d'une propriétaire stricte de magasin, éloignée de sa fille (Kapoor Khan), un rôle que Vinayak Chakravorty (en), critique du magazine Outlook (en) pensait « utilisé pour souligner la solitude des personnes âgées mais qui aurait pu être plus fort »[241],[242].

Dimple Kapadia a ensuite joué le rôle de la trafiquante d'armes, Priya Singh, dans le thriller d'espionnage Tenet, de Christopher Nolan[243]. Son essai pour le rôle a été tourné en 2019, par Adajania, avant le début du tournage pour Angrezi Medium, suivi d'une audition pour Nolan à Bombay[244],[245]. Impressionné par son charisme et son sang-froid, Nolan, croyant qu'elle incarnait sa vision du personnage, a choisi Kapadia pour le rôle[246]. Le film sort au milieu de la pandémie pour un public mondial et, après avoir rapporté 362 millions de dollars dans le monde entier, est devenu le cinquième film le plus rentable de 2020[247],[248]. Les critiques ont réagi positivement à sa performance[249] ; Richard Roeper (en) du Chicago Sun-Times écrit que Kapadia « vole tranquillement toutes les scènes dans lesquelles elle se trouve » et Guy Lodge, de Variety, déclare qu'elle a donné la « performance la plus sage du film »[243],[250]. Kapadia crédite Tenet d'avoir restauré sa passion pour le cinéma et parle d'« une expérience qui change la vie »[249],[251].

Tandav (en), la série politique en ligne d'Ali Abbas Zafar (en), met en vedette Kapadia dans le rôle d'Anuradha Kishore, une personnalité politique avide de pouvoir qui cherche à saper le nouveau rival politique (Saif Ali Khan) du Premier ministre de l'Inde, son allié de longue date[252],[253]. La série, qui est la première apparition de Kapadia sur une plate-forme numérique, fait l'objet de critiques mitigées[254]. En , les futurs projets de Kapadia comprennent Brahmāstra, un film fantasy d'Ayan Mukerji (en) et une comédie sans titre de Dinesh Vijan (en)[255],[256].

Image médiatique et artistique

[modifier | modifier le code]

Lorsque Kapadia est revenue au cinéma après sa séparation d'avec Khanna, elle a été constamment comparée à son époque Bobby et a lutté pour être prise au sérieux en tant qu'actrice. Selon Jyotika Virdi, l'auteur du livre The Cinematic Imagination[note 17], si la trajectoire de Kapadia est différente de celle des autres stars féminines du cinéma hindi, elle a retourné ses inconvénients à son avantage[53]. Virdi déclare que l'honnêteté de Kapadia avait grandement contribué à sa carrière : « En parlant franchement à la presse, elle et les reporters ont préparé le récit de sa vie, depuis l'adolescente innocente piégée dans un mariage impossible jusqu'à l'émergence d'une "femme mûre et expérimentée" »[53].

Kapadia est connue pour sa nature assertive et lunatique[257],[258] ; lors du tournage de Janbaaz (1986), le réalisateur Feroz Khan a déclaré n'avoir jamais rencontré une femme avec son niveau d'« agressivité refoulée »[6]. Le journaliste Bhawana Somaaya, qui a réalisé une série d'interviews avec Kapadia, dans les années 1980, a déclaré : « Elle est un étrange faisceau de contradictions. Ses humeurs changent en un clin d'œil »[73],[259]. Selon certains critiques, cette approche s'est parfois faite au détriment des opportunités professionnelles car « sa nature imprévisible et ses humeurs ont éloigné beaucoup de personnes qui souhaitent bien faire »[149]. En réponse à cela, elle a déclaré : « Je suis de nature lunatique. Mais je n'ai jamais blessé quelqu'un consciemment »[149].

Dimple Kapadia en 2011.

Virdi écrit que Kapadia s'est battue pour réussir, en s'engageant dans un travail sérieux et stimulant et il décrit ses rôles dans Aitbaar (1985), Kaash (1987) et Drishti (1990) comme des personnages avec lesquels elle « a puisé dans le puits de sa propre expérience »[53]. Avec Zakhmi Aurat (1988), Kapadia devient l'une des principales actrices associées à une nouvelle vague de films de vengeance, centrés sur les femmes[72],[260]. En tant qu'héroïne d'action, elle choisit(de réaliser ses propres cascades, ce qui, selon le critique M. Rahman, rend son interprétation plus convaincante. Bien qu'elle ait aimé travailler sur des projets similaires, comme Mera Shikar (1988) et Kali Ganga (1990), elle déplore être moins bien payée que les stars masculines des films d'action[260]. L'écrivain Dinesh Raheja (en) estime que l'implication de Kapadia dans les films d'art des années 1990 s'est produite à un moment où elle n'était plus disposée à jouer le « joli accessoire dans les films axés sur le héros », arguant que ses nouveaux choix « ont aiguisé le talent de Dimple pour prêter de fines stries à des émotions complexes »[18]. Mahesh Bhatt la félicite de ne pas devenir « une victime de son propre succès » en refusant de figurer dans des films à valeur strictement commerciale. Selon Govind Nihalani, le réalisateur de Drishti (1990), Kapadia a un intérêt réel pour un travail sérieux qui mettrait son talent au défi et lui permettrait de réaliser son potentiel. Shashi Kapoor partage ce même sentiment et affirme que Kapadia a toujours été désireuse de jouer dans des films de qualité. Kapadia a déclaré que son implication dans des films indépendants était une décision consciente d'expérimenter dans un cinéma différent et de prouver ses capacités[64].

Interrogée sur son interruption, après Rudaali, au sommet de sa carrière, Kapadia a déclaré qu'elle avait besoin d'espace et que généralement sa « carrière a toujours été secondaire » pour elle[22]. Son travail peu fréquent depuis lors, qui se manifeste par de nombreux écarts entre ses apparitions à l'écran, lui vaut la réputation d'être sélective dans son travail[8],[261]. Elle attribue cela au manque d'offres dignes et à « l'énorme effort » consacré au cinéma, qui consomme du temps autrement consacré à sa famille et à sa vie privée[262],[263]. Malgré cela, le travail ultérieur de Kapadia est remarqué par la chercheuse Afreen Khan, qui la classe parmi les actrices qui représentent un changement dans la représentation des mères, dans les films hindi, avec des rôles de femmes qui considèrent que leur bonheur est aussi important que celui de leurs enfants[264]. Des pensées similaires sont exprimées par Trisha Gupta, du Mumbai Mirror (en), qui est impressionnée par le répertoire varié de Kapadia dans les rôles maternels, allant de Luck by Chance (2009) et Dabangg (2010) à Finding Fanny (2014)[265]. Guidée par son propre jugement, Kapadia s'engage normalement dans un projet sans demander conseil et travaille souvent volontiers avec de jeunes réalisateurs ou des réalisateurs débutants, trouvant leur enthousiasme et leur créativité bénéfiques à la fois pour le film et pour sa performance[8],[266].

