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Manuela Di Centa

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Manuela Di Centa
Manuela di Centa en 2008.
Fonctions
Députée de la République italienne
XVIe législature de la République italienne
-
Députée de la République italienne
XVe législature de la République italienne
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Fabio Meraldi (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Taille
1,64 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Poids
55 kgVoir et modifier les données sur Wikidata
Sports
Site web
Distinction

Manuela Di Centa, née le à Paluzza, est une fondeuse italienne.

En cinq participations aux Jeux olympiques d'hiver, de 1984 à 1998, elle remporte sept médailles, dont deux titres, sur le quinze et le trente kilomètres des Jeux de Lillehammer en 1994, deux médailles d'argent et trois de bronze, ces dernières obtenues avec le relais italien sur le quatre fois cinq kilomètres. Elle obtient également sept médailles mondiales, quatre en argent et trois en bronze. Elle remporte deux éditions de la Coupe du monde, en 1993-1994 et 1995-1996.

Après sa carrière de sportive, elle prend des responsabilités au sein du Comité national olympique italien (CONI) et du Comité international olympique (CIO). Elle connait aussi une carrière politique, occupant deux mandats successifs au sein de la accède à la Chambre des députés.

Elle est la sœur du skieur Giorgio Di Centa, lui aussi champion olympique de ski de fond, et la cousine de l'athlète Venanzio Ortis.

Carrière sportive

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Manuela Di Centa apparaît au niveau international en 1982, où elle court une manche de la Coupe du monde, à Furtwangen (11e du cinq kilomètres), puis les Championnats du monde à Oslo, où elle est notamment huitième du cinq kilomètres. Juste après, elle gagne la médaille d'argent au championnat du monde junior sur le cinq kilomètres à Murau[1].

Manuela Di Centa dispute ses premiers Jeux olympiques lors de l'édition de 1984 à Sarajevo. Après des résultats précoces très prometteurs, elle renonce à la sélection nationale à la suite d'incompréhensions avec le président de la fédération italienne. Elle revient au sein de la fédération en 1986, pour disputer ses premiers mondiaux 1987 à Oberstdorf et participe aux Jeux de 1988 à Calgary, où elle est notamment sixième du vingt kilomètres. En janvier 1989, en réalisant le deuxième meilleur temps sur le dix kilomètres classique de Klingenthal, elle monte sur son premier podium en Coupe du monde, dont elle occupe le quatrième rang au classement général cet hiver. Un an plus tard, elle devient victorieuse à ce niveau au quinze kilomètres libre de Pontresina.

Elle obtient ses premières médailles lors des Championnats du monde 1991 qui se déroule en Italie à Val di Fiemme. Une médaille d'argent en relais et deux médailles de bronze en individuelle sont au rendez-vous. L'année suivante, elle obtient sa première médaille olympique lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville, toujours avec le relais.

Mais c'est lors de l'olympiade suivante, aux Jeux olympiques 1994 de Lillehammer qu'elle réalise son plus grand exploit: elle remporte une médaille dans les cinq épreuves de ski de fond, remportant deux titres sur 15 km classique et 30 km libre. Après trois victoires dans des disciplines différentes dans la Coupe du monde (dix kilomètres, 30 kilomètres et poursuite), elle remporte pour la première fois le classement général de la Coupe du monde, soit la première Italienne à gagner ce titre. En 1995, elle est seulement compétitive aux Championnats du monde à Thunder Bay, où elle remporte la médaille de bronze au cinq kilomètres classique, puis la médaille d'argent au trente kilomètres libre, derrière la championne russe Elena Välbe. La médaille d'or mondiale est celle qui lui manque à son palmarès.

En 1996, sa priorité est de nouveau la Coupe du monde, où malgré une 15e place en ouverture de la saison, elle se montre ensuite dure à battre pour la concurrence, à partir de l'étape de Seefeld, enchaînant sept succès consécutifs, dont six en individuel et un en sprint par équipes. Elle achève donc l'hiver en tête de la Coupe du monde pour la deuxième et ultime fois et reçoit la Médaille Holmenkollen, plus haute récompense du ski nordique. Elle établit définitivement son nombre de podiums en Coupe du monde à 35 unités cet hiver. Elle n'est pas parmi les têtes d'affiche lors des deux saisons suivantes.

