Homme de Néandertal

Bien avant Sapiens, une autre humanité a prospéré en Europe et en Asie. Qui étaient ces hommes et ces femmes ? Comment vivaient-ils ? De la Sibérie à la vallée du Rhône, suivons l’archéologue Ludovic Slimak dans sa quête sur les traces de Néandertal.

La maîtrise du feu se répand au Paléolithique moyen en Europe, il y a entre 400 000 et 300 000 ans. Comment les sociétés humaines se transforment-elles grâce à la domestication du feu ? Que sait-on des comportements de survie des hominidés ?

L’exposition « Dans la Seine (objets trouvés de la préhistoire à nos jours) » qui a lieu en ce moment à la Crypte Archéologique de Paris propose une lecture du lien entre les Hommes et la Seine, de la préhistoire à nos jours à travers une multitudes d'objets fascinants.

Durant 200 000 ans, notre continent a été occupé par des communautés néandertaliennes, qui vécurent au cœur d’un véritable isolat - le cul-de-sac de l’Europe - puis disparurent sous l’arrivée d’une vague migratoire, celle de l’Homme moderne, c’est-à-dire la nôtre, il y a environ 45 000 ans.

Découverte en 1994 par trois spéléologues, cette grotte ornée, attribuée au Paléolithique supérieur, a un niveau de conservation exceptionnelle.

Si aujourd’hui Néandertal n’a plus l’image de la « brute » qu’on lui a longtemps attribuée, il ne s’agit pas non plus de verser dans le mythe du « bon sauvage » pour le considérer. On en sait plus sur son alimentation, plus diversifiée qu'on ne pensait et sur ses constructions en os de mammouth.

5 000 plus tôt que prévu ! Une nouvelle fouille du site de Shiyu, au nord-est de la Chine, recule l’arrivée d’Homo sapiens dans l'Empire du milieu. Cette étude révèle également que ces premières populations d'humains modernes présentent des traits culturels originaux.

Au sommaire cette semaine : l'héritage génétique des Néandertaliens aux lève-tôt, des singes qui se souviennent de congénères qu'ils n'ont pas revus depuis des décennies et une femelle albatros à la longévité exceptionnelle.

L'hypothèse, portant alternativement le nom de métissage, d'hybridation, de mélange ou de théorie des origines hybrides, a été discutée depuis la découverte des premiers restes de Néandertal au XIXe siècle. Comment a-t-on découvert qu’une partie de notre génome provenait de cet ancêtre ?

L'archéologie a mis au jour des pratiques funéraires qui remontent au Paléolithique. Que révèlent l'action d'enterrer ses morts ou celle de déposer des objets dans les sépultures ? Est-il possible de reconstituer les croyances des premiers humains ?

Des tracés rupestres datés à plus de 57 000 ans dans une grotte en Touraine, attribuée à Neandertal, relance le débat sur ses capacités artistiques. Ce cousin éteint d'Homos sapiens n'était pas seulement un chasseur, mais pourrait être également un artiste.

Notre ADN est une formidable machine à remonter le temps ! L’anthropologue Evelyne Heyer étudie le génome des humains qui peuplent la Terre aujourd’hui, pour retracer la grande odyssée de notre espèce.

Au micro de Mathieu Vidard, dans l'émission "La Terre au carré", les archéologues Ludovic Slimak et Laure Metz nous apprennent qu'il est tout à fait possible que Sapiens et Néandertal se soient rencontrés et aient échangé, dans la Grotte de Mandrin, dans un cours laps de temps de six mois à un an.

Au menu du journal des sciences : des plantes carnivores qui composent leur menu d’insectes, Néandertal nous aurait donné son nez, les inégalités de genre s’observent dans le cerveau, et l’efficacité des antidépresseurs pour lutter contre la douleur remise en cause.

Apparu il y a environ 400 000 ans, Néandertal a disparu il y a 42 000 ans. On cherche encore les raisons de son extinction. De récents travaux ont montré que les premiers Homo sapiens sont arrivés en Europe Occidentale il y a 54 000 ans. Que sait-on de la rencontre entre ces deux humanités ?

Il a fallu 30 ans de fouille dans la grotte Mandrin pour démontrer la présence d'humains modernes en vallée du Rhône, terre occupée par des Néandertaliens. Comment s'est passé le premier contact entre ces deux humanités ?

Nous savons tous ce que c’est que d’être malade, à commencer par un simple rhume. Mais vous êtes-vous déjà demandé quelles maladies nos ancêtres préhistoriques attrapaient ?

Nos ancêtres préhistoriques, Homo erectus, homme de Néandertal ou encore Homo sapiens, n’étaient pas si différents de nous autres humains du XXIe siècle, car, eux aussi tombaient malades. Quelles traces ont bien pu laisser leurs maladies ?

On l'appelle l'Homme ou plutôt l'humain. Quoi de plus difficile que de définir un humain, surtout à ses débuts où au même moment plusieurs espèces d’hominidés peuplaient les mêmes territoires. Pourquoi les préhistoriens ont fait de Ledi Geraru le premier du genre homo ?

Pourquoi entreprendre une géographie des premiers pas de l'humanité ? Pour déconstruire quelques concepts comme celui de berceau, d’origine géographique de l’humanité, celui de sortie de l’Afrique, mais aussi celui de dispersion régulière des hominides à travers le monde, sur les cinq continents.