L'image de Kapadia, à l'écran, est caractérisée en termes de beauté perçue et de sex-appeal[75]. Le Times of India écrit, en référence à son rôle dans Saagar, que « Dimple était une vision de la beauté luxuriante ; exactement le fruit défendu, surgissant de l'océan comme Aphrodite émergeant des vagues et du ressac »[75]. En parlant de son personnage à l'écran, après son retour, le critique Khalid Mohamed observe : « Son arsenal comprenait, entre autres, des yeux expressifs au cognac, une voix nuancée et résonnante capable de prononcer des dialogues en hindoustani, un langage corporel facile, et ce tourbillon séduisant de ses cheveux auburn »[267]. Mrinal Sen, qui la dirige dans Antareen (1993), compare Kapadia à Sophia Loren et décrit son visage comme « un paysage de désolation »[64]. Anil Kapoor, sa co-star de Janbaaz, salue Kapadia comme la plus belle actrice indienne depuis Madhubala[6]. Selon Dinesh Raheja, le casting de Kapadia dans Dil Chahta Hai (2001) et Leela (2002), dans lesquels elle joue des femmes d'âge moyen qui sont l'objet du désir d'hommes plus jeunes, a servi de « sorte d'hommage à sa beauté éternelle »[18].

Les critiques apprécient les prouesses d'actrice de Kapadia et certains l'analysent par rapport à son apparence[note 18],[note 19]. Ranjan Das Gupta la qualifie comme « une actrice instinctive, spontanée et intelligente » qui est la meilleure pour jouer des « personnages intenses » et déclare que sa beauté est « son atout ainsi que sa limite »[270]. En 1988, Subhash K. Jha écrit que « outre son apparence élastique et primitive », Kapadia « possède un instinct inné pour saisir les personnages à un niveau bien au-delà de la surface »[72]. Alors qu'il travaillait avec elle, sur Kaash (1987), Mahesh Bhatt déclare que Kapadia a vécu tellement de choses dans sa vie privée qu'elle n'a pas besoin d'étudier une méthode de jeu pour jouer de vraies femmes[6]. Les auteurs universitaires Madhu Kishwar et Ruth Vanita du magazine féministe Manushi notent que Kapadia n'a pas peur de paraître moins séduisante au profit de l'expression convaincante de l'angoisse et de l'émotion[82]. M.L. Dhawan du Tribune déclare : « Tous ceux qui ont suivi la carrière de Dimple Kapadia depuis Bobby, Lekin et Rudaali affirmeront qu'elle est plus talentueuse que glamour »[271]. Kapadia se décrit comme une « actrice spontanée qui est guidée par l'instinct »[97] et, en une autre occasion, comme « une actrice compétente qui doit encore donner le meilleur d'elle-même »[149].

Prix et nominations

[modifier | modifier le code]
Année Prix Catégorie Film Résultat Réf.
1973 21e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice Bobby Lauréat [272]
1985 33e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice Saagar Lauréat [273]
1991 37e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice Lekin... Nomination [274]
1992 55e Prix de l'association des journalistes cinématographiques du Bengale Meilleure actrice (Hindi) Drishti Lauréat [275]
1993 39e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice dans un second rôle Gardish Nomination [276]
1993 39e cérémonie des Filmfare Awards Filmfare Critic's Award de la meilleure prestation Rudaali Lauréat [277]
1993 39e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice Nomination [276]
1993 40e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice Lauréat [278]
1993 8e Festival international du film de Damas Meilleure actrice Lauréat [279]
1993 38e Asia-Pacific Film Festival Meilleure actrice Lauréat [note 20]
1994 40e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice dans un second rôle Krantiveer Lauréat [280]
2009 55e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice dans un second rôle Luck by Chance Nomination [281]
2014 60e cérémonie des Filmfare Awards Meilleure actrice dans un second rôle Finding Fanny Nomination [282]


Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. C'est ce que rapporte Sumit Mitra, dans l'India Today, le , décrivant la famille de Kapadia comme une « riche famille Khoja, qui n'a embrassé l'hindouisme qu'avec le père de Chunibhai, Laljibhai, et qui accepte encore aujourd'hui l'Agha Khan comme son mentor religieux »[6]. Kaveree Bamzai a repris une information similaire dans le magazine Open du dans un article sur la fille de Kapadia, Twinkle Khanna, qualifiant la famille de Chunibhai de « famille Ismaili Khojas déchue »[7]. Dans le livre, de 2014, intitulé When I Was 25 : The Leaders Look Back, l'auteur Shaili Chopra, qui a interviewé Kapadia pour un chapitre de ce livre, a cité l'article susmentionné d'India Today en relation avec l'histoire de ses parents et a noté que Kapadia « n'en parlait pas beaucoup »[8].
  2. « Ma grand-mère est une Aga Khan (la secte Islami qui renverse l'Aga Khan comme chef spirituel) donc elle nous emmenait, Rinke et moi, au jamatkhana. »[10]
  3. « Bobby était un blockbuster, le plus grand succès de 1973 et le deuxième plus grand succès des années 1970... Le film a été pionnier en matière de tendances car il présente une jeune romance sur fond de préjugés de classe. »[38].
  4. « Les pantalons sexy de la sensationnelle Dimple Kapadia et les chemisiers à nœud papillon de la plus grande superproduction romantique de Bollywood, Bobby (1973), sont devenus une tendance de mode instantanée chez les femmes[43]. »
  5. La mode du film, inspirée du western, a vraiment capté l'imagination de la jeunesse indienne. Les mini-jupes bikinis et les écharpes fluides, tels que les porte Bobby, ont été adoptés par des adolescents conscients de la mode[44].
  6. Dimple Kapadia, à l'âge de 17 ans, est devenue une icône de la mode en 1973, grâce à sa « chemise à pois noués et sa mini jupe noire sexy », qu'elle portait dans le film Bobby. À ce jour, l'imprimé à pois est connu en Inde sous le nom de Bobby print[45].
