Dadaïsme

Il y a cent ans, en 1924, l'écrivain et poète André Breton publiait son Manifeste du surréalisme qui définissait les principes d'un nouveau mouvement artistique.

À l'occasion du centenaire du surréalisme, plongée dans l'effervescence tumultueuse de l'entre-deux-guerres, des fêtes sans fin, des combats philosophiques et du dadaïsme grâce aux écrits d'Emmy Hennings, entre errance, survie, et révolte.

Après la mort de son père, Jean-Charles de Castelbajac quitte peu à peu l’univers pesant de la pension pour construire une vie de famille avec sa mère, qui dirige 40 femmes dans un atelier de couture à Limoges. Il y signera sa première collection.

Jean-Charles de Castelbajac tient son nom d’une illustre famille paternelle qui lui inculque des valeurs, des devises et des devoirs qui vont forger son imaginaire d’artiste. Mais sa mère sera sa première compagne professionnelle, elle lui fait regarder vers l’avenir et le dadaïsme.

Helena Noguerra endosse le rôle de Frida Kahlo à la Scala de Paris. Elle y lit les lettres de la célèbre peintre mexicaine, rédigées après un terrible accident qui lui a brisé le corps. La chanteuse a ressenti à la lecture des écrits de la peintre ce même sentiment de solitude, d'écart aux autres.

Au temps de Raymond Radiguet, les mouvements artistiques d'avant-garde font florès. Dadaïsme, surréalisme, cubisme, groupe des Six, quelles controverses esthétiques agitent les années 1920 à Paris ? Comment le jeune poète se positionne-t-il dans cette effervescence foisonnante et turbulente ?

Qui était Francis Picabia, grande figure artistique du début du XXème siècle, à la fois peintre et poète ? Le Book Club s'intéresse au créateur prolifique que fut Picabia en donnant la parole à Anne Berest, son arrière-petite-fille, et à l'un de ses biographes, Bernard Marcadé.

En 1973, vingt après la mort du poète Paul Éluard, l'émission "Relecture" donne la parole à Philippe Soupault qui se remémore sa rencontre avec le poète dans les années 1920, en pleine période dadaïste et surréaliste. Des lectures de poésies éclairent cet hommage.

Dans la jeunesse de Georges Ribemont-Dessaignes est apparue une école littéraire dont il a été membre et qui, pour en dire le moins, est une des plus sympathiques du XXe siècle : le dadaïsme.

Le "rastaquouère Picabia", surnommé ainsi par Bernard Marcadé pour souligner la richesse exubérante de son mode de vie et son inlassable désir de "dire oui à la vie", fut l'un des inventeurs de l'art abstrait dès les années 1910.

À l’occasion de son spectacle "J’habite ici" du 3 septembre au 17 octobre, Jean-Michel Ribes, metteur en scène et directeur de théâtre, revient au micro d’Arnaud Laporte sur les étapes marquantes de son parcours et sur les inspirations qui prennent forme dans son imaginaire foisonnant d’humour.

Second volet des "Profils perdus" que Christine Goémé consacrait à l'éditeur José Corti en 1992, avec l'écrivain Julien Gracq, Bertrand Fillaudeau, Georges Blin, Roland Vico et Jean Schuter.

Le retour à la vie « normale » va bien finir par arriver. La « sortie » du Covid se fera-t-elle dans la fête sans limites ou la frugalité ? Une re-libération sexuelle ou une longue dépression ? Le souci de soi et le souci de la planète ? Un renouveau artistique ? Enquête.

Dans ce premier volet de "Profils perdus", Christine Goémé retrace le parcours de José Corti, depuis sa librairie "Les Editions Surréalistes" au 6 rue de Clichy, jusqu’à la maison d’édition et librairie, rue de Médicis, dans laquelle il s’installe en 1938.

"Profils perdus" proposait en 1988 un portrait en deux volets de la libraire et éditrice Adrienne Monnier. Dans le premier, on l'entend raconter comment elle devint libraire et livrer ses goûts (ou dégoûts) littéraires, de Dada à James Joyce, en passant par Saint-Exupéry, Jules Romain et Hemingway.

Quels aspects prendront les temps prochains ? Faut-il s’attendre à un monde nouveau, un monde d’insouciance, de liberté, d’expérimentations et de fureur de vivre ? Retour ce matin sur les lendemains de la Grande Guerre, ces années 1920, baptisées après-coup d’« Années folles".

Metteur en scène et fondateur des Chiens de Navarre, Jean-Christophe Meurisse revient sur les planches avec une performance mordante, aux Bouffes du Nord. Au micro d’Arnaud Laporte, retour sur son parcours et son processus créatif.

A travers une série d'interviews, de lectures et d'archives, la vie et l'oeuvre de Man Ray sont ici retracées. Artiste protéiforme, s'intéressant à la fois à la création d'objets, à la photographie, à la sculpture, comme à la peinture, Man Ray est un artiste et un inventeur épris de liberté.

Les années 1920-1930 virent le fleurissement d'un imaginaire artistique autour de la réparation du corps mutilé, après la Première Guerre mondiale, imaginaire combiné aux possibilités technologiques d'un "homme-machine", à l'usine notamment.