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Richard Milian

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Richard Milian
Image illustrative de l’article Richard Milian
Pose de banderilles par Richard Milian
Présentation
Nom de naissance Richard Milian
Naissance (64 ans)
Canohès
Nationalité Français
Site internet http://www.utrmilian.com/historique.html
Carrière
Alternative à Dax (Landes)
Parrain Paco Camino
Confirmation d'alternative Madrid :
Parrain Juan Antonio Esplá
Fin de carrière 2001

Richard Milian, né le à Canohès dans les Pyrénées-Orientales, est un matador français.

Présentation

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Richard Milian (à droite) le jour de son alternative en 1981, témoin El Cordobes.

Son père avait tenté la carrière de torero sans y réussir. Richard, lui, est entré dans le métier à l'âge de quatorze ans, en commençant par des spectacles de « toro-piscine » dans les arènes de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales), où son père était gardien[1].

Sa première novillada piquée a lieu le dans les arènes de Vichy[1].

Lorsqu'il reçoit l'alternative à Dax (Landes) le , Richard a déjà participé à 71 novilladas et remporté de nombreux triomphes[2]. Dès la saison suivante, son courage lui vaut l'appréciation des aficionados toristas. Les taureaux les plus gros et les mieux armés lui sont réservés.

Comme les portes de l'Espagne ne s'ouvrent pas au jeune torero, il se tourne vers la Colombie où il alterne, à Medellín, avec « El Cali » (Enrique Calvo) et « El Villano » (Arturo Villa) le [2].

Cinq ans plus tard, il confirme son alternative à Madrid. Il lui faudra attendre le pour pouvoir confirmer son alternative à Mexico. « Faisant fi de tous les dangers, il a toujours accepté les corridas les plus difficiles[2]. »

Sa spécialité était l'affrontement avec les taureaux de la ganadería Miura face auxquels il faisait preuve d'un courage qui lui valait le respect du public. C'était également un banderillero de qualité qui posait souvent les banderilles al quiebro.

Désormais, il s'est retiré dans sa propriété des Landes où il gère ses affaires.

Il gère également une école taurine, Adour Aficion.

Notes et références

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  1. a et b Bérard 2010, p. 647
  2. a b et c Bérard 2010, p. 648

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Article connexe

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Liens externes

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