  7. « D'une beauté éblouissante, d'un intellect incisif, d'une détermination sans faille, d'un grand talent et d'un éventail impressionnant de films, Dimple Kapadia est déjà en tête de liste »[51].
  8. Elle a fait son retour avec Rishi dans Saagar en 1985, après quoi elle est devenue une figure emblématique de l'industrie cinématographique[61].
  9. « Drishti montre également Dimple Kapadia comme une actrice aux ressources cachées. Sandhya par Kapadia est vulnérable et intense et pleine de ruses féminines. C'est un portrait intelligent ; au moins dans ce film, elle semble avoir comblé le vide laissé par l'absence de Smita Patil »[101].
  10. « Ce qui est particulièrement mémorable dans ce film, c'est la cohérence de la mise en scène par rapport au jeu d'acteur remarquablement réaliste, notamment dans les brillantes performances des deux femmes, Dimple Kapadia dans le rôle de Sandhya et Mita Vasisht dans celui de Prabha. »[103]
  11. « Piégé dans le no man's land se trouve l'esprit nommé Reva. Filmé dans les étendues dorées du désert du Rajasthan et joué avec une intense tragédie par Dimple, ce personnage sans substance est l'essence même de l'évanescence ... Lekin est une œuvre d'une beauté incandescente et profondément substentielle. »[113].
  12. « Dimple grésille dans certaines scènes très dramatiques. Lorsqu'elle croise le fer avec Om Puri dans un bureau que ce dernier est venu visiter, Chandra a réussi à opposer le sentiment de fierté d'un individu qui se respecte à l'arrogance d'un méchant diabolique. »[119].
  13. « ...il y a tant à dire sur cette production majeure à gros budget et multi-étoiles »[131]
  14. « Bhupen Hazarika a récompensé le meilleur réalisateur de musique et Dimple Kapadia la meilleure actrice pour "Rudali" (hindi) au Festival international du film d'Asie-Pacifique de Fukoaka, Japon. »[141].
  15. « Le scénario tendu a été porté à l'écran par la caméra de Shashi Anand, le montage de Mrinmoy Chakraborty, le design de Goutam Bose et les rôles d'Anjan Dutta et Dimple Kapadia. »[152].
  16. « Un exemple encore plus intrigant de nostalgie se manifeste dans Dabangg (Fearless), qui a été le plus gros succès de 2010. »[211].
  17. en français : L'imagination cinématographique.
  18. « Longtemps la chouchou des critiques, l'actrice populaire a remporté deux prix importants jusqu'à présent cette année pour son rôle dans Rudaali »[268]
  19. « Accompagnée d'un intellect et d'une perspicacité aiguisés. Oui, Dimple Kapadia est une combinaison rare d'un look époustouflant et de prouesses et d'une portée impressionnantes. C'est cette malléabilité qui lui permet de marcher main dans la main avec l'art et les entreprises commerciales avec autant de panache »[269]
  20. « Bhupen Hazarika a été élu meilleur réalisateur de musique et Dimple Kapadia meilleure actrice pour Rudali (hindi) au Festival international du film d'Asie-Pacifique de Fukoaka, Japon »[141].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Bumiller 1991, p. 185.
  2. (en) « Generation trap », The Tribune India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Reuben 1995, p. 198, 202.
  4. (en) « Dimple Kapadia's mother Betty passes away at 80 », The Economic Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Bharati S. Pradhan, « The end of the sister act », The Telegraph India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b c d e f g h i et j (en) Sumit Mitra, « Dimple Kapadia: The second coming », India Today [lien archivé], vol. 10, nos 17-24,‎ , p. 74 (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Kaveree Bamzai, « Twinkle Khanna: The Tina Factor », Open,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. a b et c Chopra 2014.
  9. (en) Moeena Halim, « Twinkle 'Funnybones' Khanna: The author who puts a bit of herself in her characters », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Ronjita Kulkarni, « Akshay has been my biggest cheerleader », Reddiff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. a b c d e et f (en) Indu Mirani, « Once upon a time », Daily News and Analysis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) « The brave and the beautiful », Mid Day,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. a b c d et e (en) Geety Sahgal, « Screen Exclusive: Dimple Kapadia gets candid about films, family », The Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. a b c et d (en) Kaveree Bamzai, « Forever Diva », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. a b c d e f g h i et j (en) Alpana Chowdhury, « Reflections in a Golden Eye », The Illustrated Weekly of India,‎ , p. 6-9.
  16. Reuben 1995, p. 204.
  17. a b c et d Virdi 2003, p. 141.
  18. a b c et d (en) Dinesh Raheja, « Dimple: A Most Unusual Woman », The Illustrated Weekly of India,‎ , p. 47 (lire en ligne, consulté le ).
  19. (en) Raju Bharatan, « Motion Picture Event of the Year », Rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Usman 2014.
  21. Bumiller 1991, p. 186.
  22. a b c et d (en) Subhash K. Jha, « Happily ever after », sur le site Filmfare [lien archivé], (consulté le ).
  23. Usman 2014, p. 153.
  24. (en) Seema Sinha, « Rajesh-Dimple: Complicated! », Times of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. a et b (en) « Lucky once again », The Indu [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (en) « Dimple Kapadia, Rajesh Khanna: Love unfinished! », The Times of India [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) Anna M M Vetticad, « Actress Dimple Kapadia and her daughters get into candles making », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. a et b (en) Monisha Pratap Shah, « Candle in the wind », The Times of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (en) « Candlemaker David Constable on his work by royal appointment », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) Reena Thapar Kapoor, « The house of wax », Mumbai Mirror,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (en) Malavika Sangghvi, « Candles in the wind? », Mid Day [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (en) « Dimple's candles to light animals' cause », The Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Reuben 1995, p. 198-199.
  34. Nanda 2002.
  35. Reuben 1995, p. 198–199.
  36. Abbas et Kohli 2013, p. 1.
  37. Ganti 2004, p. 158.
  38. a et b Dasgupta et Datta 2018, p. 39-40.
  39. (en) Bernard Weinraub, « Karma of 'Bobby' Lovers Stirs India's Filmgoers », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (en) Qurratulain Hyder, « Bobby – Film review », The Illustrated Weekly of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Dwyer 2000, p. 139.
