Aller au contenu

Main

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Etude de mains ː Léonard de Vinci
Etude de mains ː Léonard de Vinci

André Breton, Poisson soluble, 1924

[modifier]
Mes mains ce sont des Vierges dans la petite niche à fond bleu du travail


Anne Calife, Paul et le Chat, 2004

[modifier]
Durant les préparatifs de la Guerre, Paul, lui, a progressé. En silence. Paul et ses mains : elles lui appartiennent. Et, surtout, elles commencent à lui obéir. À présent, elles acceptent d’aller plus ou moins en haut ou en bas. Même si, au début, elles s’accrochent entre elles, doigts convulsivement mêlés. Un peu folles, elles se cramponnent à tout. Ainsi attrapent-elles ses oreilles qu’elles tentent de lui arracher, même s’il n’est pas d’accord. Elles détachent les boutons des salopettes, ôtent ses chaussettes.
  • « Paul et le Chat », Anne Calife , Mercure de France, réeditions Menthol House, 2004, p. 22


François Cheng, L'éternité n'est pas de trop, 2002

[modifier]

La main, ce digne organe de la caresse, ce qu’elle caresse ici n’est pas seulement une autre main, mais la caresse même de l’autre. Caressant réciproquement la caresse, les deux partenaires basculent dans un état d’ivresse qui a peut-être été rêvé dans l’enfance, ou alors dans une avant-vie. Les veines entremêlées irriguant le désir se relient aux racines profondes de la vie ; les lignes entrecroisées qui prédisent le destin tendent vers le lointain, jusqu’à rejoindre l’infini des étoiles.


Voir aussi

[modifier]

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :