Extrême gauche

Dans leur tradition, les mouvements d'extrême gauche n'ont pas vocation à prendre le pouvoir, mais à impulser la révolution du système. En différenciant plusieurs mouvances, l'historien Nicolas Roussellier explique quels sont leurs principes fondateurs et leurs modes d'action.

Plus que jamais la bataille intellectuelle est d’abord et avant tout une bataille de reconnaissance des mots et de leurs significations. Des termes du débat. C’est peut être ça l’élément gramscien de nos débats actuels.

Le point commun entre Kylian Mbappé, Aristote et la République de Weimar ? Une même histoire de la pensée des "extrêmes" - au pluriel.

Ils ont été 42% à voter pour des listes d’extrême droite aux Européennes cette année, contre 18% en 2019. Parmi eux, 32% ont choisi le Rassemblement national, 10% se sont tournés vers Reconquête. Reportage.

Les syndicats appellent à un mouvement contre l’extrême droite. Un réflexe politique qui s’inscrit dans une histoire longue.

Emmanuel Macron ne change pas de cap. Il présente le bloc central comme seule offre responsable et plaide pour une "fédération de projets" avec ceux qui auront su dire non aux extrêmes.

Depuis fin décembre, des terroristes liés au groupe Etat islamique ont multiplié les attaques dans le nord du Mozambique, forçant plus de 110 000 personnes, dont plus de 60 000 enfants, à quitter leur maison. Des jeunes pourraient avoir été enlevés et enrôlés par les djihadistes.

Satoshi Kirishima avait 70 ans et a échappé à la justice japonaise pendant près d'un demi-siècle. Il était pourtant l'un des fugitifs les plus recherchés du pays pour sa participation dans les années 70 à plusieurs attentats politiques.

Il existe au moins un domaine sur lequel Emmanuel Macron supplante sans conteste le général de Gaulle : l’art de la dissolution. Pas celle de l’Assemblée nationale, mais celle de groupuscules radicaux.

Gérald Darmanin va prochainement proposer de dissoudre trois groupuscules d'extrême droite, dont la fameuse "Division Martel". Des dissolutions rendues possibles par une loi datant de 1936, que les ministres de l'Intérieur d'Emmanuel Macron ont exploitée comme jamais : 37 dissolutions en six ans.

Comme tous les vendredis, Géraldine Muhlmann et ses invités approchent l'actualité avec un regard philosophique. Le cinquantième anniversaire de l'autodissolution de la Gauche prolétarienne nous invite à nous demander : est-ce vraiment soutenable de faire concorder les idées avec les actes ?

Alors que les actes antisémites explosent en France, Yaël Braun Pivet, et Gérard Larcher, président du Sénat, appellent à une marche contre l’antisémitisme dimanche 12 novembre. Nos responsables politiques peuvent-ils contribuer à faire baisser l’antisémitisme grandissant dans la société ?

La cause palestinienne justifie-t-elle tous les moyens, jusqu'au terrorisme ? Parmi les militants français, le débat agitait déjà les partisans de la libération de la Palestine au début des années 1970, quand l'extrême gauche a fait alliance contre le sionisme.

Derrière "Le Procès Goldman", le film de Cédric Kahn sorti ce 27 septembre, on retrouve l'histoire d'un homme, mais aussi un livre qu'il a écrit derrière les murs de sa cellule, à la prison de Fresnes. "Souvenirs obscurs d'un juif polonais né en France" jouera un rôle décisif à son procès.

Marie-Rose semble essentielle pour comprendre l’histoire de Sam. Ce serait elle qui l’a recueilli à son retour des camps de concentration. Mais je n’ai même pas son nom de famille… Comment retrouver sa trace ? Quelle était sa relation avec Sam ?

D'enchère en surenchère : ce que désigne le mot "ultra" !

Il y a dix ans, le 5 juin 2013, Clément Méric, jeune militant antifasciste, était tué au cours d’une bagarre avec des militants d’extrême-droite. Depuis, chaque année, le mouvement antifasciste commémore.

Comment le Parti populaire français (PPF), né en 1936, a-t-il conjugué deux perspectives politiques aux antipodes l'une de l'autre ?

La justice française refuse définitivement l'extradition de 10 anciens militants italiens membres entre autres des Brigades rouges.

Après mai 68, Mohammed Kenzi se rapproche des étudiants maoïstes de Vive la Révolution (VLR). Au départ, il descend manifester "plus pour la baston que pour la révolution" et, avec d'autres jeunes des cités de Nanterre, il assure le service d'ordre des groupuscules d'extrême-gauche.