  42. Joshi 2015, p. 99.
  43. Roy 2019, p. 114.
  44. Begum-Hossain 2007, p. 63.
  45. (en) Jashandeep Singh et Kanupriya Gupta, « Bollywood and Fashion Trends in India: A Longitudinal Study », International Journal of Scientific Research and Management. Social Science Research Network, vol. 2, no 1,‎ , p. 491-495 (lire en ligne, consulté le ).
  46. (en) « Of polka dots and teenage love », Mumbai Mirror,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. (en) Dhaval Roy, « Front knot outfits to over-the-knee boots, hairbands, jumpsuits; It's the '70s this year », Daily News and Analysis,‎ .
  48. (en) Bhawana Somaaya, « Glimpses of a golden decade », The Hindu [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. (en) Mukesh Khosla, « Celebrating womanhood », The Tribune [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. (en) Raja Sen, « Best Debutants Ever », Rediff.com [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Agnihotri 1992, p. 159.
  52. (en) « Guftagu », The Illustrated Weekly of India,‎ , p. 67 (lire en ligne, consulté le ).
  53. a b c d et e Virdi 2003, p. 142.
  54. a et b (en) Rajiv Vijayakar, « Golden Year gets Silver sheen », The Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Kumar 1995, p. 114.
  56. Chaudhuri 2014, p. 240-242.
  57. Arunachalam 2020, p. 655.
  58. (en) Sumit Mitra, « Saagar: Back to love », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  59. (en) Roshmila Bhattacharya, « This Week, That Year: Breaking new ground with Ramesh Sippy », Mumbai Mirror,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. Husain 2002, p. 77.
  61. Dwyer 2005, p. 50.
  62. (en) C.B. Rao, « Restrained romance », Asiaweek, vol. 12, nos 12-26,‎ .
  63. (en) « The best of Dimple Kapadia », Rediff.com [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. a b c d et e (en) Soutik Biswas, « Bollywood star Dimple Kapadia matures into a serious actress », India Today,‎ , p. 54-55 (lire en ligne, consulté le ).
  65. (en) « Transplanted machismo », The City Magazine,‎ , p. 70
  66. (en) « Today's hottest movie scene:Janbaaz », Rediff.com,‎ , p. 54-55 (lire en ligne, consulté le ).
  67. a et b (en) Jitesh Pillai, « The great crossover », The Times of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. Rajadhyaksha et Willemen 1999, p. 43.
  69. (en) N. Krishnaswamy, « Saaf », The Indian Express,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  70. (en) Gautam Chintamani, « Mahesh Bhatt's Kaash, starring Jackie Shroff and Dimple Kapadia, is a convincing exploration of the theme of death », Firstpost,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  71. a b et c (en) Mahesh Bhatt, « She's Like a Child on Her First Day at School », The Illustrated Weekly of India, vol. 108, nos 27-38,‎ , p. 12.
  72. a b c et d (en) Subhash Jha, « The rage of angels », The Sunday Standard,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  73. a et b (en) Bhawana Somaaya, « Dimple Kapadia's Interview », Screen,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  74. (en) Pritish Nandy, « Editor's Choice - Film », The Illustrated Weekly of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  75. a b et c (en) « Dimple Kapadia: The sensuous star », The Times of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  76. (en) Sukanya Verma, « The best of Dimple », Rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. (en) Bhawana Somaaya, « The highs and lows – a recollection », The Hindu [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  78. Vasudev 1995, p. 249.
  79. Mazumdar 2017, p. 172.
  80. a et b (en) Aruna Vasudev, « Women beware men », Index on Censorship, vol. 20, no 3,‎ , p. 7-8 (ISSN 0306-4220, DOI 10.1080/03064229108535052).
  81. (en) Khalid Mohamed, « Zakhmi Aurat: How to Go Haywire », The Times of India,‎ .
  82. a et b (en) Madhu Kishwar et Ruth Vanita, « Male Fantasies Of Female Revenge », Manushi, no 48,‎ , p. 43-44.
  83. Arunachalam 2020, p. 1060.
  84. Mubarki 2016, p. 128.
  85. (en) Rachit Gupta, « Five must-watch horror classics », Filmfare,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  86. (en) Vickey Lalwani, « The art and craft of Subhash Ghai », Rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  87. (en) Abhilash Tulasi, « Ram Lakhan: Where good wins over evil », Rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  88. (en) « Box Office 1989 », sur le site boxofficeindia.com [lien archivé], (consulté le ).
  89. (en) « The Nominations – 1989 », sur Filmfare [lien archivé], (consulté le ).
  90. Mehta 2012, p. 131–158.
  91. (en) Monika Mehta, « A Certification Anomaly: The Self-Sacrificial Female Body in Bombay Cinema », Studies in South Asian Film & Media, vol. 1, no 1,‎ , p. 119-144 (DOI 10.1386/safm.1.1.119_1, lire en ligne, consulté le ).
  92. (en) Salil Tripathi, « Bombay HC ruling on screening of 'Pati Parmeshwar' sparks a debate on censorship », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  93. Siṃha 2000, p. 40.
  94. (en) « Three Heroines on a Hot Desert Locale », Democratic World,‎ , p. 17.
  95. (en) Seema Goswami, « Dimple Kapadia: like father, like son », The Sunday Telegraph, no 36,‎ , p. 39 (lire en ligne, consulté le ).
  96. Ghose 1994, p. 46.
  97. a et b (en) Ranjan Das Gupta, « Dimple deconstructed », The Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  98. a et b (en) M.L. Dhawan, « Year of filmi masterpieces », The Sunday Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  99. Vidi 2003, p. 142.
  100. (en) Ranjan Das Gupta, « Birthday present for Dimple Kapadia: Her film, Drishti, is going to be restored », Hindustan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  101. Subramani 1995, p. 144.
  102. (en) N. Krishnaswamy, « Near, and yet so far », The Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  103. Hood 2000, p. 344.
  104. (en) « 38th National Film Awards » [PDF], sur Directorate of Film Festivals [lien archivé], (consulté le ).
  105. (en) S. Rangarajan, « 1993 National Film Awards », Frontline, vol. 10, nos 1-9,‎ , p. 99.
  106. (en) « 1992 – 55th Annual BFJA Awards – Awards for the Year 1991 », sur BFJA [lien archivé], (consulté le ).
  107. Sen 2017, p. 179.
  108. Rajadhyaksha et Willemen 1999, p. 498.
  109. a et b (en) Priyadershini, « Dimple 'comfortable in sari roles' », The Hindu [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  110. a et b (en) Suleman Din, « I got more than my share in my life », Rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  111. Gulzar 2004, p. 131.