Lors des jeux suivants à Nagano, à 35 ans, elle remporte une nouvelle médaille de bronze avec le relais italien. Dans ce relais figure sa grande rivale et une très grande dame du ski de fond italien, Stefania Belmondo. Il s'agit de son ultime compétition au plus haut niveau international.

Elle est également engagée dans une autre discipline : la course en montagne, dont elle devient championne d'Italie en 1985, 1989 et 1991[2]

Carrière de dirigeante

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Lors de la 107e session, qui se déroule durant les Jeux de Nagano, elle est élue à la commission des athlètes du CIO[3]. En , elle est élue membre du CIO lors de la 110e session[4]. En , elle est élue pour un mandat de huit ans à la commission des athlètes, avec la Suédoise Pernilla Wiberg[5]. Arrivée au terme de son mandat, elle est désignée membre honoraire du CIO au [6].

Première présidente de la commission des athlètes italiens au sein du Comité national olympique italien (CONI) depuis 1996, elle devient membre de celui-ci. Elle en est nommée vice-présidente en 2005[7], puis demissionne de son poste en en raison de son élection à la chambre des députés italienne[8]. Elle continue d'assurer des fonctions au sein du CONI.

Au premie plan, le drapeau olympique en phase d'être hissé sur un mat. Dans le fond, ds athlètes devant la tribune opposée.
cérémonie d'ouverture de 2006.

Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2006, elle fait partie des huit femmes à porter le drapeau olympique, avec Isabel Allende, Sophia Loren, Wangari Maathai, Somaly Mam, Susan Sarandon, Nawal El Moutawakel et Maria Mutola[9]. La cérémonie de cloture, qui acczueille traditionnellement la cérémonie de remise des médailles du cinquante kilomètres, la voit remettre la médaille d'or au vainqueur, son frère Giorgio[10].

En 2008, au Cap, elle figure dans la délégation italienne, qui comprend également Cristian Zorzi, qui obtient l'organisation des Championnats du monde 2013 de Val di Fiemme[11].

En 2014, elle se déclare candidate à la présidence de la ISI, Federazione italiana sport invernali , (Fédération italienne des sports d'hivers)[12].

Elle est également chef de délégation de l'équipe des moins de dix-sept ans (U17) féminine italienne dont le but est de participer à la phase finale du Championnat d'Europe de football féminin des moins de 17 ans 2016 en Biélorussie[13],[14].

Carrière politique

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Manuela Di Centa s'engage en politique. En 2004, elle se présente avec Forza Italia aux Élections européennes lors du scrutin italien[15]. Deux ans plus tard, lors des Élections générales italiennes de 2006, elle accède à la Chambre des députés où elle siège de à au sein du groupe parlenentaire Forza Italia[16]. Lors des élections de 2008, elle figure sur la liste de la coalition de centre-droit qui devient ensuite Le Peuple de la liberté qu'elle représente à la Chambre des députés jusqu'à [17]. Elle est de nouveau candidate, toujours pour le PDL, lors des Élections générales de 2013 mais son parti n'obtient pas les voix qui lui permettent de retrouver la chambre des députés.

Autres activités

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Elle continue toutefois à avoir des activités sportives, devenant alpiniste. Elle devient ainsi la première italienne à atteindre le sommet de l'Everest en 2003[18],[19].

Le , en présence du président du Comité national olympique italien (CONI), Giovanni Malagò, a été inauguré le Walk of Fame du sport italien dans le parc olympique du Foro Italico de Rome, le long de Viale delle Olimpiadi. 100 tuiles rapportent chronologiquement les noms des athlètes les plus représentatifs de l'histoire du sport italien. Sur chaque tuile figure le nom du sportif, le sport dans lequel il s'est distingué et le symbole du CONI. L'une de ces tuiles lui est dédiée [20].

