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Killer Joe

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Killer Joe

Réalisation William Friedkin
Scénario Tracy Letts
Acteurs principaux
Sociétés de production Voltage Pictures (en)
Worldview Entertainment
ANA Media
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Thriller, comédie noire
Durée 103 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Killer Joe est une comédie noire américaine réalisé par William Friedkin, sorti en 2011. Il s'agit de l'adaptation de la pièce éponyme de Tracy Letts.

Au Texas, Chris, délinquant à la petite semaine, doit rembourser 6 000 dollars dans les plus brefs délais. Pour s'acquitter de ses créances, il met au point, avec l'aide de son père Ansel et de sa belle-mère Sharla, un plan complètement glauque et tordu : engager un tueur professionnel afin de liquider sa propre mère et ainsi empocher l'assurance-vie par l'intermédiaire de sa petite sœur Dottie, seule héritière désignée. Pour exécuter le contrat, Chris contacte alors un inspecteur de police qui se trouve être tueur à gages à ses heures perdues, Killer Joe.

Pour le jeune homme et les siens, c'est le début d'une infernale machination de violences, car rien ne se passera comme prévu.

Fiche technique

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Distribution

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Genèse du projet

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Killer Joe est l'adaptation cinématographique de la pièce de théâtre homonyme écrite par Tracy Letts en 1991. Il adapte lui-même sa pièce en scénario. Il l'avait déjà fait avec le script de Bug déjà réalisé par William Friedkin et sorti en 2007[3].

Pour le rôle de Joe Cooper, William Friedkin avait pensé à Kurt Russell ou encore Billy Bob Thornton avant de choisir Matthew McConaughey. Kurt Russell était intéressé mais sa femme Goldie Hawn l'a convaincu de renoncer.

D'après William Friedkin, Jennifer Lawrence était très intéressée pour incarner le rôle de Dottie mais dût renoncer pour conflit d'emploi du temps. C'est finalement Juno Temple qui incarnera le rôle.

La pièce de Tracy Letts se déroule au Texas, mais la production du film a décidé de tourner en Louisiane, et en particulier à La Nouvelle-Orléans. Outre les crédits d’impôts qui y sont plus avantageux, le producteur Scott Einbinder explique ainsi son choix : « le décor devait refléter l’ambiance et le ton de l’histoire, et La Nouvelle-Orléans a tellement de facettes différentes que c’était la toile de fond parfaite pour notre film »[4].

Le tournage s'est déroulé entre novembre et [3]. Le producteur Nicolas Chartier explique cette rapidité par le rythme de tournage de William Friedkin : « [il] sait ce qu’il veut et comment l’obtenir. Le plus incroyable sur le tournage, c’est sa règle des "deux prises, c’est tout". Il permet aux acteurs de se plonger à fond dans leurs personnages. Avec une caméra qu’il souhaite "invisible", il offre aux acteurs une atmosphère qui leur permet de donner le meilleur d’eux-mêmes »[3].

Dans la première scène du film, Gina Gershon porte une merkin[5].

En France, le film reçoit de bonnes critiques, totalisant une moyenne de 3,6/5 pour 25 critiques de presse[6]. Pour le site Critikat, Killer Joe incarne « le cinéma américain dans ce qu’il a de meilleur »[7]. Certaines critiques soulignent le jeu de Matthew McConaughey auquel ce film a permis de « trouver le rôle de sa vie » selon Le Monde en étant totalement « brillant » selon 20 Minutes[8]. D'autres critiques remarquent le côté choc et violent du film. Il est fait d'« incertitude morale » pour Charlie Hebdo. Pour L'Express, le film est un « Cendrillon revisité par un affreux jojo qui transforme le conte de fées en cauchemar ». Selon Libération, « Friedkin n'épargne rien, ne se refuse rien ». Première préfère avertir les spectateurs et les âmes sensibles : « on entend déjà les moralistes de tout poil crier au scandale devant ce film outrancier (...) la dernière séquence, déchaînement de violence inouïe est sans doute ce qu'on a vu de plus impressionnant et de plus dérangeant depuis un bon bout de temps »[8].

Certaines critiques sont plus partagées, à l'instar de celle des Cahiers du cinéma qui regrette que le film « finit par virer trop ouvertement à la farce », et celle du Figaroscope qui déplore également « (...) que le film se termine en grosse farce macabre »[8]. Les Inrockuptibles compare Killer Joe au précédent film de Friedkin, Bug, déjà adapté d'une pièce de Tracy Letts, « mais avec une réussite moindre. Dès le pitch, on sent une tragédie white trash tellement outrée qu'elle frise la farce »[8]. Certaines critiques détestent le film. La Croix « ne voit pas l'intérêt » du film. Quant à L'Humanité, on « ne sait pas ce qui l'emporte, entre le mépris du cinéaste pour ses personnages et la lourdeur des situations (la scène du pilon de poulet : au secours !). Faulkner revu par Groland »[8]

Distinctions

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Source : Internet Movie Database[9]

Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  2. « for graphic disturbing content involving violence and sexuality, and a scene of brutality »
  3. a b et c Secrets de tournage - AlloCiné
  4. « Killer Joe The Movie », sur www.killerjoethemovie.com (consulté le )
  5. (en) Bill Graham, « Interview: ‘Killer Joe’ Stars Emile Hirsch and Gina Gershon on Getting Dirty, Single Takes and a Chicken Bone », Thought Catalog, 25 juillet 2012
  6. Tops presse & spectateurs : Killer Joe est-il le meilleur film de la semaine ? - AlloCiné
  7. Critique - Critikat.com
  8. a b c d et e Revue de presse des critiques - AlloCiné
  9. « Awards » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database

Liens externes

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