  112. (en) « The Nominations – 1991 », sur le site Filmfar [lien archivé], (consulté le ).
  113. (en) K. Jha Subhash, « Sands of time », The Indian Express,‎ , p. 2.
  114. (en) « On a Nana Patekar set », The Illustrated Weekly of India [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  115. (en) Roshmila Bhattacharya, « Akshay deserves a National Award too, says Dimple », Hindustan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  116. (en) M. Rahman, « Nana Patekar: Riveting persona », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  117. (en) M.L. Dhawan, « Year of critically acclaimed films », The Sunday Tribune,‎ , https://www.tribuneindia.com/2003/20030119/spectrum/main4.htm.
  118. Derné 2000, p. 69.
  119. (en) N. Krishnaswamy, « Narsimha », The Indian Express,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  120. Agnihotri 1992, p. 160.
  121. Agnihotri 1992, p. 161.
  122. Raj 2009, p. 167.
  123. a et b (en) Lata Jha, « Ten big-budget Bollywood box-office disasters », Mint,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  124. Raj 2009, p. 51.
  125. (en) Bob Chinn, « Reel Good Film Reviews », Cult Movies, no 38,‎ , p. 60 (lire en ligne, consulté le ).
  126. (en) Madhu Jain, « Shashi Kapoor concocts a cocktail of myth and magic in Ajooba », India Today, vol. 16,‎ , p. 82 (lire en ligne, consulté le ).
  127. (en) Masha Salazkina, « Soviet-Indian Coproductions: Alibaba as Political Allegory », Cinema Journal, vol. 49, no 4,‎ , p. 71-89 (DOI 10.1353/CJ.2010.0002, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  128. (en) « Hema Malini's latest film 'Marg' reveals power politics in an ashram », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  129. (en) Iqbal Masood, « The edge of mediocrity », Sunday Magazine,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  130. Somaaya 2008.
  131. (en) « Tragic tail-spin », The Indian Express,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  132. (en) Meena Iyer, « Now, Angaar to be remade for Abhishek? », The Times of India [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  133. (en) Chidananda Das Gupta, « Rudali (The Mourner) », Cinemaya,‎ , p. 30-31.
  134. Sabharwal 2007, p. 250.
  135. a et b (en) Tutun Mukherjee, « Of 'Text' and 'Texualities': Performing Mahasweta », Dialog,‎ , p. 1-20 (ISSN 0975-4881, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  136. Gulzar, Govind et Chatterjee 2003, p. 183.
  137. Siegel et al. 2017, p. 83.
  138. (en) « 40th National Film Awards », Directorate of Film Festivals,‎ , p. 40-41 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  139. (en) Philip Lutgendorf, « Rudaali », Iowa,‎ date ignorée (lire en ligne, consulté le ).
  140. (en) « Eighth Session », sur le site damascusfest.com, date ignorée (consulté le ).
  141. a et b Kumar 2002, p. 172.
  142. (en) Nandini Ramnath, « India sends The Good Road for best Foreign Film Oscar », Mint,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  143. (en) « 80 Iconic Performances 6/10 », Filmfare,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  144. Gahlot 2015, p. 69-73.
  145. a et b Ausaja 2009, p. 213.
  146. (en) Mukul Kesavan, « Gardish », Manushi, no 78,‎ , p. 36
  147. (en) « Keeps you seat-bound », The Indian Express,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
  148. Hood 2000, p. 443.
  149. a b c et d (en) Ranjan Das Gupta, « I am very moody », The Hindu [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  150. (en) David Rooney, « The Confined », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  151. (en) « 41st National Film Festival » [PDF], sur le site Directorate of Film Festivals, (consulté le ).
  152. (en) Swapan Kumar Ghosh, « Mrinal Sen's latest offering », Frontline,‎ , p. 80-81.
  153. (en) « I want to laugh, really laugh! », MiD DAY,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  154. Raj 2014, p. 203.
  155. Rajadhyaksha et Willemen 1999, p. 520.
  156. (en) « Box Office 1994 », sur le site boxofficeindia.com [lien archivé] (consulté le ).
  157. (en) « Patriotism and Patekar all the way », The Indian Express,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
  158. (en) « The Winners - 1994 », sur le site filmfareawards.indiatimes.com [lien archivé], (consulté le ).
  159. a b et c (en) V.S. Srinivasan, « Mature beauty », rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  160. (en) Anupama Chopra, « Cosmic comedown », India Today, vol. 22,‎ , p. 100 (lire en ligne, consulté le ).
  161. (en) « It is sad to see a middle-aged man trying to recapture the panache and elan that was his trademark in his heyday », Rediff.com,‎ , p. 100 (lire en ligne, consulté le ).
  162. (en) « Box – Office », sur Screen [lien archivé], (consulté le ).
  163. (en) « 2001 – Do Hazaar Ek », sur Box Office India, (consulté le ).
  164. (en) « Laawaris », Hindustan Times [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  165. (en) Sharmila Taliculam, « Déjà vu again », Rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  166. (en) R. Vasudevan, « Hum Tum Pe Marte Hain », Hindustan Times [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  167. a et b (en) Subhash K. Jha, « Life is so unsure », Filmfare [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  168. (en) Suparn Verma, « A bad hangover », Rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  169. a et b Dasgupta et Datta 2018, p. 72–74.
  170. a et b Mazumdar 2007, p. 143-144.
  171. (en) « Box Office 2001 », sur Box Office India [lien archivé], (consulté le ).
  172. Gulzar, Govind et Chatterjee 2003, p. 128.
  173. (en) Saibal Chatterjee, « Dil Chahta Hai », Hindustan Times [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  174. a et b Adarkar, Tomassini et Schwartz 2003, p. 262.
  175. (en) Chethana Dinesh, « Class apart », Sunday Herald [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  176. (en) Kevin Thomas, « 'Leela' a deft bicultural portrait », Los Angeles Times [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  177. (en) Dave Kehr, « FILM IN REVIEW; 'Leela' », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  178. (en) Ziya Us Salam, « Leela », The Hindu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  179. (en) Chethana Dinesh, « Leela », Deccan Herald [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  180. (en) Subhash K. Jha, « Hum Kaun Hain », Filmfare [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  181. (en) Rama Sharma, « Enthralling suspense thriller », The Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  182. (en) Mandira Mitra, « Where, where? », The Daily Telegraph [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  183. (en) Ziya Us Salam, « Give nostalgia a chance », The Hindu [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  184. (en) Khalid Mohamed, « Jhooth bole Bobby kaate? », Daily News and Analysis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  185. (en) Afreen Khan, « Hindi Cinema: Changing Portrayal of Female Characters », Madhya Pradesh Journal of Social Sciences, vol. 21, no 2,‎ , p. 46-64 (ISSN 0973-855X, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  186. a et b Mazumdar 2010, p. 162.