Jeux olympiques d'hiver

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Manuela Di Centa remporte sept médailles aux Jeux olympiques, une en 1992 à Albertville, cinq en cinq épreuves en 1994 à Lillehammer et une en 1998 à Nagano. Celles-ci se compose de deux médailles d'or, le quinze et le trente kilomètres en 1994, deux médailles dargent et trois de bronze.

Résultats aux Jeux olympiques[21],[22].
Édition / Épreuve km 10 km 15 km Poursuite 15 km 20 km 30 km Relais 4 × 5 km
Sarajevo 1984 24e Ex-aequo 28e Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date 12e Épreuve inexistante à cette date 9e
Calgary 1988 18e 20e Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date 6e Épreuve inexistante à cette date
Albertville 1992 10e Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date 12e Épreuve inexistante à cette date 6e Médaille de bronze, Jeux olympiques
Lillehammer 1994 Médaille d'argent, Jeux olympiques Épreuve inexistante à cette date Médaille d'argent, Jeux olympiques Médaille d'or, Jeux olympiques Épreuve inexistante à cette date Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille de bronze, Jeux olympiques
Nagano 1998 21e Épreuve inexistante à cette date 23e Épreuve inexistante à cette date Médaille de bronze, Jeux olympiques

Légende :

  • Médaille d'or, Jeux olympiques : première place, médaille d'or
  • Médaille d'argent, Jeux olympiques : deuxième place, médaille d'argent
  • Médaille de bronze, Jeux olympiques : troisième place, médaille de bronze

Championnats du monde

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Résultats aux Championnats du monde de ski nordique[23].
Édition / Épreuve km 10 km 15 km Poursuite 15 km 20 km 30 km Relais 4 × 5 km
Mondiaux 1987
Oberstdorf
Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date 5e
Mondiaux 1989
Lahti
Épreuve inexistante à cette date 7e libre
8e classique
Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date 5e 6e
Mondiaux 1991
Val di Fiemme
Médaille de bronze, monde 4e Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Médaille de bronze, monde Médaille d'argent, monde
Mondiaux 1993
Falun
10e Épreuve inexistante à cette date 4e 5e Épreuve inexistante à cette date Médaille d'argent, monde Médaille d'argent, monde
Mondiaux 1995
Thunder Bay
Médaille de bronze, monde Épreuve inexistante à cette date 4e Épreuve inexistante à cette date Médaille d'argent, monde 4e
Mondiaux 1997
Trondheim
34e Épreuve inexistante à cette date 12e Épreuve inexistante à cette date 4e

Coupe du monde

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Manuela Di Centa remporte à deux reprises le classement général de la Coupe du monde, en 1993-1994 et 1995-1996. Elle monte sur 35 podiuns dans des épreuves individuelles, avec 15 victoires, 12 deuxièmes places et 8 troisièmes places. En compétition par équipes, elle compte neuf podiums, dont une victoire.

Liste des victoires

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En plus de ses victoires aux Jeux olympiques, qui comptent pour la Coupe du monde à cette époque, elle gagne les courses suivantes :

Date Lieu Pays Discipline
18 février 1990 Pontresina Drapeau de la Suisse Suisse 15 km L
7 mars 1990 Sollefteå Drapeau de la Suède Suède 30 km L
21 décembre 1993 Dobbiaco Drapeau de l'Italie Italie 15 km C
6 mars 1994 Lahti Drapeau de la Finlande Finlande 30 km L
12 mars 1994 Falun Drapeau de la Suède Suède 10 km L
20 mars 1994 Thunder Bay Drapeau du Canada Canada 10 km L
9 janvier 1996 Štrbské Pleso Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 30 km L
2 février 1996 Seefeld in Tirol Drapeau de l'Autriche Autriche 5 km L
3 février 1996 Seefeld in Tirol Drapeau de l'Autriche Autriche Sprint par équipes L
(avec Stefania Belmondo)
11 février 1996 Kavgolovo Drapeau de la Russie Russie 10 km C
24 février 1996 Trondheim Drapeau de la Norvège Norvège 5 km L
25 février 1996 Trondheim Drapeau de la Norvège Norvège 10 km L PU
2 mars 1996 Lahti Drapeau de la Finlande Finlande 10 km L
9 mars 1996 Falun Drapeau de la Suède Suède 15 km L

