Aller au contenu

Pierre Cogan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Cogan
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Informations
Nom de naissance
Pierre Marie CoganVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 98 ans)
AurayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes professionnelles
1935Roold-Wolber
1936-1937 F.Pélissier-Mercier-Hutchinson
1938-1943 Mercier-Hutchinson
1944-1946 Ray-Dunlop
1946-1947 Métropole-Dunlop
1948-1949 Carrara-Dunlop
1949 Riva Sport-Dunlop
1950-1951 Helyett-Hutchinson`
1951Tigra
1951Bottecchia
Principales victoires

Pierre Cogan, né le à Keriaquer en Pluneret[1],[2] près de la commune d'Auray dans le Morbihan et mort le [3] dans la même ville, est un coureur cycliste français des années 1930-50.

Professionnel de 1935 à 1951[4] , il remporte notamment le Grand Prix de Plouay en 1936 et le Grand Prix des Nations (sorte de championnat du monde du contre-la-montre) en 1937. Il a la particularité d'avoir été parmi les meilleurs du Tour de France avant et après la Seconde Guerre mondiale.

Au cours de sa carrière, Pierre Cogan dispute sept Tours de France avec six classements parmi les vingt premiers[2]. Il est ainsi onzième du Tour de France 1935, premier de la catégorie des touristes-routiers (concurrent individuel), et il obtient son meilleur classement pour celui de 1950, en septième position[5]. En 1939, l'Armée ne l'autorise pas à se présenter au départ malgré l'obtention de sa sélection au sein de l'équipe de l'Ouest[6]. Il dispute son dernier Tour de France en 1951 et en prend la 19e place.

Outre ses succès lors de Tours de France, son palmarès compte des victoires lors du Grand Prix de Plouay en 1936, de deux étapes du Paris-Nice la même année et du Grand Prix des Nations en 1937. Il remporte aussi les championnats de France militaires en 1938 et une étape du Critérium du Dauphiné en 1949, au sommet du mont Ventoux[2].

Il fut fait prisonnier trois fois pendant la guerre et s'est échappé deux fois, puis a fini par se réfugier du côté de Saint-Etienne pour continuer de courir en France libre[1].

À la fin de sa vie, il est le doyen des participants du Tour de France[2] et des anciens membres de l'équipe de France, dont il a porté les couleurs en 1936. Pierre Cogan s'éteint dans sa ville natale le , âgé de 98 ans.

Son frère Joseph (1917-2004) a été lui aussi coureur professionnel entre 1936 et 1942.

Résultats sur le Tour de France

[modifier | modifier le code]

7 participations

Résultats sur le Tour d'Italie

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Légende du Tour, Pierre Cogan s'est éteint », sur www.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  2. a b c et d « Auray. L’ancien coureur cycliste Pierre Cogan est décédé », sur www.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  3. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  4. « Pierre Cogan est décédé », sur www.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  5. « Pierre Cogan, doyen des coureurs du Tour de France, est mort », sur www.lexpress.fr, L’Express, (consulté le )
  6. Yves-Marie Evanno, "Du cliquetis des pédales au bruit des bottes : un été cycliste perturbé en Bretagne (juillet-septembre 1939)", En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, no 2, été 2013, en ligne

Lien externe

[modifier | modifier le code]