  187. Murali 2017, p. 299.
  188. (en) « Out-of-the-box drama », The Financial Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  189. (en) Pooja Tolani, « Their first time », The Telegraph [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  190. (en) Somashukla Sinha Walunjkar et Suman Tarafdar, « Small is Bountiful », The Financial Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  191. (en) Nyay Bhushan, « 'Munnabhai,' 'Basanti' big at STAR nods », The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  192. (en) Poonam Joshi, « Being Cyrus (2006) », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  193. (en) Derek Elley, « Being Cyrus », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  194. (en) Shradha Sukumaran, « Good start », Mid Day,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  195. (en) Nitin Nambiar, « Banaras – A Mystic Love Story », The Times of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  196. (en) Sarita Tanwar, « Film review: Banaras », Mid Day,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  197. (en) « Phir Kabhi Gets International Award », Outlook,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  198. (en) « Phir Kabhi to release directly on DTH, Home Video », Hindustan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  199. (en) Shubhra Gupta, « Time after time », The Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  200. (en) Amul Sharma, « Akshay Kumar's Jumbo is official remake of Thai movie », Mid Day,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  201. Bose 2017, p. 217-218.
  202. (en) Neil Genzlinger, « A Bollywood Satire », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  203. (en) Mayank Shekhar, « Luck By Chance: Show (you) must go on », Bangalore Mirror,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  204. (en) Shradha Sukumaran, « Zoya Akhtar on Luck by Chance », Mid Day [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  205. Bose 2017, p. 217–218.
  206. (en) Sangeetha Devi Dundoo, « Goodwill hunting for a hit », The Hindu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  207. Singh 2014, p. 52.
  208. (en) Deepa Karmalkar, « Luck By Chance (Hindi) », Screen,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  209. (en) Avijit Ghosh, « Mother India? », The Times of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  210. (en) « ZNMD Amongst All Time Top Ten Worldwide Grossers », Box Office India [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  211. Ganti 2012, p. 363.
  212. (en) Shubhra Gupta, « Dabangg », The Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  213. (en) Blessy Chettiar, « Review: Dabangg is an out-and-out entertainer », Daily News and Analysis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  214. a et b (en) Shweta Parande, « First Cut: Tum Milo ... saved by Nana-Dimple », IBN Live [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  215. (en) « Plays the stewardess », The Hindu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  216. (en) Tushar Joshi, « Tum Milo Toh Sahi – Movie Review », Mid Day [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  217. (en) Anupama Chopra, « Review: Tum Milo Toh Sahi », NDTV Movies,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  218. (en) Shubhra Gupta, « Patiala House », The Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  219. (en) Nikhat Kazmi, « Patiala House », The Times of India,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  220. (en) « Dimple in Malayalam », The New Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  221. (en) Jigar Shah, « After hits like Cocktail and Finding Fanny, Deepika-Homi join hands for a cause », Hindustan Times,‎ (Hindustan Times, consulté le ).
  222. Murali 2017, p. 293-296.
  223. (en) Sonal Chawla, « Dimple missing from Cocktail promotions », Bangalore Mirror,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  224. (en) Aniruddha Guha, « Aniruddha Guha reviews: 'Cocktail' is a heady mix of humour and romance », Daily News and Analysis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  225. a et b (en) Bharati Dubey, « Censors wanted to see me in bikini, but since I had a skirt on, they cut the scene: Dimple », Mid Day,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  226. (en) Anuj Kumar, « Finding fanny: Lost and found », The Hindu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  227. (en) Rachel Saltz, « Searching for the Object of a Mailman's Longing », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  228. (en) « A wtf! Watch with Dimple as the sole saving grace », The Telegraph [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  229. (en) « What the Fish Movie Review », The Times of India,‎ (The Times of India, consulté le ).
  230. (en) Raja Sen, « Review: What The Fish is a huge letdown », Rediff.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  231. (en) Sarita A. Tanwar, « Film Review: 'What The Fish' presents Dimple Kapadia in top form », Daily News and Analysis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  232. (en) Subhash K. Jha, « What The Fish movie review », NDTV Movie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  233. (en) Suhani Singh, « Welcome Back review: A welcomed sequel which tickles the funny bone », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  234. (en) Ananya Bhattacharya, « Welcome Back movie review: The Bhais and the laughs are back », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  235. (en) Mihir Fadnavis, « Welcome Back review: This is brutally unfunny », Hindustan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  236. (en) Rajeev Masand, « 'Welcome Back' review: The film is overlong, over-plotted and unmistakably silly », News18,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  237. (en) « Dimple Kapadia to return as Chulbul Pandey's mom in Salman Khan's Dabangg 3 », Hindustan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  238. (en) Priyanka Roy, « Irrfan Khan is the best thing about a confused film that's about two-halves and two ideas », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  239. (en) « Angrezi Medium to release a week earlier on March 13 », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  240. (en) « Irrfan Khan's Angrezi Medium premieres online after being pulled out from theatres due to lockdown », Hindustan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  241. (en) Vinayak Chakravorty, « Angrezi Medium: Irrfan, Deepak Dobriyal shine in aimless film », Outlook,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  242. (en) Karamvir Kamal, « Movie Review: Angrezi Medium », The Asian Chronicle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  243. a et b (en) Richard Roeper, « Tenet' a mind-bending blast in a time zone of its own », Chicago Sun Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  244. (en) Rajeev Masand, « Dimple's Tenet », Open,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  245. (en) Mohar Basu, « Dimple Kapadia had never auditioned for Christopher Nolan's Tenet until now », Mid Day [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  246. (en) Jyoti Kanyal, « Dimple Kapadia's charisma and poise was what I wanted for Tenet, says Nolan to Twinkle », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  247. (en) Steven Zeitchik, « Millions come to see 'Tenet,' bolstering hope theaters will survive the pandemic », The Washington Post,‎ (Washington Post, consulté le ).
  248. (en) « 2020 Worldwide Box Office », sur Box Office Mojo, (consulté le ).
