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USS Milwaukee (CL-5)

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USS Milwaukee
Murmansk
illustration de USS Milwaukee (CL-5)
Le Milwaukee au New York Navy Yard en 1943.

Autres noms Murmansk
Type Croiseur léger
Classe Omaha
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
 Marine soviétique (à partir d'avril 1944)
Commanditaire Drapeau des États-Unis États-Unis
Chantier naval Seattle Construction & Drydock Company (en), Seattle
Commandé
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Vendu pour démolition le
Équipage
Équipage 29 officiers et 429 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 169,32 m
Maître-bau 17 m
Tirant d'eau 4,34 m
Déplacement 7 620 tonnes
Port en lourd 9 660 tonnes
Propulsion 12 chaudières White-Forster
4 turbines Parsons
4 hélices
Puissance 90 000 ch
Vitesse 35 nœuds (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture blindée = 76 mm
Pont = 38 à 102 mm
Cloisons = 38 à 76 mm
Château = 38 mm
Armement Configuration d'origine
Rayon d'action 6 500 miles à 10 nœuds (19 km/h)
Aéronefs 2 hydravions à flotteurs
2 catapultes installées à l'arrière avec une grue
Carrière
Pavillon États-Unis
Indicatif CL-5

L'USS Milwaukee (CL-5) est un croiseur léger de classe Omaha construit pour l'United States Navy au début des années 1920. Le deuxième croiseur de la classe est le troisième navire à avoir porté le nom de cette ville de l'État du Wisconsin.

Le Milwaukee est mis sur cale aux chantiers navals de la Seattle Construction & Drydock Company (en) à Seattle (État de Washington) le , il est lancé le et admis au service actif le .

Entre-deux-guerres

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Le Milwaukee le jour de son lancement en 1921.

Après son admission au service actif, le nouveau croiseur effectue sa mise en condition opérationnelle dans le Pacifique avec des escales à Hawaï, Samoa, les Fidji et la Nouvelle-Calédonie avant de représenter la marine américaine au congrès Pan-Pacifique de sciences qui s'ouvre le avec comme thème la question de la détection sous-marine. Il effectue également une mission de renseignement dans les Marshall sous mandat japonais. Du 12 au , le Milwaukee assure avec le Detroit et le transporteur de dirigeables Patoka la couverture du dirigeable transatlantique Los Angeles qui s'amarre à Lakehurst le [1].

Le Milwaukee passe la plus grande partie de l'entre-deux-guerres dans le Pacifique mais effectue des incursions dans les Caraïbes. Il secourt avec le destroyer Goff les victimes d'un ouragan à l'île des Pins en . Le , les japonais attaquent la canonnière Panay qui patrouillait dans le Yangtze près de Hankou. Officiellement, il s'agissait d'une tragique erreur, mais en réalité, il s'agissait de tester la volonté des américains de rester dans la région. Les américains décident de renforcer leur dispositif sur place.
Le Milwaukee appareilla de San Diego le en direction l'Extrême Orient via Hawaï, Samoa, l'Australie, Singapour, les Philippines et Guam. Lorsque la tension retombe, le croiseur regagna la Californie le .

Seconde Guerre mondiale

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Lorsque le Japon attaque Pearl Harbor le , le Milwaukee alors commandé par le capitaine Forrest B. Royal était immobilisé à l'arsenal de New York pour un carénage. Il quitte la « Big Apple » le en escortant un convoi en direction des Caraïbes, arrivant à Balboa (Panama) le . Il passe le canal et prend en charge l'escorte de huit transports de troupes en direction des îles de la Société. Il regagne l'Atlantique en repassant le canal de Panama le , faisant escale à Trinidad avant de gagner Recife (Brésil) où il retrouve les autres navires de la South Atlantic Patrol Force[1]

Il passe les deux années suivantes à des missions de patrouille dans l'Atlantique Sud au large du Brésil. Le , alors qu'il venait d'appareiller de l'île de l'Ascension, il reçoit un SOS venant du cargo brésilien SS Commandante Lyra qui venait d'être torpillé par le sous-marin italien Barbarigo. Arrivé sur place lendemain, le croiseur trouve le cargo abandonné, incendié à l'avant et à l'arrière. Le destroyer Moffett récupéra 16 survivants et le croiseurs 25 autres. L'Omaha et le destroyer McDougal arrivèrent bien vite sur place. Quant au cargo, il fut remorqué en direction de Fortaleza où il arriva le

Le , le Milwaukee quitte Recife en compagnie de son sister-ship Cincinnati et du destroyer Somers pour localiser et intercepter les forceurs de blocus. Le , le Milwaukee repère le forceur de blocus Annaliese Essenberger qui s'identifie comme le cargo norvégien Sjhflbred. Le navire est intercepté à 06 h 51 le lendemain matin, mais les alliés arrivent trop tard pour empêcher le sabordage et le naufrage du navire. Le Milwaukee récupéra 62 prisonniers[1]

Le au matin, alors que le Milwaukee était en réparation à Recife, l'équipage du croiseur aida à éteindre l'incendie qui ravageait le pétrolier SS Livingston Roe. Il entra en collision avec son sister-ship Omaha le au large des côtes du Brésil, mais les dégâts sont inconnus. Le Milwaukee continua ses opérations de patrouilles jusqu'au , date à laquelle il quitta Bahia pour l'arsenal de New York afin d'être remis en état. Il quitta New York le pour assurer l'escorte des convois à direction de l'URSS, arrivant à Belfast le . Le , il quitta Belfast direction Mourmansk avec le convoi JW58 composé de 56 cargos et de 41 escorteurs. Ce convoi avait appareillé du Loch Ewe le et arriva à destination le . Durant le transit, plusieurs attaques de sous-marins furent repoussés avec deux U-Boots détruits[1].

Service dans la Marine soviétique et démolition

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Le Milwaukee au Delaware le .

Le , pour anticiper le partage de la Regia Marina, le Milwaukee fut transféré à l'URSS et plus précisément à la flotte du Nord. Sous le nom de Murmansk, il effectua des patrouilles et des escortes de convois dans les eaux arctiques.

La guerre terminée, il servit de navire d'entrainement, participant notamment aux manœuvres de 1948. Le , il est retourné aux États-Unis, ramené à l'arsenal de Philadelphie le et vendu pour démolition le à un chantier installé à Wilmington, en Caroline du Nord[1].

Notes et références

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • (en) Norman Friedman, U.S. Cruisers : An Illustrated Design History, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 496 p. (ISBN 0-87021-718-6)
  • (en) Albert A. Nofi, To Train the Fleet for War : The U.S. Navy Fleet Problems, vol. 18, Newport, Rhode Island, Naval War College Press, , 392 p. (ISBN 978-1-884733-69-7)
  • (en) Jürgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939-1945 : The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN 1-59114-119-2)
  • (en) United States Navy, Commander South Atlantic Force, vol. Commander-in-Chief, Atlantic Fleet: XI, United States Navy (lire en ligne)
  • (en) M. J. Whitley, Cruisers of World War Two : An International Encyclopedia, Londres, Cassell, , 288 p. (ISBN 1-86019-874-0)

Liens externes

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