Légende : L = libre, C = classique, PU = poursuite

Classements détaillés

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Classement de la coupe du monde[24].
Saison / Épreuve Général Distance Sprint
Class. Points Class. Points Class. Points
1981-1982 22e 27 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1983-1984 49e 6 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1986-1987 49e 3 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1987-1988 27e 21 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1988-1989 4e 91 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1989-1990 5e 126 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1990-1991 5e 126 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1991-1992 9e 154 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1992-1993 5e 511 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1993-1994 1re 790 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1994-1995 20e 163 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1995-1996 1re 1004 Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date Épreuve inexistante à cette date
1996-1997 41e 48 26e 27
1997-1998 20e 134 20e 48 21e 86

Bibliographie

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  • Pierre Lagrue et Serge Laget, Le Siècle olympique. Les Jeux et l'Histoire (Athènes, 1896-Londres, 2012), Encyclopaedia Universalis,, coll. « Sports & Recreation », (ISBN 978-2-85229-117-1), « Manuela Di Centa », p. 2754

Références

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  1. « Manuela Di Centa », sur skisport365.com
  2. (en) Italian Championships, sur gbrathletics.com
  3. Katia Mascagni Stivachtis, « La participation des femmes aux XVIIIes Jeux Olympiques d’hiver à Nagano », sur library.la84.org.
  4. Philippe VanDe Weyer, « Le CIO nouveau est arrivé La 110 e session a adopté en bloc les 50 recommandations de la commission CIO 2000 La plus belle victoire de Juan Antonio Samaranch », sur archives.lesoir.be, .
  5. « Résultats des élections à la commission des athlètes du CIO », sur olympic.org, .
  6. « FEUILLE D’INFORMATION : LES MEMBRES DU CIO » [PDF], sur stillmed.olympic.org, .
  7. (it) « 20/5- Manuela Di Centa vicepresidente del Coni », .
  8. (it) « AGABIO VICE-PRESIDENTE DEL CONI. SUCCEDE ALLA DI CENTA », sur federginnastica.it, .
  9. « Turin accueille le monde », sur www.rds.ca, .
  10. Benoit Vivier, « Les 15 images qui ont fait l’histoire des JO d’hiver: 8-11: Des jamaïcains…en bobsleigh! », sur candidatarien.com, .
  11. (it) « All Val di Fiemme i mondiali 2013 di fondo », sur sportolimpico.it, .
  12. (it) « Fisi: Manuela Di Centa candidata alla presidenza. Scheda e foto », sur datasport.it, .
  13. (it) « Esordio del capo delegazione Manuela Di Centa: “Ragazze, amate ciò che fate” », sur figc.it, .
  14. (en) « Italy Women’s U17 side ready to take on Bosnia Herzegovina », sur vivoazzurro.it, .
  15. (it) « Europee, presentate le liste tanti artisti e giornalisti », sur repubblica.it,
  16. (it) « XV Legislatura : DI CENTA Manuela », sur legxv.camera.it.
  17. (it) « XVI Legislatura : DI CENTA Manuela - PDL », sur nuovo.camera.it.
  18. (it) « Everest, Manuela Di Centa », sur repubblica.it, .
  19. Lagrue et Laget 2015, Manuela Di Centa.
  20. (it) « Inaugurata la Walk of Fame: 100 targhe per celebrare le leggende dello sport italiano », sur Comitato Olimpico Nazionale Italiano (consulté le ).
  21. (en) « Manuela Di Centa : Olympic Winter Games », sur data.fis-ski.com.
  22. (en) « Manuela Di Centa », sur sports-reference.com.
  23. (en) « Manuela Di Centa : World Ski Championships », sur data.fis-ski.com.
  24. (en) « Manuela Di Centa : WC Standings », sur data.fis-ski.com.

Liens externes

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