  249. a et b (en) Priyanka Roy, « Dream Foray », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  250. (en) Guy Lodge, « Tenet' Review: Christopher Nolan's Grandly Entertaining, Time-Slipping Spectacle Is a Futuristic Throwback », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  251. (en) Ravi Bansal, « It was a beautiful dream for me: Dimple Kapadia on Christopher Nolans Tenet », Outlook,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  252. (en) Saibal Chatterjee, « Tandav Review: Dimple Kapadia, Saif Ali Khan's Web-Series Dances To A Facile Bollywood Beat », NDTV.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  253. (en) Nairita Mukherjee, « Tandav Review: Saif Ali Khan and Dimple Kapadia show falls like a house of cards », India Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  254. (en) Sayan Ghosh, « Tandav' review: A lackadaisical attempt at portraying India's diverse polity », The Hindu,‎ (The Hindu, consulté le ).
  255. (en) « Rajkummar Rao, Kriti Sanon set to 'adopt' Paresh Rawal, Dimple Kapadia in Dinesh Vijan's next », Mid Day,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  256. (en) Aakanksha Raghuvanshi, « Tandav Teaser: Saif Ali Khan And Dimple Kapadia Promise Nail-Biting Political Thriller Series », NDTV.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  257. Dé 1998, p. 174–175.
  258. (en) M. Rajendra, « Tinsel Town », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  259. (en) Bhawana Somaaya, « Dimple Kapadia – 1989 », Screen [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  260. a et b (en) M. Rahman, « Women strike back », India Today,‎ .
  261. (en) Nandini Ramnath, « Interview Dimple Kapadia on her career and fishbowl life », Mint,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  262. (en) Alaka Sahani, « Dimple Kapadia: Forty years on, I am still living off 'Bobby' », The Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  263. (en) Subhash K. Jha, « A book on my life? No way: Dimple Kapadia », Deccan Chronicle,‎ (Deccan Chronicle, consulté le ).
  264. (en) Afreen Khan, « Hindi Cinema: Changing Portrayal of Female Characters », Madhya Pradesh Journal of Social Sciences, vol. 21, no 2,‎ , p. 46-64 (ISSN 0973-855X, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  265. (en) Trisha Gupta, « Mining the mother lode », Mumbai Mirror,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  266. (en) Subhash K. Jha, « Sometimes I need to do insignificant roles for the bank balance », The Telegraph [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  267. (en) Khalid Mohamed, « Being in Conversation With Mrs Gorgeousbones, Dimple Kapadia », The Quint,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  268. (en) « Dimple », Asiaweek, vol. 19, nos 27-51,‎ .
  269. (en) « Beauty which takes your breath away" », Screen,‎ .
  270. (en) Ranjan Das Gupta, « Evolved perfection », Deccan Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  271. (en) ML Dhawan, « Queens of hearts », The Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  272. Reuben 1995, p. 393.
  273. « The Winners – 1986 », Filmfare,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  274. « The Nominations – 1991 », Filmfare,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  275. (en) « 1992 55th Annual BFJA Awards Awards For The Year 1991 », sur le site Bengal Film Journalists' Association Awards [lien archivé], (consulté le ).
  276. a et b « The Nominations – 1993 », Filmfare,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  277. « The Winners – 1993 », Filmfare,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  278. « 40th National Film Awards », Directorate of Film Festivals,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  279. (en) « Eighth Session », sur le site damascusfest.com [lien archivé], (consulté le ).
  280. (en) « The Winners – 1994 », sur le site Filmfare [lien archivé], (consulté le ).
  281. « 55th Idea Filmfare Awards Nominations », Filmfare,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  282. (en) « Nominations for the 60th Britannia Filmfare Awards », Filmfare,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) K. A. Abbas et Suresh Kohli, Bobby : The Complete Story, Harper Collins, , 172 p. (ISBN 978-93-5029-554-0, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Vivek Adarkar, Christine Tomassini et Carol Schwartz, Magill's Cinema Annual, Gale Research International, Limited, , 673 p. (ISBN 978-1-5586-2459-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) S. M. Ausaja, Bollywood in Posters, Om Books International, (ISBN 978-81-87108-55-9, lire en ligne), p. 1993. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Ram A. Agnihotri, Artistes and Their Films of Modern Hindi Cinema : Cultural and Socio-Political Impact on Society, vol. 1, Commonwealth Publishers, , 1024 p. (ISBN 978-81-7169-180-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Param Arunachalam, BollySwar : 1981 - 1990, Mavrix Infotech Private Limited, (ISBN 978-81-938482-2-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Momtaz Begum-Hossain, Bollywood Crafts : 20 Projects Inspired by Popular Indian Cinema, GMC Distribution, , 164 p. (ISBN 978-1-86108-418-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Nandana Bose, « Globalization, Reflexivity and Genre in Zoya Akhtar's Films », dans Viswamohan, Aysha Iqbal; John, Vimal Mohan, Behind the Scenes: Contemporary Bollywood Directors and Their Cinema, SAGE Publications India, (ISBN 978-93-86062-40-6, lire en ligne), p. 215-226. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Elisabeth Bumiller, May You Be the Mother of a Hundred Sons, Penguin Books India, , 332 p. (ISBN 978-0-14-015671-3, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Diptakirti Chaudhuri, Bollybook : The Big Book of Hindi Movie Trivia, Penguin UK, , 432 p. (ISBN 978-93-5118-799-8, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Anupama Chopra, Freeze Frame, Om Books International, , 358 p. (ISBN 978-93-81607-11-4, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Shaili Chopra, When I Was 25 : The Leaders Look Back, Random House India, , 220 p. (ISBN 978-81-8400-677-3, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Rohit K. Dasgupta et Sangeeta Datta, 100 Essential Indian Films, Rowman & Littlefield, , 288 p. (ISBN 978-1-4422-7799-1, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Shobha Dé, Selective Memory : Stories from My Life, Penguin Books, , 531 p. (ISBN 978-0-14-027784-5, lire en ligne), p. 174–175. