Homo sapiens

Bien avant Sapiens, une autre humanité a prospéré en Europe et en Asie. Qui étaient ces hommes et ces femmes ? Comment vivaient-ils ? De la Sibérie à la vallée du Rhône, suivons l’archéologue Ludovic Slimak dans sa quête sur les traces de Néandertal.

Au sommaire cette semaine : un possible lien entre la phobie sociale et la flore intestinale, des empreintes de pas fossilisées vieilles de 23 000 ans et l'étonnant stratagème de femelles grenouilles pour dissuader les mâles de s'accoupler avec elles.

Ce n'est pas le cas partout en Europe mais dans cette société néolithique suisse, tous les individus avaient accès aux mêmes ressources alimentaires. Selon cette étude, l’alimentation n’est donc pas forcément un marqueur de statut social.

Notre alimentation n'a cessé d'évoluer et nous aussi ! Au fil des millions d'années, l'Homme a varié son alimentation selon les climats et les différents environnements dans lesquels il vivait et chassait.

Une étude récente constate que les mâles bonobos sont non seulement trois fois plus agressifs que leurs homologues chimpanzés, mais sont aussi ceux qui se reproduisent le plus. Des différences attribuées à la structure sociale : matriarcale chez les bonobos, patriarcale chez les chimpanzés.

Le réalisateur Jacques Malaterre est de retour avec un documentaire événement à voir sur France 2. Il retrace le parcours d'homo erectus et d'homo sapiens sur les terres d'Asie. Une immense fresque didactique.

Près de 20 ans après « L’Odyssée de l’espèce » nous repartons sur les traces de nos origines en Asie, autre grand continent de la préhistoire qui a vu cohabiter des espèces appartenant au genre Homo aujourd’hui disparues : Néandertal, Denisova, l’Homme de Florès, et Luson.

La maîtrise du feu se répand au Paléolithique moyen en Europe, il y a entre 400 000 et 300 000 ans. Comment les sociétés humaines se transforment-elles grâce à la domestication du feu ? Que sait-on des comportements de survie des hominidés ?

Au sommaire cette semaine : de très vieux bateaux qui refont surface au bord de la grande bleue, des mères chimpanzés prêtes à se sacrifier pour que leurs petits puissent jouer et des adolescents qui sentent la chèvre.

La découverte de la grotte Cosquer en 1985 a ouvert de nouvelles perspectives aux scientifiques et aux archéologues. Elle témoigne d’un lien insoupçonné de l’homme préhistorique à la mer et d’une véritable économie littorale.

Découverte en 1994 par trois spéléologues, cette grotte ornée, attribuée au Paléolithique supérieur, a un niveau de conservation exceptionnelle.

Le Mésolithique est une période charnière entre Paléolithique et Néolithique. Les derniers chasseurs-cueilleurs et les premiers fermiers ont-ils mélangé leur ADN partout en Europe ? Une nouvelle étude sur des restes bretons ne révèle aucune ressemblance génétique avec des individus du néolithique.

La jeune Romane s’interroge sur notre espèce : appartenons-nous tous à une seule et même grande famille ? Pour lui répondre une spécialiste de l’évolution, Evelyne Heyer, Professeure d’Anthropologie génétique au Muséum national d’Histoire Naturelle.

Au sommaire cette semaine : des chewing-gums préhistoriques, un safari dans la jungle des bactéries et le nouveau portrait-robot du mégalodon, le plus grand requin de tous les temps.

5 000 plus tôt que prévu ! Une nouvelle fouille du site de Shiyu, au nord-est de la Chine, recule l’arrivée d’Homo sapiens dans l'Empire du milieu. Cette étude révèle également que ces premières populations d'humains modernes présentent des traits culturels originaux.

Berceau d’un océan et berceau de l’humanité, le Grand Rift Est-africain représente une ressource inépuisable de recherches en géologie et en paléoanthropologie. Le Grand Rift s’étend sur 4 000 km, l’est du continent africain se fracture depuis déjà 25 millions d’années.

Apparu en Afrique du Nord, le premier Homo sapiens est vieux de quelque 300 000 ans. Sorti d’Afrique dès 55 000 ans, il conquiert l’Europe et le monde en plusieurs vagues.

Au sommaire cette semaine : Un vaste territoire découvert sous la mer au nord-ouest de l'Australie, de possibles liens entre phobie sociale et flore intestinale et une fibre textile inspirée du pelage des ours polaires.

Au sommaire cette semaine : l'héritage génétique des Néandertaliens aux lève-tôt, des singes qui se souviennent de congénères qu'ils n'ont pas revus depuis des décennies et une femelle albatros à la longévité exceptionnelle.

Les rats, comme l'humain, sont capables d'élaborer une cartographie cérébrale. C'est ce qu'a réussi à prouver le psychologue Edward Tolman, vers la fin des années 1940, au cours d'expériences comportementales ingénieuses.