Harkis

Fils de harkis, les frères Charles et Abdelkader Tamazount ont fait condamner la France par la Cour européenne des droits de l'homme pour les conditions de vie indignes dans les camps qui les ont accueillis après l'indépendance de l'Algérie. L'épilogue d'un combat judiciaire de quatorze ans.

INFO FRANCE INTER - La famille d'un militaire de carrière algérien, qui a combattu aux côtés de la France pendant la guerre d'Algérie, a vécu sept ans dans un camp de harkis après son rapatriement, a vu son dossier de demande d'indemnisation rejeté. Elle attaque cette décision en justice.

A 54 ans, Abdelkader Haroune revient sur une histoire familiale douloureuse, fortement marquée par la guerre d’Algérie et la rupture entre un père harki et un oncle membre du FLN. Pour les Haroune 1962 est l’année zéro.

Esprit des lieux vous emmène cette semaine dans un lieu d'histoire et de mémoires blessées : le Mémorial du camp de Rivesaltes, aux portes de Perpignan, qui a servi à l'internement de milliers "d'indésirables étrangers" tout au long du XXe siècle.

Le sort réservé aux Harkis n’a jamais cessé d’être une tache dans l’histoire récente de notre pays, tache qui n’a pas toujours été ressentie comme telle ni tout le temps, ni par tout le monde. Pour en parler, Hafida Belrhali et Mohand Hamoumou, tous deux spécialistes de la question.

L'hommage du Président aux anciens combattants de la guerre d’Algérie. Soixante ans après, est-ce qu’on progresse sur la voie de la réconciliation ? Réussir à faire "cohabiter" les mémoires, fil conducteur des deux quinquennats d'Emmanuel Macron, premier Président né après-guerre.

Aujourd'hui dans Plan Large, retour en zones de guerre, avec les cinéastes Philippe Faucon pour "Les Harkis" et Maksym Nakonechnyi pour "Butterfly Vision".

Un objet culturel passé au crible d’une critique libre et assumée. Aujourd’hui, “Les Harkis” de Philippe Faucon, en salles ce jour.

Qu'en est-il de la longue et tumultueuse histoire du droit d'asile en France ?

Alors que se déroule le 25 septembre une journée nationale d'hommage aux Harkis ayant combattu pour la France durant la guerre d'Algérie, comment vit cette communauté en France aujourd'hui ?

Les Enjeux s'intéressent à l'Algérie et à ses identités refoulées : en première partie, nous revenons sur les enjeux territoriaux autour des Harkis en France, avant de nous intéresser aux revendications politiques des Kabyles.

Le chef de l'Etat est allé au-delà de la simple reconnaissance de responsabilité française dans le drame des harkis, abandonnés par la France après la guerre d'Algérie. Sa demande de pardon s'accompagnera d'une loi de réparation pour ces Algériens qui ont aidé l'armée française.

Au nom de la France, Emmanuel Macron demande pardon aux harkis. Il annonce un projet de loi de "reconnaissance et de réparation" à l'égard de ces Algériens ayant combattu aux côtés de l'armée française.

L'usine électro-métallurgique de l'Ardoise a été créée en 1952, la production d'aciers inoxydables s'est arrêtée en 2004. Lieu de lutte et de combats émancipateurs, Stéphane Bonnefoi retrace dans ses lieux une généalogie familiale au travers des portraits d'ouvriers et de militants communistes.

La bataille fait rage entre les "décoloniaux" et les tenants de la pensée critique héritée des Lumières lorsqu’il est question, pour les jeunes générations issues de la colonisation, d’envisager les voies de l’émancipation intellectuelle et sociale.

Julie Bertin et Jade Herbulot - Le Birgit ensemble, sont les invitées de Joëlle Gayot à l'occasion de leur création "Les Oubliés (Alger-Paris)" au Théâtre du Vieux-Colombier. Comment faire le récit de l'Histoire contemporaine ? Comment mettre en fiction une Histoire en partie tue ?

La guerre d'Algérie figure dans les programmes scolaires au lycée depuis 1983 et n'est pas cet angle mort des cours d'histoire dans le secondaire que dénonce en fait une idée reçue. Mais alors qu'on croise les pieds noirs dans les manuels depuis 1971, les harkis, eux, demeurent très occultés.

Un documentaire d'Alain Lewkowicz réalisé par Françoise Camar. Le 19 mai 1975 les Harkis du Gard, ces rapatriés sans patrie, lancent une insurrection qui va durer près d’un an, jusqu’à la fermeture du camp ; une première bataille, car la guerre pour la reconnaissance venait de commencer.

François Hollande a reconnu, dimanche 25 septembre, « les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines de ceux transférés en France ».