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Steve Derné, Movies, Masculinity, and Modernity : An Ethnography of Men's Filmgoing in India, Greenwood Press, , 212 p. (ISBN 978-0-313-31287-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Rachel Dwyer (en), 100 Bollywood Films, Lotus Collection, Roli Books, , 276 p. (ISBN 978-81-7436-433-3, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Rachel Dwyer, All You Want is Money, All You Need is Love : Sexuality and Romance in Modern India, Cassell, , 248 p. (ISBN 978-0-304-70320-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Deepa Gahlot, Sheroes : 25 Daring Women of Bollywood, Westland Limited, , 133 p. (ISBN 978-93-85152-74-0), p. 69-73. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Tejaswini Ganti, Bollywood : A Guidebook to Popular Hindi Cinema, Psychology Press, , 264 p. (ISBN 978-0-415-28854-5, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Tejaswini Ganti, Producing Bollywood : Inside the Contemporary Hindi Film Industry, Duke University Press, , 424 p. (ISBN 978-0-8223-5213-6, lire en ligne), p. 363. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Vijaya Ghose, Women in Society : India, New York, M. Cavendish, , 128 p. (ISBN 978-1-85435-564-5, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Gulzar, Nihalani Govind et Saibal Chatterjee, Encyclopaedia of Hindi Cinema, Encyclopaedia Britannica (India)-Popular Prakashan, , 659 p. (ISBN 978-81-7991-066-5, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Meghna Gulzar, Because he is ..., Rupa & Co, , 182 p. (ISBN 81-291-0364-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) John W. Hood, The Essential Mystery : The Major Filmmakers of Indian Art Cinema, Orient BlackSwan, , 475 p. (ISBN 978-81-250-1870-4, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Maqbul F. Husain, Where Art Thou : An Autobiography, M.F. Husain Foundation, , 257 p., p. 77. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Priya Joshi, Bollywood's India : A Public Fantasy, Columbia University Press, , 224 p. (ISBN 978-0-231-53907-4, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Subhash K. Jha et Amitabh Bachchan, The Essential Guide to Bollywood, Lustre Press, , 176 p. (ISBN 978-81-7436-378-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Arvind Kumar, rends in Modern Journalism, T. Sarup & Sons, , 353 p. (ISBN 978-81-7625-277-5), p. 172. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) K. Naresh Kumar, Indian Cinema : Ebbs and Tides, Har-Anand Publications, , 168 p. (ISBN 978-81-241-0344-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Ranjani Mazumdar, Bombay Cinema : An Archive of the City, U of Minnesota Press, (ISBN 978-1-4529-1302-5, lire en ligne), p. 143-144. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Ranjani Mazumdar, « Friction, Collision and the Grotesque: The Dystopic Fragments of Bombay Cinema », dans Gyan Prakash, Noir Urbanisms: Dystopic Images of the Modern City, Princeton University Press, (ISBN 978-1-4008-3662-8, lire en ligne), p. 150-186. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Ranjani Mazumdar, « The Legal Unspeakable: Rape in 1980s Bombay Cinema », dans Bishnupriya Dutt, Janelle Reinelt, Shrinkhla Sahai, Gendered Citizenship: Manifestations and Performance, Springer, (ISBN 978-3-319-59093-6, lire en ligne), p. 163-179. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Monika Mehta, « An Anomalous Dilemma: To Ban or to Certify the Self-Sacrificial Wife in Pati Parmeshwar », dans Monika Mehta, Censorship and Sexuality in Bombay Cinema, University of Texas Press, (ISBN 978-0-292-74251-2, lire en ligne), p. 131-158. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Meraj A. Mubarki, Filming Horror : Hindi Cinema, Ghosts and Ideologies, SAGE Publications India, (ISBN 978-93-5150-873-1, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Sharanya Murali, « Finding Femininity: Homi Adajania and Representations of Urban Womanhood », dans Iqbal Viswamohan Aysha, Vimal Mohan John, Behind the Scenes: Contemporary Bollywood Directors and Their Cinema, SAGE Publications India, (ISBN 978-93-86062-40-6, lire en ligne), p. 291-307. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Ritu Nanda, Raj Kapoor Speaks, Penguin Books India, , 195 p. (ISBN 978-0-670-04952-3, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Ashok Raj, Hero, vol. 2, Hay House, Inc, , 412 p. (ISBN 978-93-81398-03-6, lire en ligne), p. 28. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Ashok Raj, The Communal Environment in the 1990s and Beyond, Hay House, Inc, , 272 p. (ISBN 978-93-84544-14-0, lire en ligne), p. 212. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Ashish Rajadhyaksha et Paul Willemen, Encyclopedia of Indian Cinema, Routledge, , 664 p. (ISBN 978-1-135-94325-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Bunny Reuben, Raj Kapoor, the Fabulous Showman : An Intimate Biography, Indus, , 405 p. (ISBN 978-81-7223-196-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Piyush Roy, Bollywood FAQ : All That's Left to Know About the Greatest Film Story Never Told, Rowman & Littlefield, , 400 p. (ISBN 978-1-4930-5083-3, lire en ligne), p. 114. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Gopa Sabharwal, India Since 1947 : The Independent Years, Penguin Books India, , 392 p. (ISBN 978-0-14-310274-8, lire en ligne), p. 250. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Meheli Sen, Haunting Bollywood : Gender, Genre, and the Supernatural in Hindi Commercial Cinema, University of Texas Press, , 264 p. (ISBN 978-1-4773-1158-5, lire en ligne), p. 179. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Bernie Siegel, Diane Wing, Holli Kenley et Jay S. Levy, Recovering the Self : A Journal of Hope and Healing, vol. VI, t. 1, Grief & Loss. Loving Healing Press, , 100 p. (ISBN 978-1-61599-340-6, lire en ligne), p. 83. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Hara M. Siṃha, Hindi filmography : 1981-1999, vol. 2, Satinder Kaur, , 489 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Bhawana Somaaya, Hema Malini : The Authorized Biography, Roli Books Private Limited, , 218 p. (ISBN 978-93-5194-048-7, lire en ligne), p. 119. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Subramani, Altering Imagination, Fiji Writers' Association, , 264 p. (ISBN 978-982-328-001-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Jai A. Singh, « Milky Ways: A Contemplation of the Hindi-movie Maa », dans Jaishree Misra, Of Mothers and Others: Stories, Essays, Poems, Zubaan, (ISBN 978-93-83074-25-9, lire en ligne), p. 32-53. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Yasser Usman, Rajesh Khanna : The Untold Story of India's First Superstar, Penguin UK, , 349 p. (ISBN 978-93-5118-875-9, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Aruna Vasudev, Frames of Mind : Reflections on Indian Cinema, UBSPD, , 324 p. (ISBN 978-81-7476-053-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Jyotika Virdi, The Cinematic ImagiNation [sic] : Indian Popular Films as Social History, Rutgers University Press, , 284 p. (ISBN 978-0-8135-3191-5, lire en ligne), p. 140-143. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]