Pourquoi dans les villes, faisons-nous 1, 2, 3 ou 4 bises ?

Mathieu Avanzi explique qu'il est difficile de répondre à Marius parce qu'à ce jour, nous disposons de peu de documentation sur les origines de la bise « On s'est posé la question, si elle ne serait pas une forme de ritualisation, c'est-à-dire le fait que l'on reproduise un comportement, que l'on en fasse finalement une formule comme si c'était un mot ou un geste de salutation. Est-ce que, les gens, avant, se sentaient les uns les autres, pour vérifier qu'ils n'avaient pas une maladie ou la mère collait-elle sa joue sur celle de l'enfant ? Par conséquent, serait-ce, un processus, que l'on a sanctifié ou ritualisé ? ».

La bise a toujours existé

Le linguiste avance, qu'à travers l'histoire, nous avons la certitude que la bise existe depuis l'aube de l'humanité : « On l'a toujours faite, et de différentes façons. Si on remonte, par exemple, pendant l'Antiquité, on voyait que la bise était un comportement que l'on avait entre personnes de la même caste. En revanche, ceux qui n'appartenaient pas à la même, devaient faire une bise sur le pied ou sur le sol à une personne qu’ils respectaient. D'un point de vue étymologique, la bise est rattachée à un verbe latin basiare qui signifie "poser les lèvres sur", mais la définition ne nous dit pas où. Est-ce que ce sont sur les joues ou est-ce que c'est ailleurs ? ».

Pour connaître la raison du nombre, la suite est à écouter...