Aller au contenu

Trude Herr

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Trude Herr
Description de cette image, également commentée ci-après
Plaque commémorative pour Trude Herr devant son ancien théâtre à Cologne.
Naissance
Cologne
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemande
Décès (à 63 ans)
Lauris
Profession Actrice
Chanteuse

Trude Herr (née le à Cologne, morte le à Lauris[1]) est une actrice et chanteuse allemande.

Son père, Robert Herr, est conducteur de locomotives ; il est emprisonné dans les camps de concentration nazis à cause de son appartenance au Parti communiste. Elle lui écrira la chanson Papa qu'elle chantera lors de ses funérailles. Elle même sera membre du SPD. En 1943, l'appartement est détruit dans un bombardement, la famille vit pendant six ans à Ewersbach, en Hesse. Trude travaille comme dactylographe dans la mairie de Dillenburg. En 1946, elle travaille à l'office du tourisme d'Aix-la-Chapelle. Puis à partir de 1948, elle fait de la figuration au Millowitsch-Theater à Cologne.

En 1949, elle fonde avec son ami et mentor Gustav Schellhardt le Kölner Lustspielbühne dont l'existence est brève. Après la faillite, elle gagne sa vie entre 1949 et 1954 comme serveuse au Barberina, un bar homosexuel.

En 1954, elle se produit au moment du carnaval comme récitante, inspirée par Grete Fluss, et se fait vivement applaudir. Au Millowitsch-Theater, elle joue dans Der verkaufte Großvater en compagnie de Willy Millowitsch, Elsa Scholten et Franz Schneider son premier grand rôle le . Willi Schaeffers, le chef du cabaret Tingel-Tangel à Berlin, la découvre et l'engage en 1958. Avec sa version allemande de Percolator, intitulée Ich will keine Schokolade (ich will lieber einen Mann), elle atteint la 18e place des ventes. Elle le chante dans le film Marina et commence ainsi une carrière au cinéma. En , elle fait un premier voyage de cinq mois dans les pays sahariens. En 1969, elle rencontre le touareg tunisien Ahmed M’Barek qu'elle fait venir en Allemagne puis l'épouse ; le couple se sépare en 1976.

Le , elle ouvre dans son Severinstraße son théâtre, le Theater im Vringsveedel. On y joue des œuvres populaires. Elle écrit des vaudevilles. Son partenaire de scène est souvent Hans Künster. Les pièces se jouent de septembre à fin décembre, autrement le théâtre sert à d'autres fonctions ou est vide. Sans subventions municipales, l'activité vivote entre 1977 et 1982. Malgré ses succès dans les théâtres de Rhénanie du Nord-Westphalie, à cause de problèmes de santé, elle met fin à sa carrière le .

Entre et , elle enregistre avec le producteur Thomas Brück l'album Ich sage, was ich meine, constitué de reprises en allemand de succès internationaux. La chanson Niemals geht man so ganz, interprétée avec Wolfgang Niedecken de BAP et Tommy Engel de Bläck Fööss, est vingtième des ventes en . Après six opérations de chirurgie majeure sur le cou et sur les jambes, elle part en juillet 1987 dans les Fidji. En , elle et son compagnon Samuel Bawesi quittent les îles et retournent à Cologne. Le mois suivant, elle s'installe à Lauris, en Provence, où elle meurt peu après d'une insuffisance cardiaque. Elle est enterrée au Nordfriedhof de Cologne.

Discographie sélective

[modifier | modifier le code]
  • Quatschkopp-Marsch / Laß das mal den Vater machen (1959; Philips)
  • Ich will keine Schokolade / In der Spelunke „Zur alten Unke“ (1960; Philips)
  • Morgens bin ich immer müde / So schön wie du (1960; Philips)
  • Oh, Heinrich / 33 144 mal (1960; Philips)
  • Tschitschibum / Weil ich so sexy bin (1961; Philips)
  • Er war stets ein Kavalier / Laß das sein (1961; Philips)
  • Brautjammer (Hör’ ich die Glocken) / Ich kann weinen wie ein Wasserfall (1961; Philips)
  • Spiegel-Twist / Autofahrer-Blues (1962; Polydor)
  • Französisch sprechen kann ich fast gar nicht / So ein Mann ist ein komisches Gewächs (1963; Polydor)
  • Mein bester Freund heißt Luxi / Ich bin eine Frau von Format (1963; Polydor)
  • Mama, er ist schon wieder hier / Ja, er kann lügen (1964; Polydor)
  • So einfach ist die Liebe nicht / Nein, ich laß mich nicht fotografieren (1964; Polydor)
  • Du warst lieb zu mir / Nach dem dritten Schoppen (1965; Polydor, unveröffentlicht)
  • Er schaut in die Röhre / So sind die Männer (1967; Mondial)
  • Wir tragen’s mit Humor / Es ist schade um die Zeit (1969; CBS)
  • Mama, ich bin e so bang / Mal sagt er ja (1973; BASF-Cornet)
  • Ich ben dodurch / Conditorei (1978; TVV)
  • Die Stadt / Älter sein (1987; EMI Electrola)
  • Niemals geht man so ganz / Föhlenz (1987; EMI Electrola)
  • Beast of Burden (Die Hipp vum Nümaat) / Die Unschuld (avec Wolfgang Niedecken) (1987; EMI Electrola)
  • Versteh’ / Ich weiß jenau wat de meinz (1988; EMI Electrola)
  • Bumsvallera (Der Alte bleibt / Sputnik / Blau sind die Veilchen / Wenn ich dich besehe avec Kurt-Adolf Thelen; 1958; Philips)
  • Unsere tollen Tanten in der Südsee (Gus Backus: Coca mit Rum / Blue Caprice: Laylani / Trude Herr: Hula-Twist / Blue Caprice: Unter den Sternen der Südsee; 1963; Polydor)
  • Gunter Gabriel: Damen wollen Kerle (Gunter Gabriel und Trude Herr: Mama Molly’s Makkaroni Band) (1978; Polydor)
  • Ich sage, was ich meine (1987; EMI Electrola)
  • Ich sage, was ich meine (1987; EMI Electrola)
  • Ich will keine Schokolade (1998; Bear Family Records)

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]
Séries télévisées
Téléfilms

Productrice

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]
Séries télévisées

Réalisatrice

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]
Séries télévisées
Téléfilms

Scénariste

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]
Séries télévisées
Téléfilms

Directrice de la photographie

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]
Séries télévisées

Télévision

[modifier | modifier le code]
Séries télévisées
Téléfilms

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]