Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain, l'ANC, est sur le point de perdre pour la première fois sa majorité absolue au Parlement. Le sort de l'actuel président Cyril Ramaphosa est donc en jeu.
C'est la fin d'une domination politique qui aura duré trente ans en Afrique du Sud. Le Congrès national africain, l'ANC, perd sa majorité absolue à l'issue des élections générales. Habitué à des scores de 60%, l'ancien parti de Nelson Mandela ne recueille lors de ce scrutin législatif que 40% des voix selon des résultats qui doivent encore être officialisés demain soir.
Avec ce score, l'ANC est obligé de former une coalition s'il veut conserver le pouvoir. Le sort du président Cyril Ramaphosa est donc en jeu. Car même si l'ANC reste le premier parti d'Afrique du Sud, il subit une contre performance inédite. Les précisions de notre correspondant Romain Sanson depuis le centre national des résultats à Johannesburg dans ce journal.
Les autres titres du journal
En France, Bruno le Maire exclut toute hausse d'impôts en 2025. Le gouvernement, embarrassé depuis la dégradation hier de sa note par l'agence de notation Standard and Poor's. Pour inciter à moins consommer d’eau et face à la sécheresse, un tarif saisonnier entre en vigueur pour à Toulouse. À partir d'aujourd'hui, et jusqu'au 31 octobre, l'eau coûtera désormais plus cher.
L'invité
Enfin, la publicité cache nos monuments historiques. Des associations sonnent l'alerte sur la pollution visuelle de ces affichages et appellent à manifester cet après midi devant l'Opéra Garnier à Paris. L'invité de ce journal est Thomas Bourgenot, chargé de plaidoyer pour l’association “Résistance à l’Agression publicitaire”.
"Le code de l'environnement interdit depuis plus d'un siècle maintenant la publicité sur les monuments historiques. Mais depuis 2006-2007, une loi est passée.."
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"Le code de l'environnement, qui encadre l'affichage extérieur, interdit depuis plus d'un siècle maintenant la publicité sur les monuments historiques. Mais depuis 2006-2007, une loi est passée, qui est le code du patrimoine, s'assoit sur le code de l'environnement pour autoriser les bâches publicitaires en cas de travaux. Cela donne l'occasion aux gestionnaires de monuments historiques de mettre ce genre de bâches publicitaires pendant les travaux pour financer les travaux. Le problème est que l'on dit que c'est très temporaire, mais en fait, c'est du temporaire qui reste très très longtemps. Surtout que des travaux, en fait, il y en a vraiment tout le temps. Ce qui fait que les monuments historiques, notamment à Paris, où il y a beaucoup de cerveaux disponibles, parce qu'il y a beaucoup de tourisme notamment, sont un peu devenus un terrain de jeu pour les afficheurs et pour les grandes marques."
L'équipe
- Journaliste
- Jeanne CerinJournaliste