Cerveau

Vous lisez le français, mais aussi l'anglais, l'italien, l'arabe, l'hébreu ou encore le chinois. Et peut-être vous vous posez la question : "mon cerveau, est-ce qu'il est différent des autres ?" Est-ce que le circuit de la lecture change quand on apprend à lire dans différentes langues ?

Le CP est une classe vraiment cruciale, parce qu’elle a un objectif très précis : la lecture. Les instructions de l’éducation nationale sont claires : en fin de CP, tous les enfants devraient savoir lire 50 mots par minute, c’est fondamental pour la suite de leur scolarité.

Aujourd’hui, Stanislas Dehaene voudrait réfuter une idée reçue. Avez-vous déjà entendu dire qu’on n’utilise que 10% de notre cerveau ? Eh bien, c’est ce que l’on appelle un neuro-mythe : une notion répandue, mais complètement fausse sur notre cerveau.

Est-ce que votre cerveau est bien réveillé ce matin ? Oui ? Bien, parce qu’on va le faire travailler pour mettre en évidence un résultat étonnant : parce que vous avez appris à lire, votre cerveau entend mieux, il a acquis de nouvelles compétences pour le langage oral.

Cette semaine, focus sur comment notre cerveau se transforme et étend ses compétences par le biais de l’éducation. L’une des transformations les plus extraordinaires et les plus massives, c’est l’apprentissage de la lecture. Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous apprenons à lire ?

Aujourd’hui, Stanislas Dehaene vous parle du sempiternel débat entre l’inné et l’acquis. Savez-vous comment est née la déesse Athéna ? Selon la mythologie grecque, elle serait sortie du crâne du Zeus, déjà armée et casquée, et en poussant déjà son cri de guerre.

Pendant plus d’un an, souvent un an et demi, le bébé ne dit pas un mot. Tout au plus fait-il des vocalises, des gazouillis, des répétitions de la même syllabe. Dans ces conditions, il est facile de croire qu’il ne comprend rien au monde qui l’entoure. Or c’est totalement faux.

Si un bébé ne voulait pas participer, croyez-moi, il était tout à fait capable de nous le faire savoir en se mettant à pleurer, auquel cas nous arrêtions immédiatement les scans. Mais les deux tiers des bébés de 2 à 3 mois que nous avons testé ont accepté de se prêter à l’expérience...

Aujourd’hui, on continue de s’extasier devant les prouesses que le cerveau des bébés réalise pour apprendre à parler.

Cette semaine, nous continuons notre exploration des talents du cerveau, et notamment de ce plus grand des talents, celui qui décuple toutes nos autres capacités : la faculté d’apprendre.

L’apprentissage du chant chez l’oiseau présente de nombreux parallèles avec celui du langage. Au début, l’oiseau, tout comme le bébé, ne produit aucun son. Il est facile de croire que rien ne se passe, mais ce n’est pas le cas.

Pendant l’enfance, le cerveau bouillonne de nouvelles synapses, les circuits se sont et se défont à raison de plusieurs millions de connexions par seconde, tandis que chez l’adulte, ces modifications sont plus lentes. La période sensible se referme... Est-ce la fin de l'apprentissage ?

Le cerveau commence par produire des millions de milliards de synapses, et seules celles qui sont utiles sont retenues. Retenez ce chiffre incroyable : chez un bébé, chaque seconde qui passe, ce sont deux à trois millions de synapses qui se font et se défont.

Toute la semaine, Stanilas Dehaene vous parle de l’apprentissage, des subtils mécanismes biologiques qui, au sein de notre cerveau, enregistrent nos souvenirs. Avez-vous déjà entendu ce terme « Plasticité cérébrale » ?

Interroger les capacités de l'intelligence artificielle en tant que prolongement de l’humain, c’est le thème de ce débat diffusé en 1987 et pourtant très actuel entre deux grands intellectuels, le sociologue Jean Baudrillard et le sémioticien Paolo Fabbri.

Une nouvelle étude concernant l'évaluation des troubles de la conscience montre l'importance des évaluations multimodales pour affiner les pronostics neurologiques. Plus le nombre de modalités est élevé, plus la précision du pronostic est grande. Alors pourquoi pas une évaluation à trois niveaux ?

Arthur s'interroge sur cette injustice qui fait que certains naissent avec l'oreille musicale, tandis que d'autres doivent la travailler, pour l'avoir. Pour lui répondre un expert en cerveau et musique, Emmanuel Bigand, enseignant-chercheur en psychologie cognitive à l'Université de Bourgogne.

Une attention devenue une ressource rare et disputée, comme le pétrole dans l’économie industrielle… Comment la retrouver ? Existe-t-il des outils ?

Des scientifiques ont réussi à créer une interface cerveau-machine capable de lire les pensées grâce à des électrodes implantées dans le cerveau et à des techniques d'imagerie cérébrale. Les chercheurs ont ainsi pu identifier les mots et les phrases pensées par des patients tétraplégiques.

César s'interroge sur ce qui nous pousse à embrasser l'autre, lorsque nous en sommes amoureux. Pour lui répondre, Olivia Benhamou, psychologue et sexologue.