Comment un « deuxième réseau » est imposé dans le contrat pakistanais

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Comment un « deuxième réseau » est imposé dans le contrat pakistanais

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L’ancien conseiller de François Léotard au ministère de la Défense, Renaud Donnedieu de Vabres, mis en examen pour « complicité d’abus de biens sociaux », a joué un rôle très important dans les différentes négociations sur les contrats d’armement. Comme ancien trésorier du Parti Républicain (PR, Donnedieu de Vabres) a été condamné, en février 2004, pour « blanchiment » dans l’affaire dite du Fondo, une banque italienne qui avait octroyé au PR de François Léotard un prêt fictif compensé par un dépôt en espèce de 5 millions de francs. Les juges soupçonnent que l’argent des contrats d’armement ait pu également servir au financement du Parti Républicain. El-Assir confirme que Donnedieu de Vabres faisait bien partie de ses interlocuteurs directs.

Après la visite de l’émissaire du gouvernement français au Pakistan, j’ai évoqué concrètement le principe de mes commissions avec Renaud Donnedieu de Vabres [chargé de mission au cabinet du ministre de la Défense, François Léotard], qui m’a été présenté par Ziad Takieddine. Je lui ai expliqué qu’il était nécessaire de rémunérer un deuxième réseau d’intermédiaires pour débloquer le contrat. L’émissaire du gouvernement français avait déjà rapporté la position de Benazir Bhuto sur ce point. (…) J’ai indiqué aux représentants de la DCNI que s’ils n’acceptaient pas de rémunérer mon réseau, ils pouvaient "oublier" le contrat.

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